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Organisme

Communiqués

Communiqués de presse 2009

Réaction d’Équiterre aux allégations du Directeur associé, Communication du Premier ministre Stephen Harper, Dimitri Soudas
(
Copenhague, le 14 décembre)

Equiterre’s reaction on allegations from the Associate Director- Press Secretary of Prime minister Stephen Harper, Dimitri Soudas
(
Copenhagen, December 14, 2009)

Ours polaires sur glaces éphémères :
Une collaboration éco artistique entre Inuits, Canadiens et Britanniques
(
Copenhague, le 13 décembre)

Polar Bears on Thin Ice:
An ecological and artistic collaboration between Inuit, Canadians and British people
(
Copenhagen, December 13, 2009)

Changements climatiques : les trois quarts des Canadiens croient que le gouvernement fédéral doit en faire plus
(
Copenhague, le 10 décembre)

Réaction d’Équiterre au projet de règlement fédéral sur les émissions des véhicules légers
(
Montréal, le 10 décembre)

Fossiles du jour : un tour du chapeau pour le Canada !
(
Copenhague, le 9 décembre)

De nouvelles données fédérales confirment la fin de l’aide à l’électricité renouvelable
(
Copenhague, le 9 décembre)

Sommet des Nations unies sur le climat- des experts disponibles pour commentaires
(
Copenhague, le 8 décembre)

Premier jour du Sommet de Copenhague : premier fossile du jour pour le Canada
(
Copenhague, le 7 décembre)

Près de 3 Québécois sur 4 croient que le gouvernement canadien n’en fait pas assez dans le dossier des changements climatiques
(
Montréal, le 4 décembre)

Nomination de Michel Labrecque à la tête de la STM
(
Montréal, le 3 décembre)

Discours de Michael Ignatieff sur les changements climatiques
(
Montréal, le 26 novembre)

Le Parlement canadien en faveur d'une position forte à Copenhague
(
Ottawa, le 24 novembre)

Objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre
Québec se donne la cible la plus élevée du continent
(
Montréal, le 23 novembre)

Motion du Bloc Québécois sur le Sommet de Copenhague
Réaction d'Équiterre
(
Montréal, le 20 novembre)

Le milieu des affaires québécois s’engage pour une société durable, moderne et prospère
(
Montréal, le 19 novembre)

Des idées pour des fêtes responsables et solidaires
(
Montréal, le 17 novembre)

Sables bitumineux Une décision imminente de Québec ouvrirait la porte au pétrole des sables bitumineux de l’Alberta
(
Montréal, le 12 novembre)

Agence internationale de l’énergie - WEO 2009 Réaction d’Équiterre : le Québec mal outillé pour faire face à un choc pétrolier
(
Montréal, le 10 novembre)

LE CANADA À BARCELONE : PAS UN BON JOUEUR
(
Montréal, le 6 novembre)

Voter pour gagner! Des citoyens inspirants pour le climat
(
Montréal, le 5 novembre)

Un autre fossile du jour pour le Canada ! 2 en 2 !
(
Montréal, le 3 novembre)

Vente d’Énergie Nouveau-Brunswick à Hydro-Québec
Réactions d’Équiterre et du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick
(
Montréal, le 29 octobre)

Présentation du mémoire d’Équiterre aux consultations particulières
Faire d’une pierre deux coups par la réduction de la dépendance au pétrole
(
Montréal, le 27 octobre)

Suivez l’équipe d’Équiterre vers Copenhague
Nouveau blogue sur les changements climatiques
(
Montréal, le 26 octobre)

La grande grande cacophonie de Stephen Harper sur le climat
(
Montréal, le 24 octobre)

Hugo Séguin d’Équiterre élu président du Réseau Action climat Canada
(
Montréal, le 22 octobre)

Faire d’une pierre, deux coups : améliorer notre économie et lutter contre les changements climatiques en se libérant de notre dépendance au pétrole
(
Montréal, le 14 octobre)

Cocktail-bénéfice d’Équiterre : plus de 400 convives réunis au Centre CDP Capital
(
Montréal, le 8 octobre)

Soutenir son fermier de famille même en hiver pour l’économie locale et l’environnement!
(
Montréal, le 8 octobre)

Lettre ouverte
Changements climatiques : Le Québec veut briller à Copenhague. Pourquoi pas aussi à Ottawa ?

(
Montréal, le 5 octobre)

La bourse Laure Waridel : coup de pouce pour la recherche citoyenne
(
Montréal, le 5 octobre)

Le Québec de 2020 : Au moins 20% plus efficace !
(
Montréal, le 1er octobre)

Sommet des chefs d’état sur les changements climatiques de l’ONU
Où est Stephen Harper ?

(
New York, le 22 septembre)

Semaine sur le climat à New York
Le Québec veut faire entendre sa voix

(
New York, le 21 septembre)

Rencontre des chefs d’État sur le climat à New York
Steven Guilbeault sera sur place

(
Montréal, le 18 septembre 2009)

Steven Guilbeault, Laure Waridel et Roadsworth unis pour le climat
(
Montréal, le 17 septembre 2009)

Cascades s’associe à la Maison du développement durable
(
Montréal, le 3 septembre 2009)

Indicateurs de développement durable Équiterre et la Fondation David Suzuki demandent au gouvernement de refaire ses devoirs
(
Montréal, le 3 septembre 2009)

Vous n’achèterez plus votre chocolat de la même façon
(
Montréal, le 1 septembre 2009)

Équiterre recommande l’adoption d’une norme sur la teneur en carbone des carburants
(
Montréal, le 27 août 2009)

Bell annonce un don de 250 000$  à la Maison du développement durable
(
Montréal, le 20 août 2009)

Des trucs pour une rentrée économique et écolo
(
Montréal, le 19 août 2009)

Équiterre et 200 cyclistes à la Colline parlementaire Un point d’intérêt touristique, mais pas environnemental
(
Ottawa, le 7 août 2009)

Plus de 200 cyclistes découvrent l’Outaouais gourmand, écolo et culturel
(
Montréal, 6 août 2009)

Réaction d’Équiterre aux propos du ministre des Affaires intergouvernementales, M. Claude Béchard, rapportés dans l’article «  Climat : pas de guerre entre le Québec et l’Alberta » de la Presse Canadienne
(
Montréal, 4 août 2009)

Équiterre propose des vacances éco-touristiques à vélo
(
Montréal, 13 juillet 2009)

RONA verse 750 000 $ à la Maison du développement durable
(
Montréal, 18 juin 2009)

Turcot : Dépasser le complexe
Équiterre et Vivre en Ville retournent le MTQ à ses devoirs
(
Montréal, 17 juin 2009)

Pour gâter son papa de façon responsable
(
Montréal, 12 juin 2009)

Conclusions de Bonn 2- Conférence des Nations unies sur les changements climatiques
(
Bonn, 12 juin 2009)

Équiterre félicite Steven Guilbeault nommé membre du prestigieux Cercle des Phénix de l’environnement
(
Montréal, 11 juin 2009)

Troisième bilan annuel du Plan d’action sur les changements climatiques du gouvernement du Québec - Réaction d’Équiterre
(
Montréal, 10 juin 2009)

Ascension du Kilimandjaro au profit d’Équiterre Le Marathon vertical se poursuit
(
Montréal, 10 juin 2009)

Développement de la voiture électrique - Réaction d’Équiterre
(Montréal, 9 juin 2009)

Déclaration des chefs de file canadiens et américains de l’environnement et de la conservation sur le climat, l’énergie et la conservation des espaces naturels
(
Washington, 4 juin 2009)

La sortie de la ministre Normandeau contre l’étalement urbain surprennent et réjouissent Équiterre et Vivre en Ville
(
Montréal, le 3 juin 2009)

Les leaders de groupes environnementaux canadiens se rendent à Washington pour le Sommet environnemental Canada-États-Unis
(
Montréal, le 1er juin 2009)

Projet Trailbreaker- La CPTAQ accorde à Pipe-lines Montréal ltée la permission d’utiliser une terre agricole de Dunham pour la construction d’une station de pompage
(
Québec, le 29 mai 2009)

Étude du projet de Loi 42- En agissant rapidement, le Québec et l’Ontario peuvent définir les règles d’un marché du carbone à l’ensemble du continent
(
Québec, le 28 mai 2009)

L’annonce du MAPAQ est un pas dans la bonne direction selon Équiterre et Nature Québec
(
Montréal, le 28 mai 2009)

Prenez part à un réseau agricole à valeur ajoutée Devenez fermier de famille avec Équiterre
(
Montréal, le 27 mai 2009)

Les cinq quartiers montréalais partenaires de « Je m’active dans mon quartier » d’Équiterre lancent leurs activités
(
Montréal, le 27 mai 2009)

UN TRAITEMENT DE FAVEUR POUR LES SABLES BITUMINEUX DÉSAVANTAGERAIT LE QUÉBEC ET L’ONTARIO
(
Montréal, le 21 mai 2009)

Pour un nouveau contrat social en agriculture 
Québec doit appliquer sans tarder le rapport Pronovost !
(
Montréal, le 15 mai 2009)

Changements climatiques : Québec continue d'avancer alors qu'Ottawa recule toujours
(
Montréal, le 12 mai 2009)

Mobilisation record de la population québécoise dans la lutte aux changements climatiques
(
Montréal, le 7 mai 2009)

Sillonner les routes de l'Outaouais à vélo pour la planète
(
Montréal, le 7 mai 2009)

Clément Guimond devient président du conseil d'administration d'Équiterre
(
Montréal, le 7 mai 2009)

Mes Aìeux: ambassadeur de la Maison du développement durable
(
Montréal, le 6 mai 2009)

Réaction d'Équiterre au plan de relance du Bloc Québécois
(
Montréal, le 30 avril 2009)

Quinzaine du commerce équitable - Grande fête québécoise à la santé des travailleurs du Sud
(
Montréal, le 27 avril 2009)

Le gouvernement Harper entache les célébrations du Jour de la Terre
(
Montréal, le 22 avril 2009)

Dow concrétise ses attaques au Code de gestion des pesticides du Québec et à son interdiction du 2,4-D en vertu de l’ALENA
(
Montréal, le 9 avril 2009)

Choisir le bon chocolat pour Pâques
(
Montréal, le 6 avril 2009)

Le Canada n’a plus d’excuse pour retarder ses actions contre la lutte aux changements climatiques
(
Bonn - Allemagne, le 31 mars 2009)

Le Canada doit démontrer son leadership dans les discussions sur le climat
(
Bonn - Allemagne, le 30 mars 2009)

Deux réseaux en parfaite complémentarité La coopération entre le Québec et l'Ontario en matière d'électricité sera des plus fructueuses
(
Montréal, le 24 mars 2009)

Des groupes de la société civile défendent le Code de gestion des pesticides au Parlement
(
Ottawa, le 24 mars 2009)

Concours Écologez
Des étudiants conçoivent un nouveau bâtiment sur le campus de l’Université Laval
(
Montréal, le 18 mars 2009)

Réaction d’Équiterre au budget
Une occasion manquée de se démarquer
(
Montréal, le 19 mars 2009)

Écologez 2009
Le seul concours québécois de conception intégrée de bâtiment écologique
(
Montréal, le 11 mars 2009)

250 entreprises se mobilisent pour rejoindre plus de 300 000 citoyens des régions de Montréal et de Québec
(
Montréal, le 10 mars 2009)

Inscriptions aux paniers de l’ASC
Soutenir un fermier de famille pour faire face à la crise économique
(
Montréal, le 9 mars 2009)

Des groupes environnementaux déplorent les coupures dans le transport en commun à Montréal 
(
Montréal, le 5 mars 2009)

Le Code de gestion des pesticides du Québec menacé
Plus de quarante organisations, dont la Ville de Montréal, font front commun pour le défendre
(
Montréal, le 3 mars 2009)

Le projet Trailbreaker refait surface : les sables bitumineux de l’Alberta bientôt au Québec ?
(
Montréal, le 24 février 2009)

Barak Obama au Canada et Conseil canadien des ministres de l’environnement- Les groupes environnementaux du Canada demandent à Québec de prendre position
(
Montréal, le 15 février 2009)

Alimentation institutionnelle responsable
Des institutions québécoises à la recherche de producteurs maraîchers
(
Montréal, le 10 février 2009)

Bourse Laure Waridel
Dévoilement de la gagnante de la première bourse octroyée
(
Montréal, le 9 février 2009)

Publication du rapport 2008 du Commissaire à l'environnement et au développement durable
« Un rapport accablant pour le gouvernement Harper »
(
Montréal, le 5 février 2009)

Réactions d’Équiterre au budget fédéral
LE CANADA RATE SON RENDEZ-VOUS AVEC LE XXIe SIÈCLE
(Ottawa, le 27 janvier 2009)

Réaction d'Équiterre à la nouvelle composition du comité exécutif de la Ville de Montréal
Deux appuis de taille pour le transport en commun à Montréal
(Montréal, le 26 janvier 2009)

Réaction d'Équiterre à l'annonce de Barack Obama
Le Président ouvre la voie à l'application des normes californiennes en Amérique du Nord
(Montréal, le 26 janvier 2009)

Pour un look éthique et tendance à Québec
(Montréal, le 22 janvier 2009)

Budget fédéral 2009
Des investissements en infrastructures, oui, mais lesquelles ?
(Montréal, le 21 janvier 2009)

Les groupes demandent  des fonds supplémentaires pour financer les projets de transport collectif de Montréal
(Montréal, le 19 janvier 2009)

L’Ontario et le Québec doivent se mettre à l’heure des alternatives au pétrole et soutenir le développement de l’économie verte
(Montréal et Toronto, 19 janvier 2009)

Le Québec rate de belles occasions
en efficacité énergétique et en infrastrucutres de transport
(Montréal, 14 janvier 2009)

Réaction d’Équiterre aux allégations du Directeur associé, Communication du Premier ministre Stephen Harper, Dimitri Soudas

Copenhague, 14 décembre 2009 –  Équiterre a réagi en ces termes aux allégations faites aujourd’hui par le Directeur associé, Communication, du Premier ministre Stephen Harper, Dimitri Soudas. Monsieur Soudas accuse Steven Guilbeault, cofondateur et coordonnateur général adjoint d’Équiterre, d’être à l’origine d’un pastiche du site Internet d’Environnement Canada, www.enviro-canada.ca/index.php, présentant un changement important dans la position climatique du gouvernement fédéral.

« Monsieur Guilbeault a très clairement indiqué ne pas être à l’origine de ce pastiche. Équiterre nie également en être à l’origine. Il est déplorable que le Cabinet du Premier ministre du Canada lance de telles accusations sans fondement. Monsieur Guilbeault et Équiterre demandent à Dimitri Soudas de retirer ses accusations et de s’en excuser.

Il est également regrettable que la position climatique du gouvernement du Canada ne se rapproche pas de celle présentée dans le pastiche du site d’Environnement Canada.

Équiterre suggère au Directeur associé, Communication, du Premier ministre Stephen Harper, Dimitri Soudas, de cesser de lancer des accusations en l’air. Sans doute son temps serait-il mieux utilisé à recommander au gouvernement du Canada des changements profonds dans la position climatique canadienne » a précisé l'organisme.

-   30 –

Source :
Marie-Eve Roy
Équiterre
À Copenhague
+ 45 41 63 37 95

Éveline Trudel-Fugère
Équiterre
À Montréal
514-605-2000

 

Equiterre’s reaction on allegations from the Associate Director- Press Secretary of Prime minister Stephen Harper, Dimitri Soudas

Copenhagen, December 14, 2009- Equiterre reacted in the following terms regarding allegations made today by the Associate Director- Press Secretary of Prime minister Stephen Harper, Mr. Dimitri Soudas. Mr. Soudas accused Steven Guilbeault, cofounder and Deputy Director of Equiterre, to be the source of the spoof on Environment Canada that promotes an important change in the federal government’s climate change policy, The information can be found at the imitation website: www.enviro-canada.ca/index.php.

