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REDIFFUSION Rappelez-vous. C'était il y a 18 mois. Patrick Balkany,
maire de Levallois et bras droit (un parmi d'autres, mais influent) du
candidat Sarkozy, croyait participer à une émission politique sur
Capital One, une chaîne de télévision américaine qui n'a jamais existé.
Là, un faux journaliste américain (Andy Bichlbaum des Yes Men) l'interroge : "Comment avez vous fait pour inciter les pauvres à vivre en banlieue ?" Balkany répond tranquillement : "Nous n'avons pas de misère en France (...). Bien sûr, il y a bien quelques sans domicile fixe qui eux ont choisi de vivre en marge de la société. Et même ceux-là, croyez moi, on s'en occupe ". Avec un tel volontarisme, les Enfants de Don Quichotte ont dû le voir souvent. Ah non ?
VIDEO Patrick Balkany piégé par les Yes Men (1mn41).
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PLUS
> Comment la presse a-t-elle traité cette vidéo lorsqu'elle est sortie ? A lire dans le Nouvel Obs. On y apprend que ce canular avait été tourné pour une émission de Christophe Hondelatte qui n'a jamais vu le jour.
> Voir le site officiel des Yes Men
pour retrouver leurs meilleurs canulars. Ils avaient notamment piégé
BBC World, lorsqu'Andy Bichlbaum (encore lui) s'était fait passé pour
un porte-parole de Dow Chemical qui reconnaissait la responsabilité de son entreprise dans la catastrophe de Bhopal, qui avait fait 30 000 morts 20 ans plus tôt.
> Patrick Balkany a été condamné deux fois par la justice. Une
premère fois en 1996 pour avoir bénéficié des services de trois
employés de maison, en fait employés par la Mairie, donc rémunérés aux
frais des Levalloisiens . En 1999, la Chambre des Comptes
d'Ile-de-France, qui surveille la gestion des comunes, l'a aussi
condamné dans la même affaire (les détails sur wikipédia).
> Patrick Balkany a aussi été condamné pour avoir injurié une élue communiste de sa commune (dans l'Humanité).
> Enfin, il a réussi à faire effacer une partie de sa dette auprès
de la mairie de Levallois en février dernier. Patrick Balkany devait
230 000 euros au titre des intérêts de sa condamnation de 1996 (détails
dans Le Figaro). |
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