“Mr. Guilbeault clearly indicated that he is not the source of this spoof. Neither is Equiterre. It is shameful that Office of the Prime Minister is making such accusations without any proof. Mr. Guilbeault and Equiterre are asking Dimitri Soudas to retract his accusations and to present his excuses.
           
We also deeply regret that Canada's position on cilmate change is nowhere near the one presented on Environment Canada's fake website.

Equiterre suggests that the Associate Director, Communication/Press Secretary, Dimitri Soudas, from the Prime Minister office, should stop throwing baseless accusations. A better way to use his time would probably be to advise the Canadian government to change its deeply flawed position on climate.”

-       30 –

Source :
Marie-Eve Roy
Équiterre
À Copenhague
+ 45 41 63 37 95

Éveline Trudel-Fugère
Équiterre
À Montréal
514-605-2000

Ours polaires sur glaces éphémères :
Une collaboration éco artistique entre Inuits, Canadiens et Britanniques

Copenhague, le 13 décembre 2009 – C’est du Sommet de l’ONU à Copenhague que débute   aujourd’hui la campagne « Ours polaires sur glaces éphémères ». « Ce projet artistique a pour but de sensibiliser et de mobiliser la jeunesse et la population canadienne à l’urgence d’agir contre les changements climatiques, et aussi de les sensibiliser aux menaces qu’ils font peser notamment sur les populations du Nord », explique Rita Novalinga, directrice générale de la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec qui dessert 14 communautés inuites. « L’Arctique est l’océan le plus touché par la fonte de la calotte glacière due au réchauffement climatique. Cela entraîne des changements radicaux des modes de vie traditionnels et des habitudes alimentaires des Inuits qui dépendent de plus en plus de la nourriture importée du Sud. Nous devons donc agir !», ajoute Janice Grey, représentante inuite présente à Copenhague.

À l’initiative de la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec, de l’Hôtel de Glace et d’Équiterre, la campagne « Ours polaires sur glaces éphémères » comportera deux volets. Le premier permettra d’amener au Canada un ours polaire hors du commun, le troisième du genre au monde. Il s’agit d’une sculpture de glace façonnée par Peter Boyle, sculpteur inuit, qui recouvre un squelette d’ours en bronze réalisé par Mark Coreth, artiste britannique. Cette œuvre de métal et de glace sera dévoilée à Québec devant le Parlement à la fin janvier dans le cadre du Carnaval de Québec. Elle sera ensuite exposée à Ottawa en février, à l’occasion du Bal des Neiges.

« Équiterre se réjouit de participer à ce projet porteur inspiré d’Ice Bear Project imaginé par l’artiste britannique Mark Coreth qui expose actuellement ses ours de glace en plein centre-ville de Copenhague, où je me trouve aujourd’hui, et sur Trafalgar Square à Londres » explique Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre. « Ces ours évoquent bien la réalité du réchauffement climatique, non seulement parce qu'ils fonderont à cause de la chaleur ambiante, mais aussi parce que les gens peuvent les toucher et changent ainsi la forme de ces ours, démontrant l’impact de l’être humain sur le climat», indique Mark Coreth.

Dès demain débute la congélation de la sculpture sous la supervision de l’équipe de l’Hôtel de Glace, co-initiateur du projet. « Nous entendons mettre toute notre expertise au service de ce projet prometteur dont la finalité et les objectifs correspondent parfaitement à nos valeurs et à notre volonté de protéger l’environnement », souligne Jacques Desbois président-directeur général de l’Hôtel de Glace.

Le deuxième volet de la campagne « Ours polaires sur glaces éphémères » s’adressera quant à lui aux jeunes de 9 à 12 ans et leur proposera de réfléchir en groupe sur les impacts des changements climatiques, les moyens de les combattre et les actions individuelles et collectives à mener.  Le concours « Lettres à l’ours polaire » les incite depuis le 1er décembre dernier à témoigner de leur compréhension des enjeux des changements climatiques et des solutions requises, en écrivant une lettre adressée à l’ours. Ils sont également invités à formuler des engagements personnels qui les mèneront à réduire leur consommation d’énergie. Les auteurs des lettres les plus engagées remporteront un séjour de trois jours au Nunavik. En plus de ce concours, des activités de sculpture de glace et de neige à réaliser dans les cours d’école seront proposées pour accompagner le périple de l’Ours de Glace.

 

Les organisateurs du projet tiennent à remercier les contributions financières de The Co-operators et du Fonds d’action québécois pour le développement durable et son partenaire principal le gouvernement du Québec dans le cadre du programme Action-Climat (www.faqdd.qc.ca). Ils remercient également les partenaires du projet, soit la Fondation Monique Fitz-Back, les Établissements Verts Bruntland et Ma Rue Verte.

Équiterre
Équiterre s’est donné pour mission de contribuer à bâtir un mouvement de société en incitant citoyens, organisations et gouvernements à faire des choix écologiques, équitables et solidaires.

Fédération des coopératives du Nouveau-Québec
La Fédération des coopératives du Nouveau-Québec est la propriété des quatorze coopératives affiliées que l’on retrouve dans les villages inuit situés le long des côtes de la baie d’Hudson et de la baie d’Ungava au Nouveau-Québec – région aujourd’hui aussi appelée, Nunavik.  La Fédération des coopératives du Nouveau-Québec a été fondée en 1967 afin de doter le mouvement coopératif en pleine croissance de moyens et de services encore plus efficaces pour atteindre leur but –  Atautsikut/Ensemble – travailler pour notre essor collectif sans que personne ne soit laissé pour compte.

L’Hôtel de Glace
L’Hôtel de Glace assurera un soutient technique ainsi que financier au projet. Rappelons que l’Hôtel de Glace est un événement nordique qui fait vivre une expérience unique, ludique et éducative, centrée sur l’émerveillement, la nature et l’environnement.

-30-

Pour visionner un reportage en français sur « Ice Bear Project » : http://bit.ly/8o9m6I

Contacts médias :
À Québec
Jacques Desbois
Hôtel de Glace
418 670-1711
jdesbois@hoteldeglace-canada.com 

À Montréal
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
(514) 522-2000 poste 303
Cell: (514) 605-2000
etfugere@equiterre.org

A Copenhague :
Marie-Ève Roy
Équiterre
+45 416 33 795
mroy@equiterre.org

Polar Bears on Thin Ice:
An ecological and artistic collaboration between Inuit, Canadians and British people

Copenhagen, December 13, 2009 – The Polar Bears on thin ice campaign is now opening at the World Summit in Copenhagen. “This artistic project’s aim is to rally the youth and Canadians in general to the urgency of taking action against global warming and the dangers confronting the Northern populations”, explains Rita Novalinga, General Manager of the Fédération des coopératives du Nouveau-Québec which serves fourteen member cooperatives in Nunavik, Québec.  “The Arctic Ocean is the most affected by the melting of the ice cap due to climate change. This brings radical changes to the Inuit traditional ways of life of hunting and fishing, and they are becoming more dependent on food imported from the South. We must act now!”, adds Janice Grey, the Inuit representative in Copenhagen.

Under the direction of  the Fédération des coopératives du Nouveau-Québec, Hôtel de Glace and Équiterre, the Polar Bears on Thin Ice campaign will be a two-phase project. The first part will consist in bringing to Canada a very special bear, the third of its kind worldwide. It is a bear carved in ice by Peter Boy, an Inuk carver, on top of a bronze skeleton made by Mark Coreth, a British artist. This ice carving will be exhibited in front of the Quebec Parliament during the Quebec Winter Carnival at the end of January, 2010.  The ice carving will then be shipped to Ottawa in February for the Winterlude celebration.

“Équiterre is pleased to participate in this wonderful project which was inspired from the Ice Bear Project by the British artist Mark Coreth. His ice polar bears are on exhibition in downtown Copenhagen, where I find myself today, and on Trafalgar Square in London”, explains Sidney Ribaux , General Coordinator of Équiterre. “These bears are an image of global warming and they are melting due to the ambiant temperature and because people can touch them. As in the case of the arctic ice, we don’t know how long it will take before the bears are completely melted”, says Mark Coreth.

Tomorrow, the artisans from the Hôtel de Glace, a project participant,  will proceed with forming the ice around the bear skeleton.  “We intend to put all our expertise into this inspiring project which wholly corresponds to our values and desire to protect the environment”, says Jacques Desbois, President and CEO of Hôtel de Glace.

The second part of the Polar Bears on Thin Ice campaign will address 9 to 12 year-olds and will propose ways for them to reflect on climate change, and means to individual and collective action.  For example, a contest titled “Letters to the Polar Bear” which began December 1st, 2009, asks them to write about their understanding of climate change and the possible solutions. They are also asked to indicate what measures they take themselves to reduce their own energy consumption.  The three most committed letter writers will win a 3-day trip to Nunavik.  In addition to this contest, ice carving and snow activities in school yards will be suggested as an accompaniment to the Ice Polar Bear throughout its journey.

The project organizers would like to thank the Cooperators Group and the Fonds d’action québécois pour le développement durable (FAQDD) and its main partner, the Quebec government through the Climate Action Network program, for their financial contributions. They also thank the project participants, Fondation Monique Fitz-Back, Établissements Verts Bruntland and Ma Rue Verte.

Équiterre
Équiterre’s mission is to empower citizens, organizations and governments to make environmentally sound and socially responsible choices.

Fédération des coopératives du Nouveau-Québec (FCNQ)
FCNQ is owned by its fourteen member co-ops in the Inuit communities of the Hudson Bay and Ungava coasts of Northern Quebec, or Nunavik, as this region is now called. FCNQ was established in 1967 to provide the rapidly growing cooperative movement with more effective powers and services to help attain their vision – Atautsikut/Together– working to develop as a people, leaving none behind.

Hôtel de Glace
The Hôtel de Glace will bring technical and financial support to the project.  The Hôtel de Glace is a nordic event that brings to life a one-of-a-kind experience combining fun and learning, with a focus on the magic of nature and the great outdoors.

You may obtain the French version of Ice Bear Project at: http://bit.ly/8o9m6I

Press contacts:
In Quebec City
Jacques Desbois
Hôtel de Glace
418 670-1711
jdesbois@hoteldesglaces-canada.com

In Montreal
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
(514) 522-2000 ext. 303
Cell: (514) 605-2000
etfugere@equiterre.org

Contact in Copenhagen :
Marie-Ève Roy
Équiterre
+45 416 33 795
mroy@equiterre.org

Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
(514) 522-2000 ext. 303
Cell: (514) 605-2000
etfugere@equiterre.org

Changements climatiques : les trois quarts des Canadiens croient que le gouvernement fédéral doit en faire plus

Le Premier ministre Harper parlera au nom de qui à Copenhague?

Copenhague, le 10 décembre 2009 - Un récent sondage auprès de la population canadienne indique que 74 % des Canadiens sont d’avis que le gouvernement Harper doit aller plus loin dans la lutte aux changements climatiques et se doter d’un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre plus ambitieux. Fait surprenant, les deux-tiers des Albertains sont également d’avis que le gouvernement fédéral doit en faire davantage.

Invités à dire s’ils croient que le gouvernement fédéral devrait se donner des cibles plus ambitieuses, d’un niveau comparable à celui de provinces comme le Québec (-20%), l’Ontario ( 15%) et la Colombie-Britannique (-14%), 48 % des répondants ont indiqué être tout à fait d’accord et 26 % plutôt d’accord avec cette affirmation.

Les résultats de ce sondage contredisent clairement le ministre fédéral de l’Environnement, Jim Prentice, qui affirmait lundi dernier en Chambre : « Monsieur le Président, je le répète, notre cible est claire, tout comme le sont notre plan et notre politique, et ils ont l’appui des Canadiens. »

Les Québécois sont d’ailleurs les plus nombreux à être d’avis que le gouvernement Harper devrait s’engager à atteindre une cible de réduction plus élevée à 87%.

« Sondage après sondage, on constate que la position du gouvernement Harper ne représente pas l’opinion des Québécois et des Canadiens. Les intérêts de la vaste majorité des citoyens sont ignorés. Au nom de qui alors le Premier ministre Harper parlera-t-il à Copenhague? », relève Steven Guilbeault, de l’organisme Équiterre. « Si le gouvernement Harper ne parle pas au nom des Canadiens, il ne peut pas non plus parler au nom des parlementaires, ni de la très grande majorité des provinces qui se sont données des cibles beaucoup plus ambitieuses, ni même d’une majorité d’entreprises canadiennes. Qui son gouvernement défend-il ici à Copenhague ? », a-t-il martelé.

« Les résultats sont similaires partout à travers le pays, d’une province à l’autre. Les Canadiens sont clairement unis sur cette question, et malgré cela, le gouvernement continue de faire la sourde oreille et d’ignorer leurs préoccupations quant aux changements climatiques », affirme pour sa part le Dr. Rick Smith, directeur général de Défense Environnementale.

Les représentants de la société civile canadienne réunis à Copenhague souhaitent encore que le gouvernement Harper comprendra le message des Canadiens et changera sa position de négociation. « Le Canada doit faire sa part, comme tous les autres pays industrialisés et riches », réclame Dale Marshall de la Fondation David Suzuki.

« Le Premier ministre Harper a tout faux non seulement quant à l’opinion publique, mais il sous-estime aussi la capacité des Canadiens à faire face à ces défis. Des mesures et des lois musclées vont stimuler l’innovation et mener le Canada vers une nouvelle économie verte », a fait valoir Tzeporah Berman de Power Up Canada.
 
Ce sondage web a été réalisé du 30 novembre au 2 décembre 2009 auprès d'un échantillon représentatif de 1502 Canadiens(es), âgé(e)s de 18 ans ou plus et pouvant s'exprimer en français ou en anglais. À l'aide des données de Statistique Canada, les résultats ont été pondérés selon le sexe, l’âge, les régions, la langue parlée à la maison, la scolarité et la présence d’enfants dans le ménage afin de rendre l'échantillon représentatif de l'ensemble de la population à l’étude. Un échantillon probabiliste de cette taille présenterait une marge d’erreur maximale de ±2,53%, 19 fois sur 20.

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Les résultats détaillés sont disponibles à cette adresse : http://equiterre.org/docs/RapportEquiterre_FR.ppt.

Source :

Tzeporah Berman
PowerUP Canada
604-313-4713

Jennifer Foulds
Environmental Defence
(416) 323-9521 ext. 232
(647) 280-9521

Marie-Eve Roy
Équiterre
Copenhague
+45 416 33 795

Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
Montréal
514-605-2000

Dale Marshall
Fondation David Suzuki
Copenhague
+45 2936 3145

Hannah McKinnon
Climate Action Network Canada
Copenhague
+45 2553 6081

Réaction d’Équiterre au projet de règlement fédéral sur les émissions des véhicules légers

Montréal, le 10 décembre 2009 - Equiterre tient à saluer l'impulsion donnée à la politique climatique canadienne par le Président Obama et la ministre de l'Environnement, Lisa Jackson. Équiterre rappelle que le Québec a déjà adopté des normes similaires pour les véhicules, normes qui entreront en vigueur dès le premier janvier 2010 sur le territoire québécois. Cette annonce avait d'ailleurs été accueillie froidement par le gouvernement Harper.

Par ailleurs, Équiterre souligne que les normes qui encadreront les émissions des véhicules en Amérique du Nord au cours des prochaines années seront toujours, en 2017, inférieures aux normes en vigueur en Europe en 2008 (5,1 l / 100 km) et en 2012 (4,4 l / 100 km). En ce sens, des réductions beaucoup plus importantes sont envisageables dans les parcs automobiles québécois, canadiens et américains, et il y a encore beaucoup de place pour du leadership dans le domaine des transports et de l'aménagement du territoire en Amérique du Nord.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 poste 303
514-605-2000

Fossiles du jour : un tour du chapeau pour le Canada !

Copenhague, Danemark, 9 décembre 2009 - Peu de pays ont connu le déshonneur de se voir décerner trois récompenses fossiles consécutives, mais le Canada continue de viser le plus bas en ne laissant pas un jour passer sans gagner un Fossile du jour. Ce « prix » est décerné aux pays qui bloquent les négociations au Sommet des Nations unies sur le climat, par une coalition qui regroupe les 400 plus grandes ONG environnementales du monde.

Alors que nous en sommes au troisième jour des négociations, le Canada et la Croatie se partagent la première place du Fossile du Jour pour avoir milité dans un groupe de travail contre l’utilisation de l’année 1990 comme année de référence. Le Canada refuse encore et toujours de mesurer ses émissions par rapport à l’année 1990, pourtant acceptée de manière internationale comme l’année de référence, et favorise plutôt le choix d’une année de référence « plus contemporaine », comme l’a fait valoir un négociateur senior lors d’une rencontre ouverte. Est-ce que la volonté du Canada de nier le passé pourrait avoir quelque chose à voir avec le fait que les émissions de l’industrie canadienne des sables bitumineux ont plus que doublé depuis 1990 ? Ou alors est-ce simplement dans le but de donner un air plus ambitieux à son minuscule objectif de 3% ?

Le Canada a récemment balayé du revers de la main les récompenses de « Fossile de l'année » qu'il a gagnés en 2007 et 2008. Mais malgré une détermination du gouvernement à vouloir rester mauvais élève, la majorité des Canadiens continue d'espérer que le Canada en aura assez de gagner ces récompenses et acceptera enfin de s'asseoir à la table des négociations.

Le Climate Action Network Canada-Réseau action climat Canada est une coalition nationale regroupant plus de 50 organisations environnementales, confessionnelles, de développement, syndicales, autochtones, de santé et de jeunes, engagée à faire une réalité des mesures sur le changement climatique prises par le Canada.


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Source :
Hannah McKinnon
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Sommet des Nations unies sur le climat- des experts disponibles pour commentaires

Copenhague, le 8 décembre 2009 - Le Sommet des Nations unies sur le climat est maintenant commencé, à Copenhague au Danemark. Les pays sont rassemblés au Danemark pour conclure une entente sur le climat. La semaine prochaine, plus de 100 chefs d’état et de gouvernement seront sur place, témoignant de l’intérêt pour une entente juste, ambitieuse et légalement contraignante.

Différents membres de Réseau Action Climat Canada sont disponibles pour commentaires et analyses, au Canada et ici à Copenhague. Parmi les porte-parole : des experts sur les différents aspects des négociations, des directeurs généraux et des scientifiques qui sont tous aptes à commenter les négociations.

Une liste complète des porte-parole est disponible. Les porte-parole peuvent aussi être contactés via les personnes ci-bas. Pour des demandes d’entrevue, merci de contacter :
 
Hannah McKinnon
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De nouvelles données fédérales confirment la fin de l’aide à l’électricité renouvelable

COPENHAGUE, le 9 décembre 2009 – Le Premier ministre Stephen Harper sera le seul chef d’État du G-7 à se présenter à Copenhague sans programme national majeur pour soutenir les énergies renouvelables. De nouvelles données provenant de Ressources Naturelles Canada[1] révèlent que le soutien du gouvernement fédéral se terminera en janvier 2010.

Cette initiative a eu beaucoup de succès et a donné lieu à la création d’énergie propre et de nouveaux emplois dans toutes les provinces; elle a également contribué de manière importante à la croissance de la production d’électricité à partir de sources renouvelables au Canada.
La décision du gouvernement de ne pas reconduire le Programme écoÉNERGIE pour l’énergie renouvelable (ni d’investir dans un autre programme pour offrir une aide significative aux énergies renouvelables) indique que le gouvernement fédéral n’a aucun plan pour offrir un soutien quelconque aux projets liés aux énergies renouvelables en 2010.

« Des projets pour la production de 11 000 mégawatts (MW) attendent une réponse d’un programme conçu pour 4 000 MW : il est assez clair que les quelques dollars restants sont déjà réservés », a dit Tim Weiss, directeur de la Politique d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique de l’Institut Pembina. « Au rythme actuel, l’aide fédérale à l’électricité renouvelable va effectivement se terminer ce mois-ci. » (Voir le Tableau 1 ci-dessous.)

Depuis plusieurs mois, il était clair que ce programme prendrait fin prématurément[2], mais le gouvernement n’a fait aucun signe permettant de croire qu’il avait l’intention de renouveler ou de consolider ses engagements antérieurs en faveur des énergies renouvelables. En revanche, les États-Unis ont mis au point un marché d’investissements très intéressant sur le plan des énergies renouvelables et où les États-Unis surpassent le Canada 14 contre 1 si on compare les dépenses par habitant dans les budgets de 2009[3].

« Alors que l’industrie des énergies renouvelables du Canada se trouve en pleine croissance et qu’elle crée des emplois tout en offrant des avantages environnementaux de longue durée, le moment est mal choisi par le gouvernement fédéral pour se retirer", a dit Steven Guilbeault d’Équiterre. "Ces nouvelles données fédérales sont une autre illustration de ce qui fait que le Canada reste en arrière ici, à Copenhague. »
En 2007, le gouvernement annonçait le Programme écoÉNERGIE pour l’électricité renouvelable, doté d’un budget de 1,48 milliard de dollars pour une période de plus de 14 ans]. En comparaison, le gouvernement fédéral a alloué cette année 1,5 milliard de dollars à l’énergie nucléaire (650 millions en 2009) et à la capture et au stockage du carbone liés au charbon (850 millions de dollars en cinq ans dans le Fonds pour l’énergie propre).

« Alors que la réduction des émissions de GES devient de plus en plus urgente, le gouvernement choisit de subventionner la pollution plus tôt que de la réduire, ajoute Virginie Lambert-Ferry Greenpeace Canada. Les sables bitumineux continuent de recevoir des milliards en subventions de ce gouvernement, tandis que les énergies renouvelables sont laissées en plan. »
Le Canada a la possibilité de produire au moins 20 pour cent de son électricité à partir de la seule énergie éolienne – un exploit que le Danemark a accompli au cours des années 2000. Combinée à d’autres énergies renouvelables comme la biomasse, les petites centrales hydroélectriques et la géothermie, il faut que l’électricité renouvelable joue un rôle de première importance dans la réalisation de la promesse du gouvernement de produire, d’ici 2020, 90 pour cent de l’électricité du Canada à partir de sources sans émission de GES. L’Institut Pembina a diffusé une fiche de renseignements qui met en lumière bon nombre des avantages que l’énergie éolienne peut fournir au Canada.

La fiche d’information de l’Institut Pembina, L’énergie éolienne, rétablir les faits, est disponible en français et en anglais à l’adresse suivante : http://www.pembina.org/pub/1943

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Pour information :
Tim Weis
Directeur, Politique des énergies renouvelables et de l’efficacité
L’Institut Pembina
À Ottawa: 613-601-6519

Marie-Ève Roy, coordonnatrice des communications
Équiterre
À Copenhague + (45) 4163 3795

Virgine Lambert-Ferry
Greenpeace Canada
À Copenhague + (45) 5265 5662

Hannah McKinnon, coordonnatrice des communications
Réseau action climat Canada
À Copenhague + (45) 2553 6081

Tableau 1 : Intérêt suscité par le Programme écoÉNERGIE pour l’électricité renouvelable (graphique réalisé à partir de données de Ressources Naturelles Canada)

img

[1] http://www.ecoaction.gc.ca/ecoenergy-ecoenergie/power-electricite/index-eng.cfm
[2] « Le projet a eu beaucoup de succès. Nous prévoyons avoir épuisé les fonds environ un an et demi plus tôt que prévu, ce qui préoccupe beaucoup le milieu de l’énergie éolienne. » L’honorable Lisa Raitt, ministre des Ressources naturelles, Comité parlementaire sur les ressources naturelles (23 april 2009).
[3] http://pubs.pembina.org/reports/canada-v-us-investment-in-re-ee-backgrounder.pdf

Sommet des Nations unies sur le climat- des experts disponibles pour commentaires

Copenhague, le 8 décembre 2009 - Le Sommet des Nations unies sur le climat est maintenant commencé, à Copenhague au Danemark. Les pays sont rassemblés au Danemark pour conclure une entente sur le climat. La semaine prochaine, plus de 100 chefs d’état et de gouvernement seront sur place, témoignant de l’intérêt pour une entente juste, ambitieuse et légalement contraignante.

Différents membres de Réseau Action Climat Canada sont disponibles pour commentaires et analyses, au Canada et ici à Copenhague. Parmi les porte-parole : des experts sur les différents aspects des négociations, des directeurs généraux et des scientifiques qui sont tous aptes à commenter les négociations.

Une liste complète des porte-parole est disponible. Les porte-parole peuvent aussi être contactés via les personnes ci-bas. Pour des demandes d’entrevue, merci de contacter :
 
Hannah McKinnon
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Danemark: +45 2553 6081
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Éveline Trudel-Fugère
Canada
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Michael Bernard
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Premier jour du Sommet de Copenhague : premier fossile du jour pour le Canada

Le Canada remporte un prix citron pour son refus de négocier dans le cadre de la rencontre sur le climat

Copenhague, le 7 décembre 2009 -  Le Canada a reçu le prix du “Fossile du jour” en ce premier jour des négociations. Ce prix, donné aux pays qui bloquent ou nuisent à l’avancée des pourparlers des Nations unies sur le climat, est remis quotidiennement par une coalition de plus de 400 organisations non gouvernementales.
Le Canada s’est mérité ce prix étant reconnu et craint pour son inébranlable engagement à ne rien faire et à maintenir son attitude de blocage dans ces négociations. Le ministre de l’Environnemment, M. Jim Prentice, lors d’un discours prononcé à Montréal vendredi dernier, a d’ailleurs affirmé que le Canada ne « se laisserait pas influencer par la vague Copenhague » ( traduction libre).
S’il y a un pays de ce côté de la planète qui aurait grandement besoin d’être influencé, c’est bien le Canada. Depuis qu’il a annoncé son objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 3 % sous les niveaux de 1990, le gouvernement Harper a constamment refusé d’adopter toute loi ou règlement pour commencer à réduire ses émissions, en particulier celles du secteur des sables bitumineux, dont les émissions ne cessent de croître. « Non seulement le Canada a les pires performances de tous les pays industrialisés, mais en plus ils nous disent qu’ils vont s’en tenir à ce piètre bilan », affirme Steven Guilbeault d’Équiterre.
“C’est un jour que je n’aurais pas pensé vivre, celui où l’Afrique du Sud a des cibles de réduction plus ambitieuses que celles de la province de l’Alberta, dont les émissions ne cessent de croître en raison du pétrole sale”, explique Richard Vincent de WWF Afrique du Sud. L’Afrique du Sud vient tout juste d’adopter une cible de réduction de 34% d’ici à 2020. De son côté, l'Alberta à un objectif d'ici 2020 équivalent à des réductions d’environ 15 % à 20 % de leur scénario actuel.
Le Canada a remporté plusieurs de ces prix, dont le Fossile de l’année en 2007 et en 2008. Le monde espère que le Canada considère avoir reçu suffisamment de ces prix, et qu’il est maintenant prêt à négocier.

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Source :
Marie-Eve Roy
Équiterre- Copenhague
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Éveline Trudel-Fugère
Équiterre- Montréal
514-605-2000


 Sondage Léger Marketing – Équiterre


 Près de 3 Québécois sur 4 croient que le gouvernement canadien n’en fait pas assez dans le dossier des changements climatiques


Montréal, le 4 décembre 2009 – Les citoyens du Québec sont convaincus que le dossier des changements climatiques ne fait pas partie des priorités du gouvernement canadien. En effet, interrogés par la firme Léger Marketing pour le compte d’Équiterre à quelques jours du Sommet de Copenhague, 71% des Québécois ont indiqué que le Canada « n’en faisait pas assez » pour lutter contre les changements climatiques.
 
« Ce ne sont pas seulement les groupes environnementaux qui veulent que le gouvernement fédéral en fasse plus en matière de changements climatiques mais bien une forte majorité des Québécois », explique Hugo Séguin, coordonnateur choix collectifs chez Équiterre. «  Le Canada fait partie des 10 plus grands émetteurs de gaz à effet de serre du monde, un titre peu reluisant avouons-le. Il est temps que Monsieur Harper écoute et réponde aux inquiétudes de la population sur la question des changements climatiques », a-t-il ajouté.
 
Rappelons que le Canada s’est donné un objectif de réduction des émissions de CO2 de seulement 3% d’ici 2020 sous les niveaux de 1990, l’objectif le plus bas parmi les pays industrialisés, et qu’aucune loi ou réglementation n’est présentement mise en place pour parvenir à cet objectif.
 
La question a été posée par la firme Léger Marketing pour le compte d’Équiterre du 23 au 25 novembre 2009, dans le cadre d’un sondage web, auprès d'un échantillon représentatif de 1008 Québécois(es), âgé(e)s de 18 ans ou plus et pouvant s'exprimer en français ou en anglais. À l'aide des données de Statistique Canada, les résultats ont été pondérés selon le sexe, l’âge, les régions, la langue parlée à la maison, la scolarité et la présence d’enfants dans le ménage afin de rendre l'échantillon représentatif de l'ensemble de la population à l’étude. Un échantillon probabiliste de cette taille présenterait une marge d’erreur maximale de ±3,09%, 19 fois sur 20.


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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000

Nomination de Michel Labrecque à la tête de la STM

Montréal, le 3 décembre 2009 - Équiterre accueille favorablement la nomination de Michel Labrecque comme président de la Société de Transport de Montréal. « Monsieur Labrecque a une longue feuille de route comme gestionnaire et défenseur du transport en commun. Il était le candidat idéal pour le poste », a déclaré Sidney Ribaux, co-fondateur et coordonnateur général d’Équiterre. « Le conseil d’administration de la STM a toujours été composé d’élus et de représentants des citoyens; je vois d’un très bon oeil que l’on nomme, parmi ceux-ci, une personne de très grande compétence ».

Dans le contexte de l’adoption de réduction des gaz à effet de serre les plus ambitieux d'Amérique du Nord par le premier ministre Charest, la STM doit être au coeur du développement du transport en commun et de la mise en application sans délai du plan de transport de Montréal.

Équiterre suivra ce dossier attentivement dans les prochains mois.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
514-522-2000 poste 303

Discours de Michael Ignatieff sur les changements climatiques

Montréal, le 26 novembre 2009 – Équiterre salue le retour du Parti libéral du Canada dans le débat sur la position canadienne en matière de lutte aux changements climatiques. Pour Équiterre, la proposition de mettre en place une cible contraignante de réduction de gaz à effet de serre pour le Canada «semblable à celles de la moyenne des pays développés» (-16% à - 23%) est déjà mieux que la proposition des conservateurs (-3%). Équiterre salue particulièrement la volonté du Parti libéral d’utiliser l’année de référence 1990, «pour ne pas pénaliser ceux qui ont pris de l’avance comme le Québec et le Manitoba», contrairement au gouvernement conservateur qui s’entête toujours à utiliser l’année de référence 2006.
 
Équiterre souligne aussi la reconnaissance par le Parti libéral des actions hâtives de certains secteurs économiques lors de la mise en place d’un système de plafonnement et d’échange de crédits de carbone. Le Parti libéral propose un système qui permettra notamment la mise à l’encan des crédits et qui inclura tous les grands secteurs émetteurs, dont l’industrie des sables bitumineux.

Équiterre partage la vision de Monsieur Ignatieff sur le fait que le Canada doit se démarquer sur la scène internationale dans l’aide apportée aux pays du Sud dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques.

Équiterre croit maintenant que le réel défi réside à forcer le gouvernement Harper à adopter une vision semblable. L’organisme surveillera de près les prochaines propositions et projets de loi en ce sens.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
514-522-2000 poste 303


Le Parlement canadien en faveur d'une position forte à Copenhague

Ottawa, le 24 novembre 2009 - Le Parlement canadien a envoyé un message clair pour indiquer son désaccord avec la stratégie du gouvernement fédéral minoritaire actuel en matière de changements climatiques. Lors d’un vote qui a eu lieu aujourd’hui portant sur une motion du Bloc Québécois, visant à prendre une position plus ambitieuse dans le cadre du Sommet des Nations Unies sur les changements climatiques à Copenhague, les trois partis de l’opposition ont voté en faveur de la motion, avec un vote de 137 pour à 124 contre.

Ce résultat arrive moins d’une semaine après la divulgation d’un sondage qui révèle que plus de 75 % des Canadiennes et Canadiens sont embarrassés par le manque de leadership du gouvernement actuel relativement aux changements climatiques.
 
« Le gouvernement fédéral doit prendre en considération cette motion s’il veut affirmer qu’il représente les Canadiennes et les Canadiens à Copenhague », affirme Graham Saul de Réseau action climat Canada. « La majorité de la Chambre des communes croit que nous devons prendre des mesures plus musclées sur les changements climatiques, ce qui correspond à la pensée de la majorité des Canadiennes et des Canadiens qui sont du même avis. »

La motion du Bloc recommande que le Canada se rende à Copenhague avec une position qui englobe les trois points suivants :

1. La diminution de 25 % en cible absolue des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 d’ici 2020.

2. La nécessité de limiter la hausse des températures de la planète en-deçà de 2° C par rapport aux niveaux de l’ère préindustrielle.

3. L’appui aux pays en développement dans leurs efforts de réduction de gaz à effet de serre et d’adaptation aux changements climatiques.

Ces trois éléments intégrés dans le mandat de négociation des représentants officiels du gouvernement changeraient considérablement la perception mondiale où le Canada est perçu comme un frein à l’avancée des pourparlers.

« Avec seulement quelques semaines à faire, ce vote rappelle au monde qu’il y a du leadership au Canada de la part de la majorité de nos députés et qu’ils comprennent l’importance du prochain sommet sur les changements climatiques », selon Steven Guilbeault d’Équiterre. « Nous devons rappeler à notre gouvernement actuel que son travail consiste à nous représenter, et qu’il a l’obligation d’écouter. Il est possible de conclure un accord juste, ambitieux et ayant force de loi à Copenhague, et notre gouvernement a l’obligation morale de démontrer qu’il souhaite y parvenir. »

Du 7 au 18 décembre, tous les yeux seront rivés sur Copenhague alors que plus de 60 chefs d’États seront réunis à Copenhague afin d’en arriver à un accord.

Jusqu’à maintenant, le premier ministre Harper affirme qu’il n’assistera pas aux négociations.

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Pour les médias et les possibilités d’entrevues, veuillez communiquer avec :

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Eveline Trudel-Fugère
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Climate Action Network Canada - Réseau action climat Canada est une coalition à l’échelle nationale composée de plus de 50 organisations environnementales, religieuses, de développement, syndicales, autochtones, de santé et de jeunes, engagées à faire en sorte que le Canada fasse des mesures en matière de changements climatiques une réalité.Pour obtenir des renseignements, veuillez visiter : www.climateactionnetwork.ca


Objectif de réduction d’émissions de gaz à effet de serre
Québec se donne la cible la plus élevée du continent


Montréal, le 23 novembre 2009
- Le Premier ministre Charest a annoncé aujourd’hui l’objectif de réduction des émissions de GES du Québec, soit 20 % d’ici 2020, sous les niveaux de 1990. Des groupes environnementaux du Québec et d’ailleurs au pays, soit Défense environnementale, Équiterre, Fondation David Suzuki, Institut Pembina et Vivre en ville, constatent que cette cible correspond à celle de l’Union Européenne et constitue pour le moment la cible la plus ambitieuse en Amérique du Nord. Pour ces groupes, « le Québec demeure un leader en Amérique du Nord, ce qui est d'autant plus important devant l'inaction de plus en plus affirmée du gouvernement fédéral canadien, dont la cible n’est que de  - 3%, la plus basse des pays industrialisés.

« Alors que la science commande des réductions entre -25 % et -40 % sous 1990 d’ici à 2020, nous pensons par ailleurs qu’il est possible d’aller encore plus loin et d’en faire plus dans le contexte actuel. Nous travaillerons avec le gouvernement du Québec et le reste de la société civile afin de proposer des pistes d’action et des mesures additionnelles pour bonifier les objectifs du Québec », ajoutent-t-ils.

Aussi, les groupes comptent collaborer pleinement à la réalisation du plan d’action qui devra suivre au cours des prochains mois. Les transports, l’énergie et l’aménagement du territoire représentent les secteurs où il faut agir en toute priorité. En ces domaines, le Québec doit opérer un virage et rompre avec ses vieux réflexes.

Une obligation de cohérence
« Alors que le secteur des transports représente près de 40 % des émissions de GES au Québec, la première chose à faire, c’est de retourner le projet Turcot à la table à dessin », font valoir les groupes basés au Québec. Tel que prévu à l’heure actuelle, ce projet signifie l’ajout de dizaines de milliers de voitures de plus sur l’échangeur Turcot et l’augmentation de la congestion sur l’Île de Montréal. Pour assurer la cohérence, le gouvernement du Québec doit repenser complètement ce projet, notamment en augmentant et en améliorant les infrastructures de transport collectif et en diminuant la circulation automobile sur les grands axes de la Métropole, comme le réclame la Ville de Montréal.

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Pour des entrevues :

Défense environnementale
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Fondation David Suzuki
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Forest Ethics
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Institut Pembina
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613-762-7449

Vivre en ville
Christian Savard
418-456-0592

Motion du Bloc Québécois sur le Sommet de Copenhague
Réaction d'Équiterre

Montréal, le 20 novembre 2009 - Le Parlement débat aujourd'hui d'une motion qui présente les éléments essentiels à une participation constructive du Canada à la conférence de Copenhague : une cible de réduction (25% sous les niveaux de 1990) qui répond aux indications de la communauté scientifique internationale, une reconnaissance de la limite maximale de la hausse de la température moyenne du globe à moins de 2 degrés C et une reconnaissance de la responsabilité financière du Canada à l'égard des pays en développement victimes des changements climatiques.

Ce débat est important, puisqu'il permettra aux parlementaires d'isoler le gouvernement minoritaire de Stephen Harper et de se dissocier complètement de son attitude corrosive et négative en matière de lutte aux changements climatiques.

Pour Équiterre, ce gouvernement ne doit pas se voir octroyer par les parlementaires la légitimité de parler au nom des Canadiens et des Québécois sur cette question fondamentale. C'est pourquoi Équiterre encourage tous les députés libéraux et néo-démocrates à appuyer la motion du Bloc Québécois au cours du débat aujourdhui et au moment du vote prévu lundi prochain.

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Source :
Marie-Eve Roy
Équiterre
514-378-0232

Le milieu des affaires québécois s’engage pour une société durable, moderne et prospère

Les travaux de la Commission parlementaire portant sur les cibles québécoises de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2020 se sont conclus la semaine dernière. Il appartient maintenant au gouvernement du Québec de déterminer cette cible par décret, avant la tenue de la Conférence de Copenhague qui se tiendra dans quelques semaines. Équiterre et le CPEQ croient utile de réitérer leur vision novatrice portant la convergence entre développement économique et promotion de l’environnement, deux thématiques qui aujourd’hui se renforcent mutuellement.

Récemment, plus de 700 entreprises de partout sur la planète, et notamment de tous les pays du G20, ont signé le « Communiqué de Copenhague », une initiative du Prince Charles et de l’Université de Cambridge. Cette déclaration demande à la communauté internationale d’adopter «une entente robuste et ambitieuse» lors du Sommet des Nations unies sur le climat à Copenhague en décembre prochain. Interpellé, le Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ) a joint sa voix à ce mouvement, faisant ainsi la démonstration que le milieu des affaires québécois fait preuve de leadership et que la vielle dichotomie qui existait entre environnement et économie n’a plus sa place dans la société d’aujourd’hui. Une économie prospère doit dorénavant passer par une prise en compte des questions environnementales en général et de celle des changements climatiques en particulier.

En plus d’en appeler à une entente, le « communiqué de Copenhague » demande notamment que l’ensemble des pays de la planète établissent un plafond d’émissions de GES afin d’obtenir des réductions à l’échelle mondiale de 50 à 85 % d’ici 2050 sous les niveaux de 1990. Les signataires précisent également que  «… nous comprenons qu’un consensus émerge autour d’un objectif visant à limiter la hausse de la température moyenne de la planète à 2° C par rapport aux niveaux préindustriels et que ceci nécessitera que les émissions mondiales atteignent un pic pour commencer à décliner rapidement au cours de la prochaine décennie ».

Le CPEQ a pris connaissance du dernier rapport du GIEC et recommande que des réductions substantielles soient réalisées pour respecter l’objectif global du 2° C. D’ailleurs, les entreprises membres du CPEQ sont résolument engagées dans la lutte aux changements climatiques et poursuivent leurs efforts dans ce sens.

Des efforts équitables
Le Québec réclame depuis plusieurs années, et avec raison, une équité quant à la mise en place du système fédéral de plafonnement et échanges de droits d’émissions. Il convient notamment de reconnaître les efforts de réduction du secteur manufacturier québécois qui a réduit ses émissions de GES de 7,1% depuis 1990 et, à l’inverse, que les secteurs qui ont beaucoup participé à l’augmentation des GES au Canada soient mis à contribution.

Or, cette équité doit également se refléter dans la mise en œuvre du plan québécois. Puisque la contribution du secteur des transports est de l’ordre de 40% aux émissions de gaz à effet de serre, Équiterre et le CPEQ sont d’avis que le secteur des transports doit demeurer la priorité du gouvernement. CPEQ et Équiterre reconnaissent que des mesures ont déjà été prises dans le secteur du transport et que d’autres initiatives devront être mises de l’avant. Il sera essentiel de -favoriser l'entretien et la modernisation du parc québécois de véhicules, notamment la mise au rancart et l’entretien des véhicules devenus vétustes et polluants et leur remplacement par des véhicules ou des modes de transport plus « verts » qui émettront moins de GES. Il sera aussi nécessaire, dans le secteur du transport, d'investir dans d'autres mesures de modernisation et de planification pour atteindre des réductions importantes à long terme comme la gestion du transport et la modernisation des infrastructures requises, les véhicules à efficacité énergétique accrue, les moteurs hybrides, les moteurs électriques, l’électrification des transports, l’offre de transports collectifs, l’aménagement du territoire, ainsi que l’utilisation de carburants de rechange lorsque la technologie le permettra. Il est donc essentiel d’investir dès à présent dans les programmes de recherche et innovation pour permettre le développement de technologies éco-énergétique. technologies de l’information aussi jouer un rôle important pour éviter ou réduire les déplacements.

La mise en œuvre de la cible québécoise devra donc tenir compte des efforts de réduction déjà entrepris dans plusieurs secteurs industriels québécois ainsi que des plus grands gains à réaliser afin de réduire nos émissions de gaz à effet de serre de manière efficace à des coûts raisonnables.

D’ailleurs, le « communiqué de Copenhague », appuyé par le CPEQ et salué par Équiterre, précise que l’entente adoptée en décembre prochain devra inclure :

  • des plans de croissance économique faible en émissions de carbone de la part des pays en voie de développement ;
  • des mesures de marché, comme la bourse du carbone, robustes et appuyées par des politiques publiques bien articulées ;
  • et un mécanisme pour le développement propre bonifié ainsi ’un cadre d’adaptation et un mécanisme de financement pour aider les pays et les populations les plus pauvres à s’adapter aux impacts des changements climatiques.

Les entreprises ont déjà compris l’importance d’agir. Le milieu des affaires est prêt à poursuivre ses efforts pour faire face aux changements climatiques qui constituent la plus grande menace collective à laquelle nous sommes confrontés, mais en même temps une occasion des plus prometteuses pour faire du Québec une société durable, moderne et prospère , compte tenu des spécificités de sa structure économique.

Hélène Lauzon, présidente du Conseil patronal de l’environnement de Québec
Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d’Équiterre

Des idées pour des fêtes responsables et solidaires

Montréal, le 17 novembre 2009 - Équiterre et le Chantier de l’économie sociale proposent aux citoyens de célébrer Noël de façon responsable et de gâter leurs proches sans sacrifier leurs valeurs sociales et environnementales. « L’impact écologique et économique d’une fête comme Noël est énorme. En Ontario seulement, on calcule qu’il y a plus de 23 kilomètres carrés de papier d’emballage qui est jeté lors de la fête de Noël. S’ajoute à cela les déplacements en voiture, l’énergie utilisée pour l’éclairage décoratif, les décorations, les sapins, etc. », explique Amélie Ferland, chargée de projet en communications chez Équiterre. « Pourtant, il y a moyen de fêter tout en consommant moins et mieux, et en respectant l’environnement », ajoute-t-elle.
 
« Les citoyens ne savent parfois pas par où commencer pour réduire l’impact environnemental et monétaire de la période des fêtes. C’est pourquoi nous tentons de leur fournir des trucs pratiques et de les diriger vers des entreprises d’économie sociale près de chez eux », explique Jacques Hérivault, responsable des communications au Chantier de l’économie sociale. « La période de Noël devrait être synonyme de partage et de solidarité et non pas une fête de la consommation ».

Des idées pour un Noël responsable
« Il ne faut pas hésiter à tenter des variantes créatives pour fêter Noël autrement. Cela a toujours un bel effet sur les convives et contribue à rendre l’événement encore plus spécial et inoubliable », affirme la porte-parole d’Équiterre. Le site Internet d’Équiterre présente une foule d’idées de cadeaux écologiques, équitables et solidaires; des suggestions d’échanges de Noël sans magasinage ; des trucs pour décorer et emballer autrement, ainsi que des conseils pour recevoir à la maison de façon responsable : www.equiterre.org/noel. « Noël est un moment idéal pour partager ses valeurs de générosité et de solidarité, mais aussi pour rappeler à vos proches que votre complicité n’est pas directement proportionnelle à la grosseur des cadeaux échangés », rappelle Madame Ferland.

Achetons solidaire
Sur le site Internet www.economiesocialequebec.ca, vous dénicherez une panoplie d’idées-cadeaux provenant d’entreprises collectives et sans but lucratif. Que ce soit pour l’envoi de cartes de vœux, pour l’organisation solidaire de vos fêtes de bureau ou pour offrir un cadeau à valeur ajoutée, plusieurs produits et services vous sont proposés par des entreprises d’économie sociale. Il est aussi possible de consulter le tout nouveau site Internet www.achetersolidaire.com consacré uniquement aux produits et services des entreprises d’économie sociale du Québec.

Comme le mentionne Jacques Hérivault, « dans le contexte économique actuel, l’achat de produits locaux est un geste concret pour soutenir une économie de proximité. Encourager les entreprises d'économie sociale et choisir des produits certifiés équitables, c'est également contribuer au développement d'une économie plus juste, durable et au service des collectivités ».

Pour consulter la page spéciale du Chantier de l’économie sociale sur Noël :
www.economiesocialequebec.ca

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Les visuels des campagnes sont disponibles sur demande.

Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 poste 303
Cell : 514-605-2000
etfugere@equiterre.org
www.equiterre.org

Jacques Hérivault
Chantier de l’économie sociale
(514) 899-9916 poste 236
Cell : (514) 992-5603
jacques.herivault@chantier.qc.ca
www.chantier.qc.ca

 

Sables bitumineux
Une décision imminente de Québec ouvrirait la porte au pétrole des sables bitumineux de l’Alberta

Québec, le 12 novembre 2009 – Alors que le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs s’apprêterait à donner le feu vert à une composante du projet Trailbreaker, Équiterre et Nature Québec demandent à la ministre Madame Line Beauchamp de soumettre le projet à une enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).
En mai dernier, et malgré une vive opposition de résidents de Dunham, la Commission de protection du territoire agricole autorisait l’usage de terres à des fins autres qu’agricoles pour la construction d’une station de pompage sur l’oléoduc Montréal-Portland, une composante essentielle à la réalisation du projet Trailbreaker.
 
Par ailleurs, la direction de la Montérégie du MDDEP est à analyser une demande d’autorisation de Pipe-lines Montréal ltée., requise pour la réalisation de son projet en vertu de l’article 22 de la Loi sur la qualité de l’environnement. D’autres composantes de ce projet seront aussi vraisemblablement autorisées de façon isolée.
De l’avis des co-demandeurs, le processus actuel d’autorisation à la pièce des diverses composantes du projet Trailbreaker ne permet pas de bien en saisir les enjeux et d’en évaluer les impacts. Selon Hugo Séguin    , coordonnateur aux Choix collectifs d’Équiterre, « seule une enquête indépendante du BAPE donnerait au gouvernement du Québec les éléments nécessaires à une prise de décision éclairée ». Christian Simard, directeur général de Nature Québec, ajoute qu’« un débat doit être entrepris sur la raison d’être de ce projet dans le contexte énergétique québécois que l’on connaît et pour évaluer les répercussions que ce projet pourrait avoir sur le bilan québécois des émissions de gaz à effet de serre ».
M. Séguin d’Équiterre s’étonne de voir le gouvernement du Québec dire une chose et s’apprêter à faire son contraire « Le gouvernement du Québec dit vouloir être un leader en énergies renouvelables et en même temps, il pourrait autoriser la venue au Québec d’un pétrole hautement polluant1. On doit faire preuve de cohérence et ne pas se faire complices de la destruction environnementale qui se passe en Alberta ».

Rappelons que le projet Trailbreaker de la société Enbridge prévoit l'envoi de plus de 200 000 barils par jour (b/j) de pétrole provenant des sables bitumineux de l’Alberta vers Montréal-Est. Une partie de ce pétrole, environ 80 000 b/j, pourrait y être raffiné et le reste serait acheminé à Portland dans l’état du Maine via l’oléoduc Montréal-Portland qu’exploite Pipe-lines Montréal ltée.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
514-522-2000 poste 303


 
1 Les émissions de GES du cycle de vie complet d’un baril de pétrole (du puits aux roues) sont de 10 % à 40 % plus élevées pour un pétrole provenant des sables bitumineux que pour un pétrole de source conventionnelle. Cette différence est mesurée aux étapes d’extraction, de valorisation et de raffinage.

 


Agence internationale de l’énergie - WEO 2009
Réaction d’Équiterre : le Québec mal outillé pour faire face à un choc pétrolier

" Le rapport 2009 de l’AIE sur les perspectives énergétiques mondiales confirme que tout est en place pour une nouvelle flambée des prix du pétrole dès la reprise économique en 2010

Les taux de déclin des grands champs de pétrole conventionnel sont tellement élevés et les découvertes de nouveaux champs importants tellement rares, que l’approvisionnement mondial risque de ne pas répondre à la demande au sortir de la crise. En 2030, l’AIE estime qu’il faudra trouver l’équivalent de six fois la production de l’Arabie Saoudite pour répondre à la demande de 105 mbl/j.

Alors qu’augmentent les prix du pétrole et que se posent de grandes questions de disponibilité, il est peu  rassurant de voir les investissements colossaux que nous faisons dans l’augmentation de la capacité routière, alors que nous saignons déjà notre économie en achetant pour 13 à 15 $G par année de pétrole à l’étranger. L’entêtement du gouvernement du Québec à augmenter l’offre autoroutière, notamment à travers le projet Turcot dans la région de Montréal, ne fera qu’empirer cette situation.

Nous avons tout à gagner en nous attaquant à la dépendance au pétrole au Québec. L’investissement dans les transports collectifs et actifs, le réaménagement de nos milieux de vie pour plus de proximité avec les services, la famille et les emplois sont quelques exemples de créneaux porteurs de qualité de vie et d’emplois durables qui en émergeront ".

Consulter la fiche technique préparée par Équiterre >>>

Pour consulter le rapport de l'Agence internationale de l'énergie: http://www.iea.org/index_info.asp?id=854

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Hugo Séguin, coordonnateur aux choix collectifs d’Équiterre et co-auteur du document « Pour un Québec libéré du pétrole en 2030 », est disponible pour des entrevues.

Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
514-522-2000 poste 303


LE CANADA À BARCELONE : PAS UN BON JOUEUR

Barcelone, le 6 novembre 2009 – Cette semaine, pendant les négociations internationales sur le climat à Barcelone, le Canada a joint sa voix à celle des États-Unis pour dire au reste du monde qu’il souhaite qu’une éventuelle entente sur le climat soit moins ambitieuse, moins contraignante et moins équitable.
« Le Canada a changé son discours. Plutôt que promettre encore et encore de sévir contre les pollueurs, il dit maintenant qu’il va punir les gens les plus pauvres au monde, alors qu’il œuvre pour bloquer une entente ambitieuse sur le climat », explique Steven Guilbeault d’Équiterre. « Si c’est cela que le ministre Prentice veut dire quand il affirme qu’il ne compte pas être « un bon joueur » dans les négociations, alors les écosystèmes de la planète sont en grave danger », ajoute-t-il.
« C’est évident que le gouvernement canadien agit pour les intérêts de l’Alberta et de l’industrie des sables bitumineux », explique Graham Saul de Réseau action climat Canada. « Les négociateurs canadiens ne font que mettre des bâtons dans les roues », ajoute-t-il.
Malgré tout, l’optimisme demeure. Les éléments nécessaires à la conclusion en décembre à Copenhague d’une entente équitable, ambitieuse et légalement contraignante sont toujours sur la table. La science souligne que tout accord doit impérativement limiter la hausse globale des températures à 2 degrés Celsius, et que les émissions globales doivent atteindre un pic en 2015, tel que stipulé dans le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat.
L’entente devra aussi prévoir du financement de la part des pays développés pour l’adaptation de même que des efforts équitables de réduction des émissions de la part des pays en voie de développement.
« Le Canada a encore le temps de tenir les promesses qu’il fait depuis des années », affirme Dale Marshall de la Fondation David Suzuki. « Cela implique de mettre en place des règlements basés sur les plus solides connaissances scientifiques disponibles, pour lutter contre les changements climatiques, », conclut-il.
« Le gouvernement canadien a prouvé qu’il n’a pas l’intention d’être un bon joueur dans ces négociations d’une importance cruciale. Il sait pourtant très bien ce qui doit être fait pour arriver à une entente à Copenhague : s’atteler à la tâche et se donner un plan d’action ambitieux pour lutter contre les changements climatiques », explique Virgine Lambert Ferry de Greenpeace Canada.

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Les Canadiens suivants sont à Barcelone et disponibles pour commenter.
Graham Saul, Climate Action Network Canada,
gsaul@climateactionnetwork.ca
+34 633 234 130

Dale Marshall, David Suzuki Foundation, dmarshall@davidsuzuki.org
+1 613-302-9913

Steven Guilbeault, Équiterre, guilbeault@equiterre.org 
+34 693-100-875

Virginie Lambert Ferry
+34 608-446-885
 
Pour des entrevues, merci de contacter :

 
Hannah McKinnon
hmckinnon@climateactionnetwork.ca
(w) 613-241-4413 (c) 613-276-7791
or
Marie-Ève Roy, Équiterre, mroy@equiterre.org
+34 644 545 704
 
Pour plus d’information et pour les communiqués de presse :
www.climateactionnetwork.ca
www.climatenetwork.org


Voter pour gagner!
Des citoyens inspirants pour le climat

Montréal, 5 novembre 2009 – Équiterre donne le coup d’envoi du 2e volet de sa campagne annuelle de sensibilisation au transport écologique, le Concours cocktail transport. Les participants qui, selon le jury, ont proposé les meilleures photos et vidéos pour encourager à se transporter autrement, sont maintenant au ballottage : les citoyens sont invités à voter pour leurs concepts favoris d’ici le 17 novembre au www.equiterre.org/cocktail afin de courir la chance de gagner un an de transport écolo. Ils sont aussi invités à expliquer les raisons qui les poussent à utiliser un autre moyen que la voiture solo pour se déplacer.

Faire de l’exercice et réduire son stress

Interrogés sur les raisons qui les poussent à se transporter autrement, les participants ont répondu que réduire les émissions de gaz à effet de serre (85 %) constitue leur première motivation. Faire de l’exercice sans aller au gym (76 %), éviter le stress lié à la rage au volant et à la course aux stationnements (65 %) et économiser de l’argent pour de belles vacances et autres plaisirs (60 %) sont des avantages fort populaires. Suivent de près la liberté et la rapidité procurées par le vélo (51 %), les bons livres lus et les petits roupillons dans les transports en commun (48 %) ainsi que les pensées inspirées par la marche du matin. Les modes de transport privilégiés sont la marche (91 %), les transports en commun (81 %), le vélo (67 %) et le covoiturage (37 %).

Le citoyen, agent multiplicateur

« Le transport est la première source de gaz à effet de serre au Québec, chaque citoyen peut donc faire beaucoup pour protéger le climat », rappelle Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint et co-porte-parole du concours. « Même ceux qui ont déjà des habitudes de transport écologique peuvent aller plus loin en sensibilisant leur entourage à l’importance et aux avantages de réduire l’utilisation de la voiture solo. En plus, le transport actif et collectif a des avantages collatéraux, comme se garder en forme, par exemple. C’est faire une pierre plusieurs coups ! », ajoute le co-porte-parole du concours qui participera pour une 14e année au Sommet des Nations Unies à Copenhague et qui prend part cette semaine aux discussions de l’ONU sur le climat.

La créativité au service du climat

Les participants ont pu être inspirés par Roadsworth, artiste de rue engagé et co-porte-parole du concours, qui a lui-même réalisé deux performances d’art visuel, dont l’une lors de la journée En ville sans ma voiture, dont la toile est exposée au Centre Eaton. « Je trouve important de mettre mon talent et ma créativité au service de causes comme le transport écologique », explique Roadsworth. « Comme membre du jury, j’ai pu évaluer plus d’une cinquantaine de concepts originaux et inspirants soumis par des citoyens », ajoute-t-il, en avouant avoir eu de la difficulté à choisir.

Les candidats au ballottage pour la meilleure photo sont Raul Dario Acosta pour ses créations intitulées « Déplacements verts » et « Voyage en liberté », ainsi que Félix Amyot pour « Dans sa robe blanche…». Pour le volet vidéo, le jury a reconnu la créativité de  Louis-Philip Pontbriand pour « Révolutionner le transport urbain », de Pierre Turgeon pour « Écolo-Rigolo » et de Stéphane Groleau pour « Facile… pas facile »!

Félicitation à Claude Paterson, résident du Plateau Mont-Royal à Montréal, qui a remporté le premier tirage d’un an de transport écolo.

L’employé motivé et les incitatifs au bureau

Déjà, plus d’une cinquantaine de citoyens se sont inscrits au volet Employé motivé, s’engageant ainsi à faire la promotion du concours au bureau (95 %) et à encourager leurs employeurs à mettre en place des incitatifs pour favoriser le transport écologique (70 %). Les incitatifs les plus populaires sont l’installation de supports à vélo sécuritaires (43 %), la remise de billets pour l’utilisation des transports collectifs (36 %), le télé-travail et les horaires flexibles (34 %) et l’installation de douches ou casiers pour faciliter les déplacements actifs (30 %).

Équiterre remercie tous ses partenaires dans le cadre du concours, dont l’Agence métropolitaine de transport, la Société de transport de Montréal, le Groupe Pages jaunes, Cyberpresse et MétéoMédia.

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Pour télécharger les visuels du concours, des photos en haute résolution, des témoignages de citoyens inspirants et les vidéos : www.equiterre.org/promouvoir_le_concours.

Pour voir les photos/vidéos au ballottage : http://www.equiterre.org/transport/concours/photos_videos

Certains candidats sont disponibles pour des entrevues.

Source :

Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
Tél. : 514-522-2000, poste 303
Cell. : 514-605-2000


Un autre fossile du jour pour le Canada ! 2 en 2 !

(Barcelone, Espagne)  Le 3 novembre 2009 – Au cours de la dernière ronde des négociations des Nations Unies sur les changements climatiques, avant le sommet historique de Copenhague qui aura lieu en décembre, le Canada a été identifié comme étant le pays le plus destructeur dans les discussions aujourd’hui par un réseau de plus de 400 organisations non gouvernementales internationales. Le Réseau action climat international a accordé la première place du prix du « fossile du jour » au Canada pour avoir bloqué et retardé ces négociations primordiales.

En contraste total avec les hommes en complet gris qui remplissent les salles du centre des congrès des Nations Unies, les prix du « fossile du jour » sont décrits comme étant « ce que vous pouvez vivre de plus amusant aux Nations Unies ». Annoncés au milieu de la consternation et de la déception face à l’inaction des gagnants, les prix d’aujourd’hui ont été présentés à :

1re place : le CANADA, un pays qui apparaît régulièrement sur le ‘tableau des gagnants du fossile’, remporte un prix ce soir pour la première place du prix « fossile du jour » pour avoir affirmé dans la rencontre informelle de ce matin sur l’adaptation qu’il « n’envisagerait pas que l’on traite des pertes et des dommages [causés par les conséquences des changements climatiques] dans le cadre des objectifs sur l’adaptation ». Il a également omis de mentionner où on devrait aborder cette question; il a plutôt soulevé des soupçons sur le fait qu’il préférerait que la question soit complètement retirée de la table.

Il y aura des dommages importants causés par les conséquences inévitables des changements climatiques contre lesquels une adaptation n’est pas, ou n’est plus, une option – comme l’élévation du niveau de la mer, l’invasion d’eau salée dans les aquifères ou la désertification. Des millions de moyens de subsistance dans les pays en développement sont menacés par de telles conséquences.

« Un accord conclu à Copenhague qui ne reconnaît pas que de telles conséquences existent et qui n’inclut pas des dispositions énergiques pour traiter de ces conséquences signifierait que les personnes les plus vulnérables de la planète, à savoir celles pour qui le financement d’adaptation n’est pas disponible, seraient laissées en dehors de l’accord », de dire Mark Fried d’Oxfam Canada.

2e place : ex aequo entre les États-Unis, historiquement le pays le plus grand émetteur de gaz à effet de serre, et l’Arabie Saoudite, le premier exportateur de pétrole au monde.

Les États-Unis ont remporté un « fossile du jour » en raison de récentes déclarations de la délégation américaine selon lesquelles ils ne croient pas qu’il soit important de s’y conformer. Pour le Réseau action climat international, de tels propos tenus par les États-Unis nuisent à la tenue d’un processus de négociation productif, particulièrement à la lumière de la proposition sur 'l’engagement et l’examen’ des États-Unis. En effet, les États-Unis proposent que chaque pays exprime et fasse valoir chacune de ses actions, plutôt que de viser des engagements contraignants pour un effort collectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

L’Arabie Saoudite a reçu le prix du « fossile du jour » pour avoir exprimé son inquiétude lors de la rencontre du groupe de discussion « Vision partagée » selon laquelle on leur demande de faire plus que leur juste part dans une entente climatique à Copenhague.

Tel que le démontre l’analyse de l’Agence internationale de l’énergie rendue publique à Bangkok, même si les revenus de la vente de pétrole des vingt prochaines années de l’OPEP étaient quelque peu moins importants dans le cadre d’un scénario de réduction à 450 ppm que sous un scénario inchangé, ces revenus seraient quand même environ quatre fois plus élevés que ce qu’ils ont été au cours des vingt dernières années. Les pays où les peuples subissent déjà les conséquences des changements climatiques sont en droit de se demander à qui, en fait, on demande de faire plus que sa juste part.

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Les Canadiens suivants sont à Barcelone et disponibles pour commentaires :
 
Graham Saul, Réseau action climat Canada, gsaul@climateactionnetwork.ca
+34 633 234 130

Dale Marshall, Fondation David Suzuki, dmarshall@davidsuzuki.org
+34 633-200-991

Steven Guilbeault, Équiterre, guilbeault@equiterre.org 
+34 693 100 875

Virginie Lambert-Ferry, Greenpeace Canada, vlambert@greenpeace.org 
+34 608 446 885
 
Contact pour les médias :

Hannah McKinnon
hmckinnon@climateactionnetwork.ca
(b) 613.241.4413 ou (c) 613.276.7791
 
Karen Palmer
karenp@oxfam.ca
(b) 613.237.5236 ou (c) 613.240.3047


Vente d’Énergie Nouveau-Brunswick à Hydro-Québec
Réactions d’Équiterre et du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick

Frédéricton / Montréal, le 29 octobre 2009 – Équiterre et le Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick estiment que la vente des actifs d’Énergie Nouveau-Brunswick à Hydro-Québec pourrait s’avérer bénéfique au plan de l’amélioration de la qualité de l’air – notamment dans la Baie des Chaleurs – ainsi qu’en matière de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.

En plus des deux centrales thermiques dont on annonce la fermeture, les deux organisations pressent Hydro-Québec de fermer également les deux grandes centrales de Belledune et de Coleson Cove, les plus problématiques au plan environnemental. Rappelons que l’entente ne prévoit que la possibilité pour Hydro-Québec de fermer l’une ou l’autre de ces deux centrales d’une capacité conjointe de 1436 MW, sans lui en faire obligation.

“Shutting down all coal and oil plants in New Brunswick would be a good news for the environment”, a affirmé David Coon du Conseil de conservation du Nouveau-Brunswick. “Shutting them all down would lead New Brunswick to reduce its GHG by 25 % below 1990 levels as well as reduction in hazardous air pollutant of 37 % for the Chaleur/Gaspé area”, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, si les deux organisations estiment que les  surplus à court terme d’Hydro-Québec devraient pouvoir permettre d’honorer les obligations de fourniture d’énergie au Nouveau-Brunswick, elles indiquent clairement que les nouveaux besoins énergétiques des deux provinces devraient être comblés par des programmes beaucoup plus ambitieux d’efficacité énergétique, de même que, si nécessaire, par des énergies renouvelables à faible impact.

Finalement, les deux organisations souhaitent la tenue rapide d’une discussion publique plus large sur toute la question de l’intégration potentielle des réseaux énergétiques du Nord-Est du continent. « Il est temps d’avoir une discussion ouverte et franche sur cette question », ajoute Steven Guilbeault d’Équiterre. Les deux organisations notent aussi à cet égard l’absence de véritables discussions à ce sujet au Québec, y compris lors de la présentation du plan stratégique d’Hydro-Québec il y a quelques semaines en commission parlementaire.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
etfugere@equiterre.org

David Coon
Conseil de conservation Nouveau-Brunswick
506-458-8747

Présentation du mémoire d’Équiterre aux consultations particulières
Faire d’une pierre deux coups par la réduction de la dépendance au pétrole

Montréal, le 27 octobre 2009 – Équiterre a fait valoir les avantages d’une vision réconciliant environnement et économie aujourd’hui devant la Commission des Transports et de l’Environnement. Dans le cadre de la présentation de son mémoire sur les cibles de réduction de gaz à effet de serre du Québec d’ici 2020, Équiterre a fait valoir que cette vision devrait se traduire par une réduction de la dépendance au pétrole pour le Québec.

Équiterre estime ainsi que le Québec peut, et doit se fixer une cible totale de réduction ambitieuse d’au moins 25%, à l’horizon 2020. Cette cible serait constituée d’un objectif de réduction des émissions domestiques d’au moins 20% par rapport à leurs niveaux de 1990 et d’une portion achetée sur les marchés étrangers et dans les pays en développement.

« La consommation de pétrole est responsable de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre du Québec. De plus, le pétrole des prochaines années sera dispendieux, beaucoup plus dispendieux en fait que ce qu’indique le gouvernement du Québec dans son document d’orientation », explique Monsieur Séguin. « Une diminution de notre dépendance est souhaitable pour l’économie québécoise et l’environnement », conclut-il.

L’organisme estime que l’opposition entre environnement et économie n’a plus court aujourd’hui et que cette vision est tout à fait inadaptée aux réalités économiques, énergétiques et environnementales actuelles. « L’imposition d’objectifs en matière de GES devrait être présentée comme une opportunité pour la population québécoise et non pas comme un sacrifice, tel qu’il est proposé présentement », a expliqué Hugo Séguin, coordonnateur aux choix collectifs d’Équiterre devant la Commission. 

Plusieurs pays comme la Grande-Bretagne, la Corée, la Chine ou les États-Unis ont déjà effectué des transformations importantes au niveau de leur économie en investissant massivement dans les énergies renouvelables pour se diriger vers une économie sobre en carbone.

« Une cible de réduction de 25% est une cible réaliste et atteignable, qui protègera et renforcera l’économie du Québec en diminuant sa dépendance au pétrole, en plus de répondre aux indications de la communauté scientifique internationale. En adoptant une telle cible, le Québec continuerait à faire preuve d’un véritable leadership en matière de lutte aux changements climatiques », explique de son côté Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d’Équiterre.

Le transport, talon d’Achille du Québec
Pour Équiterre, il faudra viser une diminution du kilométrage parcouru par le parc automobile québécois ainsi qu’un transfert modal vers le cabotage et le transport ferroviaire du transport des marchandises par camion. «  Le transport est véritablement notre talon d’Achille au Québec. Alors qu’il s’agit de notre première source de GES, le Gouvernement du Québec continue d’encourager la construction d’infrastructures routières complètement dépassées, comme l’échangeur Turcot, qui augmenteront le trafic autoroutier, au lieu d’investir dans les transports collectifs », explique Hugo Séguin. Il souligne aussi l’importance de soutenir l’électrification d’une partie des flottes institutionnelles, commerciales et professionnelles et d’abandonner l’utilisation du mazout léger dans la chauffe pour réduire les GES du Québec.

Finalement, Équiterre recommande l’implantation rapide d’un marché du carbone par le Québec, notamment avec l’Ontario, qui aurait préséance sur une éventuelle réglementation fédérale et protégerait l’ensemble du secteur industriel québécois d’un traitement fédéral inéquitable. Équiterre estime que les fonds recueillis grâce à la vente de permis d’émissions, ainsi qu’une hausse dès le prochain budget du niveau de la redevance sur les hydrocarbures, permettraient d’effectuer les investissements nécessaires à l’atteinte des objectifs de réduction de -25% tel que proposé par Équiterre.

Pour consulter le mémoire « Québec, vision 2020 : Faire d’une pierre deux coups par la réduction de la dépendance au pétrole » >>>

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
514-522-2000 #303


Suivez l’équipe d’Équiterre vers Copenhague
Nouveau blogue sur les changements climatiques

Montréal, le 26 octobre 2009 - À moins de 41 jours avant le Sommet des Nations unies sur les changements climatiques à Copenhague, où sera négocié les suites du Protocole de Kyoto, Équiterre met en ligne un nouvel outil d’échange et d’information sur les enjeux de cet événement historique. Le blogue  « Équiterre vers Copenhague » sera un lieu de partage d’idées et d’outils d’action.

« Ce qui va se passer à Copenhague est vraiment déterminant. Nous avons voulu créer ce blogue pour que les citoyens soient informés, et surtout, pour qu’on puisse ensemble agir pour faire pression sur le gouvernement Harper. La position actuelle du gouvernement ne représente pas ce que la majorité des citoyens veulent », explique Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d’Équiterre, qui participera pour une quatorzième année aux négociations internationales qui se tiendront en décembre prochain. «  Nous avons aussi besoin de l’appui des citoyens Canadiens, et j’espère qu’ils seront plusieurs à échanger avec nous pour faire bouger les choses », ajoute-t-il.

« Nous espérons que ce blogue jouera un rôle de guichet d’information où les citoyens pourront fouiller et s’informer sur les enjeux de ce sommet et sur les meilleurs moyens d’agir », précise de son côté Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre, qui sera aussi sur place. « Notre équipe est présente à chacune des grandes discussions et celle de Copenhague est particulièrement importante. S’il y a un moment où il faut agir pour les changements climatiques, c’est bien cet automne », ajoute-t-il.

« Des discussions en commission parlementaire sur les objectifs de réduction de gaz à effet de serre du Québec, en passant par les rencontres préparatoires de Barcelone pour Copenhague, nous tenterons de couvrir et de s’intéresser à tout ce qui passe avant et pendant le Sommet de Copenhague en décembre en matière de changements climatiques », ajoute Hugo Séguin, coordonnateur des Choix collectifs chez Équiterre.

Le blogue recensera les différentes initiatives et campagnes proposées aux citoyens; dressera un portrait des positions des différents pays et des intentions du Québec et du Canada; résumera l’actualité en lien avec les changements climatiques; donnera des pistes d’actions concrètes aux citoyens, et rapportera ce qui se dira et se passera en direct de Copenhague en décembre.

Pour suivre et participer au blogue: www.equiterre.org/copenhague

Équiterre est un organisme à but non lucratif qui s’est donné pour mission de contribuer à bâtir un mouvement de société en incitant citoyens, organisations et gouvernements à faire des choix écologiques, équitables et solidaires.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 #303
514-605-2000

 


LA GRANDE CACOPHONIE DE HARPER SUR LE CLIMAT

Montréal, le 24 octobre 2009 - Dans le cadre du mouvement planétaire pour le climat qui se déroulait dans 177 pays, des centaines de personnes se sont regroupées à la Place des festivals à Montréal. Portant un masque de Stephen Harper et équipés d’instruments de musique traditionnels ou inventés, ils y ont interprété une grande cacophonie de 350 secondes, digne des positions et actions du gouvernement Harper sur la question des changements climatiques.

L’écosociologue Laure Waridel, le cinéaste Hugo Latulippe, Sidney Ribaux d’Équiterre, Karel Mayrand de la Fondation David Suzuki, Virginie Lambert Ferry de Greenpeace et Jérome Normand d’ENvironnement JEUnesse, entre autres, étaient sur place pour manifester leur mécontentement face aux prises de position du Gouvernement Harper dans le dossier des changements climatiques.

« J’ai la conviction que le gouvernement canadien ne reflète pas du tout l’opinion de la majorité des citoyens de ce pays sur l’enjeu des changements climatiques. On sait maintenant qu’il y a quelques jours, à Bangkok, les délégations de 130 pays en développement ont quitté la table des négociations des Nations Unies pour ne plus entendre un seul mot de la position rétrograde du Canada. Quelle honte pour nous tous ! Je pense qu’il est de notre responsabilité de clamer notre solidarité envers les peuples du G77. Il est temps de dire, comme montréalais, comme québécois et comme canadiens, que nous sommes tous engagés, individuellement et collectivement, au côté de nos sœurs et de nos frères du reste du monde, pour lutter contre la position de notre propre gouvernement », a déclaré Hugo Latulippe lors de l’événement.

« C’est que le temps presse! Selon des scientifiques du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC) les humains ont jusqu'à 2015 pour stabiliser leurs émissions de gaz à effet de serre afin d’éviter l'effet d'emballement qui s’annonce catastrophique. Dans les pays les plus pauvres, on compte déjà plusieurs millions de réfugiés climatiques. Bien que les populations du Sud soient responsables de seulement 30% des émissions de gaz à effet de serre, elles en subissent 80% des impacts. Il est donc urgent que le Canada prenne ses responsabilités. Il ne reste que 43 jours avant le début du Sommet de Copenhague », explique Laure Waridel, porte-parole des Journées québécoises de la solidarité internationale. Elle propose d’ailleurs à tous les citoyens de porter sur leurs vêtements un rond de tissus vert d’ici au Sommet de Copenhague en décembre pour démontrer leur appui à la lutte aux changements climatiques.

La Cacophonie de Stephen Harper sur le climat avait lieu simultanément dans trois autres villes soit Québec, Chicoutimi et Sutton. Cette activité était une initiative de plusieurs groupes environnementaux dont l’AQLPA, le Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale, ENvironnement JEUnesse, Équiterre, la Fondation David Suzuki, Greenpeace, Nature Québec et QuébecKyoto dans le cadre du mouvement planétaire 350.org.

Pourquoi 350?
Le chiffre 350 est symbolique puisqu’il signifie le nombre en parties par million, du seuil limite de CO2 dans l’atmosphère toléré par notre planète selon l´avis des scientifiques. Dans moins de 43 jours, les leaders du monde entier se réuniront à Copenhague, au Danemark, afin de préparer un nouveau traité mondial sur la diminution des émissions. Toutefois le traité dans son état actuel ne correspond pas à la gravité de la crise climatique car il ne passe pas le test du 350.

Pour voir des photos et visionner des vidéos de l’événement : www.equiterre.org/copenhague

Pour obtenir de l’information sur les 4600 initiatives organisées à travers le monde et à travers le Québec: 350.org.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000

Catherine Vézina
Greenpeace
514-212-5749

Jérôme Normand
Environnement JEUnesse
514-577-3016

Hugo Séguin d’Équiterre élu président du Réseau Action climat Canada

Montréal, le 22 octobre 2009 - Hugo Séguin, coordonnateur aux Choix collectifs chez Équiterre a été élu président du conseil d’administration du Réseau Action climat Canada. Il s’agit d’un réseau pancanadien composé de plus de 60 organisations engagées à prévenir une dangereuse perturbation du système climatique par l’être humain, à protéger la viabilité de l’environnement et la santé publique, tout en défendant des principes de transition équitable, d’équité et de justice sociale.

Au cours des quinze dernières années, Hugo Séguin a œuvré dans les milieux gouvernementaux et financiers à Ottawa, Québec et Montréal. Il a réalisé des études en affaires internationales à la Norman Paterson School of International Affairs (Ottawa) et en science politique à l’Université de Montréal. Entre 2003 et 2007, Hugo a mis sur pied l’équipe des communications d’Équiterre et celle des changements climatiques, qui travaillera entre autres à l’adoption, puis au suivi de la mise en œuvre du Plan d’action québécois sur les changements climatiques. Son engagement l’a mené à participer aux conférences des Nations unies sur les changements climatiques.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
etfugere@equiterre.org

Faire d’une pierre, deux coups : améliorer notre économie et lutter contre les changements climatiques en se libérant de notre dépendance au pétrole
 
 
Montréal, le 14 octobre 2009 – « Se libérer de notre dépendance au pétrole d’ici 2030 ». C’est la proposition que fait aujourd’hui Équiterre au gouvernement du Québec et à toute la société québécoise. Dans son document « Pour un Québec libéré du pétrole en 2030 », Équiterre analyse les perspectives pétrolières internationales, la dynamique de consommation québécoise et les impacts socio-économiques, stratégiques et environnementaux de la dépendance au pétrole du Québec. Alors que s’est terminée une longue période de pétrole à bon marché,  Équiterre propose plusieurs grands chantiers afin de protéger l’économie du Québec et du même souffle, de lutter contre les changements climatiques tout en augmentant la qualité de vie et la compétitivité de la société québécoise. Pour Équiterre, on ne peut plus opposer économie et environnement : les deux vont de pair. C’est d’ailleurs cette vision que présentera dans quelques semaines Équiterre à la commission parlementaire portant sur les cibles québécoises de réduction d’émissions de gaz à effet de serre, à l’horizon 2020.
 
L’or noir sera de plus en plus convoité et rare
À l’heure actuelle, quelque 85 millions de barils de pétrole sont consommés par jour (mbl/j) et les scénarios les plus conservateurs prévoient que la demande mondiale s’établira à quelque 106 mb/j en 2030. « D’ici 2030, pour compenser le déclin des champs pétroliers et de combler la hausse de la demande, notamment dans les pays en développement, il faudrait découvrir et/ou mettre en exploitation l’équivalent de six fois la production actuelle totale de l’Arabie Saoudite », explique Hugo Séguin, coordonnateur Choix collectifs d’Équiterre. « À défaut, l’offre et la demande seront équilibrées par une hausse des prix beaucoup plus élevée que les scénarios des grandes agences internationales, qui prévoient déjà un prix du baril à plus de 100$ d’ici 2015 ».
 
La fin du pétrole à bon marché
« La plupart des analystes s’entendent pour dire que l’ère du pétrole à bon marché est bel et bien révolue. Pour limiter les conséquences sur l’économie québécoise et pour assurer notre sécurité énergétique, il est primordial que le Québec s’engage à réduire sa dépendance au pétrole, qui aura d’ailleurs coûté plus de 15 milliards de dollars en 2008. Il faut protéger notre économie, conserver une partie de plus en plus importante des sommes colossales exportées chaque année hors de nos frontières pour se procurer du pétrole, restructurer notre économie et la rendre plus efficace, plus concurrentielle», explique Hugo Séguin, coordonnateur aux choix collectifs d’Équiterre.
 
Le Québec : en mauvaise posture
En plus de peser très lourdement sur la balance commerciale québécoise, la dépendance du Québec au pétrole est particulièrement risquée du point de vue stratégique. Deux secteurs névralgiques sont particulièrement vulnérables : les transports et l’agriculture (dépendants à 98% et 67% respectivement). Un éventuel problème d’approvisionnement du Québec, un petit joueur sur les marchés mondiaux, placerait la société dans une situation précaire au plan de la sécurité énergétique.
 
Réduire la dépendance au pétrole pour réduire les GES
Se libérer de la dépendance au pétrole est non seulement souhaitable sur les plans économique et stratégique, mais a aussi l’avantage de s’attaquer à la principale source de gaz à effet de serre au Québec. « Pour nous, il est primordial que la réduction de notre dépendance au pétrole soit au coeur des plans du gouvernement dans la foulée des consultations publiques sur les objectifs de réduction des émissions de GES qui s’amorceront bientôt », ajoute de son côté Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d’Équiterre.
 
De grands chantiers pour un Québec nouveau en 2030
Équiterre propose, entre autres, de revoir l’aménagement urbain pour permettre à la majorité des familles québécoises de combler leurs besoins en produits et services essentiels à moins de 500 mètres de leur résidence. L’organisme souhaite aussi que 80% des Québécois disposent d’une alternative abordable et attrayante à la voiture solo d’ici 2030 et favoriser les circuits courts et l’achat local pour ramener à 500 km la distance moyenne parcourue par les aliments dans nos épiceries. «  Nous sommes conscients qu’il s’agit d’un défi de taille, mais c’est un défi réalisable et surtout essentiel pour bifurquer du cul-de-sac dans lequel nous sommes engagés, tout en augmentant la qualité de vie des Québécois », ajoute-t-il.
 
Pour un Québec libéré du pétrole en 2030
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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 #303
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Cocktail-bénéfice d’Équiterre : plus de 400 convives réunis au Centre CDP Capital

Montréal, le 8 octobre 2009 – Le cocktail-bénéfice annuel d’Équiterre a attiré plus de 400 personnes hier au Parquet du Centre CDP Capital, à Montréal, soit deux fois plus de participants que l’an dernier. Sous la présidence d’honneur de MM. Claude Lafleur, chef de la direction de La Coop fédérée, Guy Lamarre, vice-président, Québec, chez SITQ, et Michel Labrecque, président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal, l’événement a permis d’amasser plus de 95 000 $ pour les projets de l’organisme.

Équiterre a pour but de contribuer à bâtir un mouvement de société en incitant citoyens, organisations et gouvernements à faire des choix écologiques, équitables et solidaires. La soirée-bénéfice du 7 octobre se voulait l’occasion de resserrer les liens entre urbains et ruraux, dans une perspective de développement durable.

« Bien que les bureaux d’Équiterre soient situés à Montréal et à Québec, notre action vise aussi les populations hors des grands centres urbains. Le réseau d’Agriculture soutenue par la communauté, qui relie les citadins mangeurs aux producteurs des régions agricoles, en est un bel exemple », explique Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre. « De plus, que nous habitions la ville ou la campagne, les grands enjeux socio-environnementaux comme les changements climatiques et la souveraineté alimentaire nous concernent tous », ajoute-t-il.

Équiterre tient à remercier les quelque 150 organisations représentées à cet événement et qui manifestaient du même coup leur appui à la mission de l’organisme.

Pour plus d’informations sur l’organisme : www.equiterre.org

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Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
Tel. : 514-522-2000 #303
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Soutenir son fermier de famille même en hiver pour l’économie locale et l’environnement!

Montréal, le 8 octobre 2009 - Équiterre invite les Québécois à s’approvisionner, pendant tout l’hiver, de viandes et légumes locaux cultivés dans le respect de l’environnement grâce au réseau d’Agriculture soutenue par la communauté (ASC). Les citoyens partenaires encouragent ainsi l’économie locale et reçoivent un panier de légumes toutes les deux semaines, de novembre jusqu’à mars et de la viande sur demande, à un point de chute près de chez eux ou de leur lieu de travail.

Quinze fermes du réseau, coordonné par Équiterre, offriront des paniers à plus de 1300 partenaires de l’Estrie, de la Mauricie, de l’Outaouais, du Québec, de la Montérégie, de Montréal et des couronnes. La formule, qui réduit au maximum l’emballage, le transport et les intermédiaires, permet aux citoyens de recevoir des légumes racines et de conservation cultivés sans pesticides, tels les betteraves, carottes, courges d’hiver, patates, oignons, ail, et bien d’autres. Certaines fermes offrent même des endives, des germinations et pousses ainsi que leurs propres conserves à l’occasion.

«  Il s’agit d’une option vraiment intéressante pour se procurer des produits locaux et pour la plupart certifiés biologiques, qui sont souvent moins accessibles pendant l’hiver, tout en profitant d’un lien privilégié avec un agriculteur situé tout près et engagé dans une production saine », explique Isabelle Joncas, chargée du projet du réseau ASC chez Équiterre.

« Une formule comme l’ASC permet non seulement de favoriser le développement de l’agriculture biologique d’ici, mais aussi de réduire les émissions de CO2 associées au transport des aliments. Cela démontre bien l’importance de nos choix alimentaires pour l’environnement et la lutte aux changements climatiques », précise Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre. Une étude réalisée dans le sud de l’Ontario démontre qu’un kilogramme d’aliments importés produit 1,3 kg de CO2, alors que la même quantité d’aliments produits localement et vendus sur des circuits courts en produit 162 fois moins, soit 0,008 kg .

Le réseau d’Agriculture soutenue par la communauté a été implanté par Équiterre en 1996 pour appuyer les fermes du Québec dans leur initiative de mise en marché solidaire et pour sensibiliser la population aux bienfaits d’un système alimentaire écologique et solidaire. Cette initiative privilégie une alimentation plus saine, basée sur une nourriture fraîche et qualitative, cultivée selon les critères qui prévalent dans la certification biologique. Le réseau a ainsi permis, pendant l’été 2009, à 32 000 citoyens de 13 régions du Québec d’avoir le privilège d’être en lien direct avec l’une des 115 fermes membres de la formule.

Pour soutenir un fermier de famille et recevoir des paniers d’hiver, les citoyens n’ont qu’à consulter la liste des fermes sur le site Internet d’Équiterre au www.equiterre.org. Les citoyens  contactent ensuite directement la ferme participante qui livre le plus près de chez eux. Pour plus d’information, communiquez avec Équiterre au 514-522-2000 ou au 1-877-272-6656.

Équiterre s’est donné pour mission de contribuer à bâtir un mouvement de société en incitant citoyens, organisations et gouvernements à faire des choix écologiques, équitables et solidaires.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Tel : 514-522-2000 poste 303
Cell : 514-605-2000

Lettre ouverte


Changements climatiques :

Le Québec veut briller à Copenhague. Pourquoi pas aussi à Ottawa ?

Par Hugo Séguin, coordonnateur aux choix collectifs, Équiterre

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, mène présentement campagne sur la scène internationale pour faire reconnaître l’importance du rôle des états fédérés dans la lutte aux changements climatiques. Difficile de ne pas appuyer cette revendication légitime : après tout, plusieurs des mesures à mettre en place pour réduire les émissions de gaz à effet de serre relèvent de niveaux de gouvernement locaux et régionaux, et non des états centraux.

Au-delà de cette offensive internationale, appuyée notamment par la France, le gouvernement du Québec a également tout intérêt à investir la scène fédérale de façon beaucoup plus déterminée et y promouvoir sa vision dans le dossier des changements climatiques. Car là, aussi, se jouent nos intérêts. Et il serait avisé de s’y mettre, en ces temps d’élections fédérales appréhendées.

Le premier ministre dit chercher à infléchir la position canadienne en matière de politique climatique : « Nous allons continuer à pousser très fort pour que le gouvernement fédéral arrive avec une position qui est le reflet de ce que je crois être la bonne pour le Canada», disait-il encore cette semaine. S’il est difficile d’imaginer une position unique et gagnante pour l’ensemble du Canada – vue la disparité des intérêts économiques en jeu – on peut tout de même identifier ce que le Québec aurait à gagner d’une redéfinition de la position climatique canadienne, ici comme sur la scène internationale.

À cet égard, il faut comprendre que la vision environnementale du gouvernement fédéral – déterminée par la promotion du développement des sables bitumineux - nuit aux intérêts de provinces comme le Québec et l’Ontario, qui ont beaucoup à gagner à rendre leurs économies plus propres et moins énergivores, notamment par de solides politiques environnementales.

Ainsi, le gouvernement conservateur redirige une partie du soutien de l’État fédéral vers le secteur pétrolier de l’Ouest, notamment en matière de recherche et développement, au détriment des programmes d’aide au déploiement de formes d’énergie alternatives comme l’éolienne.

Aussi, le gouvernement fédéral s’apprête à mettre en place un nouveau cadre réglementaire destiné aux grands émetteurs industriels de gaz à effet de serre. Il est temps : le Canada, malgré des années d’études sous trois gouvernements, n’y est jamais parvenu. Par contre, les règles de fonctionnement de ce cadre n’auront rien de neutre et feront des gagnants et des perdants au sein de la structure industrielle canadienne. Malheureusement, il semble se dégager des officines fédérales une volonté de protéger la croissance des sables bitumineux de l’Alberta au détriment des secteurs industriels et manufacturiers. Si les pétrolières de l’Alberta ne font pas leur part, les industries du Québec et de l’Ontario devront faire plus que la leur. C’est du moins la lecture que fait le premier ministre McGuinty, qui ne se gêne pas pour demander des comptes au gouvernement fédéral et protéger les intérêts économiques de l’Ontario.

Finalement, en s’entêtant à ne pas fixer des cibles plus ambitieuses de réduction des émissions canadiennes de gaz à effet de serre, le gouvernement conservateur expose les exportateurs canadiens – et québécois - à d’éventuelles représailles de la part de plusieurs de nos grands partenaires commerciaux. L’Europe réfléchit présentement à la mise en oeuvre d’une taxe prélevée sur les importations de pays ne respectant pas leurs engagements internationaux en matière de lutte aux changements climatiques. Au Sénat américain, on étudie présentement le projet de Loi Waxman-Markey contenant des clauses commerciales punitives devant s’appliquer aux pays n’adoptant pas de mesures au moins équivalentes à celles qu’adopteront les Etats-Unis.

Le Québec n’est pas la seule province à voir ses intérêts menacés par la politique climatique du gouvernement fédéral. Avec la Colombie-Britannique, le Manitoba et l’Ontario, le Québec est membre du Western Climate Initiative, mis sur pied par le gouvernement de la Californie afin de prendre les devants en matière de lutte aux changements climatiques. Il serait temps que ces provinces, qui représentent plus des trois-quarts de la population et du PIB canadien, fassent clairement comprendre au gouvernement fédéral que sa position doit refléter leurs intérêts, et pas seulement ceux d’une province pétrolière comme l’Alberta.

Le gouvernement du Québec choisit donc d’aller porter son message sur la scène internationale. C’est bien. Il faudra bien que quelqu’un aille rappeler au reste du monde que le gouvernement fédéral n’est pas représentatif de la volonté de la très grande majorité des Québécois dans le dossier climatique. Mais encore faudrait-il aussi que l’on reconnaisse davantage l’importance des intérêts en jeu sur la scène canadienne. Le système politique fédéral doit sentir la pression. Et notamment en cette période pré-électorale.

La bourse Laure Waridel : coup de pouce pour la recherche citoyenne

Montréal, 5 octobre 2009 - Équiterre et la Caisse d’économie solidaire Desjardins lancent la deuxième édition de la bourse Laure Waridel visant à appuyer les étudiants québécois qui désirent réaliser des projets de diffusion de recherche liée à l’action environnementale et sociale.

Équiterre consacrera à cette bourse l’équivalent d’un dollar par membre (3 500 membres en 2009) et ce montant sera doublé par la Caisse d’économie solidaire Desjardins. « En 2010, 7 000 $ seront remis à un étudiant réalisant un projet de recherche-action-diffusion sur le commerce, l’alimentation, l’agriculture, la consommation, le transport, l’énergie, le bâtiment ou les changements climatiques », se réjouit Laure Waridel, co-fondatrice d’Équiterre, en précisant que le volet « diffusion » est un élément-clé cette année.
Les étudiants inscrits au baccalauréat ou à la maîtrise d’une université québécoise ou ayant gradué en 2009, ont jusqu’au 15 novembre 2009 pour présenter leur projet. Les conditions pour le dépôt d’un projet pour la bourse Laure Waridel sont disponibles à l’adresse suivante : www.equiterre.org/organisme/bourselaurewaridel.php

Un véritable levier pour la relève
« La bourse a été créée en 2008 afin de non seulement reconnaître la contribution exceptionnelle de Laure Waridel à l’avancement des enjeux environnementaux et sociaux promus par Équiterre, mais aussi d’encourager la diffusion de la recherche, dans la perspective d’un développement durable », rappelle Paul Ouellet, coordonnateur général de la Caisse d’économie solidaire.

La première boursière poursuit son projet
« En 2008, la première édition a permis de soutenir un projet de recherche fort pertinent sur les facteurs de succès de projets de mobilité durable. Dès sa première édition, on a pu constater que cette bourse peut réellement contribuer à l’avancement des connaissances », rappelle Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre. Dans le cadre de sa recherche à l’école Polytechnique de Montréal, Julie Guicheteau, étudiante à la maîtrise en ingénierie civile, spécialité environnement, s’intéresse aux facteurs de réussite permettant de mettre en place des projets favorisant le transport écologique. Le projet avance bien : elle a terminé la liste exhaustive des impacts environnementaux, sociaux et économiques du secteur de l’automobile ainsi qu’une définition complète de la mobilité durable. « Le fait de recevoir une bourse d’Équiterre, un organisme que j’aime et que je respecte, et d’avoir été choisie par mes pairs, des personnes impliquées et expertes en développement durable, m’a donné un regain de motivation pour aller au bout de mon projet », explique l’étudiante, heureuse d’avoir pu se consacrer à sa recherche sans soucis financiers.

Une vidéo de Laure Waridel et de la lauréate de 2008 ainsi que la description de son projet d’étude sont disponibles à cette adresse :
www.equiterre.org/organisme/premierebourselaurewaridel.php

Laure Waridel
Laure Waridel est une sociologue spécialisée en développement international et en environnement. Considérée comme l’une des pionnières du commerce équitable et de la consommation responsable au Québec, elle est l’auteure de L'EnVers de l’assiette et quelques idées pour la remettre à l’endroit et d’Acheter c’est voter : le cas du café. En 2005, elle a été admise au cercle des Phénix de l’environnement et nommée Personnalité de la semaine par La Presse/Radio-Canada. L’année suivante, elle était décorée Chevalier de l’Ordre de la Pléiade par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Madame Waridel a co-fondé Équiterre en 1993 et y a successivement été bénévole, employée, conférencière, porte-parole et présidente du conseil d’administration.

Équiterre
Équiterre contribue à créer un mouvement de société en incitant les citoyens, les organisations et les gouvernements à faire des gestes écologiques, équitables et solidaires (www.equiterre.org).

La Caisse d’économie solidaire Desjardins
Principale institution financière spécialisée en économie sociale au Québec, la Caisse d'économie solidaire Desjardins soutient plus de 2 700 coopératives et organismes sans but lucratif, et ce, grâce à l'épargne des citoyens et des organisations qu'elle conseille en matière d'investissement socialement responsable.
(www.caissesolidaire.coop)

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Source :
Éveline Trudel-Fugère
Équiterre
etfugere@equiterre.org
514-605-2000

Marie-Reine Roy
Caisse d’économie solidaire Desjardins
marie-reine.roy@cecosol.coop
514-916-195

 

Le Québec de 2020 : Au moins 20% plus efficace !

Montréal, le 1er octobre 2009 – Équiterre accueille avec enthousiasme l’annonce du gouvernement du Québec sur la tenue de consultations publiques afin de définir les cibles de réduction de gaz à effet de serre du Québec pour la période 2012-2020.

« La société québécoise doit saisir cette occasion pour se donner un objectif ambitieux d’au moins 20% sous les niveaux de 1990 et ainsi entreprendre la construction d’une économie basée sur l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, les transports collectifs et l’urbanisme durable », explique Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d’Équiterre.

Le Québec se fait déjà remarquer par de nombreux acteurs sur la scène internationale grâce à son implication soutenue dans le dossier des changements climatiques. « Plusieurs états admirent le plan d’action du Québec pour la période de Kyoto. Ils attendent maintenant de voir si nous allons aller au bout de notre ambition », ajoute M. Guilbeault. « Pour livrer la marchandise, il nous faudra atteindre nos objectifs de Kyoto et aller beaucoup plus loin pour 2020 ».

Le secteur des transports, qui compte pour 40% des émissions de GES, doit être au cœur de cette démarche. Plus particulièrement, le transport des personnes qui compte pour 80% des émissions du secteur. « Sortir du modèle urbain du tout-à-l’auto, n’a pas que des bénéfices en matière de GES. Cela nous permettra aussi de s’attaquer à notre dépendance au pétrole, qui non seulement nous coûte entre 15 et 20 milliards $ par année, mais nous place en position de vulnérabilité face à un approvisionnement international de plus en plus instable».

Le gouvernement devra être très attentif lors de cette consultation. L’ancien réflexe d’opposer économie et environnement, qui n’est pas étranger à certains fondements de la crise économique que nous vivons, ne doit pas revenir hanter les décideurs. Équiterre estime qu’il est temps de mettre en valeur les principes guidant les sociétés proactives qui répondent avec vigueur aux alertes de la science climatique.

Malgré le fait que le gouvernement fédéral veuille demeurer hors-jeu, Équiterre souhaite que le Québec continue d’assumer son leadership en Amérique du Nord. Le Québec doit suivre l’exemple des pays européens qui mettent sur la table un objectif de réduction de 20% et qui sont prêts à aller jusqu’à une réduction de 30% si les pays développés font des efforts substantiels. « Le Québec doit développer une économie responsable et prospère, tout en participant avec le reste du monde à l’aide aux pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques », selon Steven Guilbeault.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 #303
514-605-2000

 

Sommet des chefs d’état sur les changements climatiques de l’ONU
Où est Stephen Harper ?

New York, le mardi 22 septembre 2009 - La seule rencontre des Nations unies sur le climat à réunir les chefs d’état et de gouvernement du monde, et la plus importante rencontre de ce type à ce jour, avant le Sommet de Copenhague prend fin sans que le premier ministre du Canada n’y ait participé. M. Harper n’a pas assisté aux pourparlers, préférant déléguer son ministre de l’Environnement, M. Prentice, comme vis-à-vis à M. Obama, président des Etats-Unis, M. Gordon Brown, premier ministre de l’Angleterre et M. Hu Jintao, président de la Chine, pour ne nommer que ceux-là. Cela n’a pas empêché l’avancement des discussions, ni n’a freiné le leadership de plus en plus affirmé de l’Asie.

«  Où est M. Harper ? Pourquoi boude-t-il les Nations unies ? Il est pourtant ici à New York aujourd’hui. Je crois que cela démontre l’absence d’intérêt du premier ministre du Canada envers les changements climatiques », observe Steven Guilbeault d’Équiterre.

Obama déçoit un peu, mais Ban Ki-Moon se dit encouragé
Malgré que le président des États-Unis n’ait pas pris d’engagements concrets et chiffrés, il a somme toute été clair à l’effet que son pays était prêt à s’engager dans la lutte, et, bien que le travail à accomplir soit important, il est pour lui possible de faire de Copenhague un succès. « Nous avions espéré que M. Obama aille plus loin aujourd’hui. Bien qu’on doive reconnaître que son administration a fait plus dans les derniers mois que Bush n’en a fait pendant tout son mandat, il reste que le gouvernement américain n’a pas encore pris d’engagements chiffrés pour lutter contre les changements climatiques », rappelle Steven Guilbeault d’Équiterre.

La Chine et le Japon : de bons joueurs
Malgré tout, le coup d’envoi d’un automne crucial dans la lutte aux changements climatiques est donné. Déjà, la Chine et le Japon insufflent de l’optimiste dans les négociations. Effectivement, la Chine prévoit investir l’équivalent de 35% de son plan de relance économique dans le développement d’une économie verte comme les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et les technologies propres. Le Japon, pour sa part, s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25 % sous les niveaux de 1990 d’ici 2020, un objectif bien plus ambitieux que le gouvernement précédant qui ne visait que – 6 %. Le nouvel objectif du premier ministre japonais Hatoyama correspond aux cibles recommandées par le Groupe intergouvernemental sur le climat pour éviter des changements climatiques dangereux, et rejoint ceux de l’Union européenne.

« Équiterre partage l’enthousiasme du Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon. Comme lui, nous sommes d’avis qu’un pas de plus a été franchi aujourd’hui vers un succès à Copenhague mais il reste beaucoup de travail à accomplir et tout le monde devra faire preuve de bonne foi », conclut-il.

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Source :
Marie-Eve Roy
514-378-0232

Sommet des chefs d’état sur les changements climatiques de l’ONU
Le Québec veut faire entendre sa voix

New York, le lundi 21 septembre – Le coup d’envoi officiel de la « Climate Week in New York » vient tout juste d’être donné, moins de 80 jours avant le Sommet des Nations unies sur les changements climatiques de Copenhague. Le premier ministre du Québec, M. Jean Charest, a pris la parole à l’invitation du Climate Group, de la Ville de New York et des Nations unies, entre autres. Il a rappelé l’importance du rôle des provinces et autres états subnationaux dans la mise en place de mesures de réduction des émissions gaz à effet de serre, et a demandé au Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, d’avoir une voix dans le concert des nations en ce qui a trait à la lutte aux changements climatiques.

« Il apparaît évident que le Québec veut se dissocier de la position du gouvernement Harper. À l’instar de M. Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations unies, le premier ministre Charest croit en la mobilisation des villes, des provinces, des états et des pays pour que la lutte aux changements climatiques puisse porter fruit. Tous sont d’accord pour dire que les conséquences des changements climatiques seront dramatiques. Le président-directeur général de la « New York Public Library » s’est dit très inquiet de la hausse anticipée du niveau de la mer qui pourrait inonder la plus grande bibliothèque au monde », note Steven Guilbeault d’Équiterre.

« Nous verrons dès demain et tout le reste de l’automne si la voix du Québec est prise en compte par le gouvernement Harper. À n’en pas douter, si c’était vraiment le cas, le gouvernement de Stephen Harper serait beaucoup plus ouvert à prendre des engagements significatifs de réduction des émissions et plus proactif dans les pourparlers internationaux », constate-t-il.

La « Climate Week in New York » réunit des centaines de leaders gouvernementaux et issus du monde des affaires de partout à travers la planète pour une série de rencontres de haut niveau et d’événements sur les changements climatiques. Moins de 80 jours avant le Sommet des Nations unies sur les changements climatiques à Copenhague, la « Climate Week » est le seul rendez-vous commun des chefs d’état du monde avant décembre. Des dizaines d’activités de sensibilisation et de mobilisation sont proposées aux citoyens.

Steven Guilbeault suivra de près les discussions des chefs d’état lors de l’Assemblée générale spéciale de l’ONU, demain, au siège social des Nations Unies à New York.

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Pour le programme complet : http://www.climateweeknyc.org.

Source :
À New York
Marie-Eve Roy
514-378-0232

À Montréal
Éveline Trudel-Fugère
514-522-2000 poste 303
514-605-2000

Rencontre des chefs d’État sur le climat à New York - Steven Guilbeault sera sur place

Montréal, le 18 septembre 2009 - À l’invitation de Ban Ki Moon, le Secrétaire général des Nations unies, les chefs d'État seront réunis à New York le 22 septembre pour discuter de l'enjeu des changements climatiques en vue du Sommet sur le climat de Copenhague en décembre. Steven Guilbeault, porte-parole d’Équiterre, sera sur place pour commenter cette Assemblée générale spéciale des Nations Unies.

Monsieur Guilbeault assistera aussi à l'ouverture officielle le 21 septembre de la « Climate Week in New York City », coorganisée par le Climate Group, à laquelle participeront, entre autres, le premier ministre Charest, Tony Blair, Arnold Schwarzenegger, Ban Ki Moon et Michael Bloomberg, le maire de New York.

Pour la liste complète des événements : http://www.climateweeknyc.org/events.

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Monsieur Guilbeault sera disponible pour des entrevues depuis New York les lundi et mardi, 21 et 22 septembre. Pour toute demande d’information, communiquez avec Marie-Ève Roy d’Équiterre, également à New York, au 514-378-0232.

Source :Éveline Trudel-Fugère
Tel. : 514-522-2000 #303
Cell. : 514-605-2000
etfugere@equiterre.org

Steven Guilbeault, Laure Waridel et Roadsworth unis pour le climat

Montréal, 17 septembre 2009 – Steven Guilbeault, Roadsworth et Laure Waridel s’unissent pour le climat dans le cadre de la Journée en ville sans ma voiture 2009. Roadsworth, artiste de rue reconnu mondialement et co-porte-parole du concours Cocktail transport 2009 avec Steven Guilbeault, réalisera une grande peinture en direct, lors de la journée En ville sans ma voiture le 22 septembre prochain. De son côté, Laure Waridel, auteur et environnementaliste reconnue, donnera une grande conférence gratuite sur les transports durables à l’Université de Montréal, dès 11h30, pour changer le monde un geste à la fois en se déplaçant autrement.

« L’automne 2009 représente un moment clé en matière de changements climatiques avec la conférence de Copenhague qui déterminera les suites du Protocole de Kyoto. Comme au Québec, les transports représentent la première source de gaz à effet de serre, Équiterre a voulu proposer une programmation dynamique dans le cadre de la journée En ville sans ma voiture et sensibiliser les Québécois aux impacts environnementaux de leurs déplacements », explique Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre, qui sera sur place lors de l’événement du 22 septembre à Montréal. « Notre équipe participera aussi aux éditions de Trois-Rivières et de Joliette », ajoute-t-il.

Lancement d’une grande campagne de sensibilisation
Équiterre profite de cette journée internationale pour lancer la 6e édition de son concours Cocktail transport, en collaboration avec l’AMT. « Les changements climatiques représentent l’une des plus grandes menaces auxquelles fait face l’humanité », rappelle Steven Guilbeault. Dans une vidéo originale, le porte-parole d’Équiterre, en compagnie de Roadsworth, invite les citoyens à être engagés et créatifs pour le climat. « Équiterre propose aux citoyens de privilégier des transports écologiques comme le vélo, la marche, le transport collectif, le covoiturage et l’autopartage, et de devenir de vrais influenceurs », précise-t-il. « Le concours offre des outils concrets pour les aider et des prix destinés aux organisations et entreprises. Par exemple, le volet « employés motivés» les invite à sensibiliser leurs collègues et les guide dans une démarche visant à convaincre leurs employeurs de mettre en place des incitatifs en transport durable.

Art et créativité au service de l’environnement
Pour stimuler la créativité des citoyens et mettre en vedette un artiste engagé et fasciné par les paysages urbains  Équiterre a fait appel à Roadsworth. « J’ai toujours été préoccupé par la place de la voiture en ville. Depuis le début de ma carrière, je crée des œuvres pour permettre aux piétons et aux cyclistes de se réapproprier la rue et pour faire réfléchir les automobilistes», explique l’artiste, impatient de voir les concepts que soumettront les citoyens dans le cadre du volet Création photos & vidéos. La toile qu'il réalisera en direct le 22 septembre sera exposée ensuite au Centre Eaton, où aura d'ailleurs lieu la performance en cas de pluie.

Le concours offre la chance aux participants de gagner de nombreux prix dont un an de transport écolo, une fin de semaine pour deux à l'Auberge de montagne des Chic-Chocs, trois nuits pour deux dans une tente Huttopia dans un des 14 parcs nationaux de la SEPAQ, 300 $ de Parole citoyenne qui diffusera la vidéo gagnante sur son site, ainsi que des cartes BRANCHÉ du Musée d’art contemporain de Montréal. Trois façons de gagner : en répondant à une question liée à la vidéo en page d’accueil, en partageant une photo ou une vidéo originale ou en sensibilisant son milieu de travail. Il sera possible de voter pour les meilleures photos et vidéos reçues à partir du 4 novembre 2009 et de renouveler ses chances de gagner un an de transport écolo.
Équiterre remercie tous ses partenaires dans le cadre du concours, dont l’Agence métropolitaine de transport, la Société de transport de Montréal, le Groupe Pages jaunes, Cyberpresse et MétéoMédia.

Pour voir la vidéo et s’inscrire au concours : www.equiterre.org/cocktail 

Pour les détails des activités d’Équiterre à la Journée En ville sans ma voiture : equiterre.org/organisme/sansmavoiture.php

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Des photos de Steven Guilbeault et Roadsworth ainsi que le visuel du concours sont disponibles sur demande.

Source :

Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
Tél. : 514-522-2000, poste 303
Cell. : 514-605-2000

Cascades s’associe à la Maison du développement durable

Montréal, le 3 septembre 2009 – Cascades est heureuse d’annoncer qu’elle contribue à la mise en œuvre de la Maison du développement durable en lui octroyant un don de 150 000 $. Cette annonce s’inscrit dans le cadre de la campagne majeure de financement corporative 2008-2012 de la Maison, qui a pour objectif de recueillir 5 M$ sur cinq ans.

« Cascades a toujours eu à cœur la protection de l’environnement. Il y a 45 ans, avant même que le terme “développement durable” ne soit d’actualité, nous en appliquions les grands principes, nous souciant à la fois des impacts sur l’environnement, le monde économique et le milieu social lors de nos prises de décisions », a affirmé Alain Lemaire, président et chef de la direction de Cascades. « La Maison du développement durable est une initiative qui correspond à nos valeurs et à notre vision, et il était tout indiqué que Cascades s’y associe. Elle permettra à des organismes œuvrant pour la préservation de notre environnement de partager leurs ressources. Cette synergie sera à leur avantage », a poursuivi M. Lemaire.

Sidney Ribaux, président de la Maison, renchérit en soulignant « qu’il existe un lien naturel entre la Maison du développement durable et Cascades. Cette dernière fait figure de pionnière en matière de développement durable et nous sommes fiers de pouvoir compter sur l’appui d’une entreprise québécoise aussi notoire ».

Maison du développement durable

Huit organisations des secteurs environnemental et social – Équiterre, Centre de la petite enfance Le Petit Réseau, Centre québécois du droit de l’environnement, Conseil régional de l’environnement de Montréal, ENvironnement JEUnesse, Option consommateurs, Regroupement du service Éco-quartier, Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec – se sont ralliées afin de créer la Maison du développement durable, un organisme à but non lucratif ayant pour mission de construire et d’opérer en plein cœur de Montréal un bâtiment écologique démonstratif susceptible d’inspirer les actions du grand public et des décideurs immobiliers.

Projet à vocation sociétale et environnementale, la Maison logera les bureaux des huit organismes membres, ainsi que ceux d’autres organismes partageant ses valeurs, et servira de lieu d’éducation et de recherche sur le développement durable. La Maison vise la certification LEED Platine, le plus haut niveau possible dans ce système de standardisation de bâtiments à haute qualité environnementale. La Maison a d’ailleurs donné le coup d’envoi à sa campagne de mobilisation citoyenne le 6 mai dernier avec comme ambassadeur le groupe Mes Aïeux. Visitez le www.maisondeveloppementdurable.org pour en connaître davantage.

Cascades

Fondée en 1964, Cascades œuvre dans les domaines de la fabrication, de la transformation et de la commercialisation de produits d’emballage et de papiers tissu composés principalement de fibres recyclées. Cascades regroupe près de 13 000 femmes et hommes travaillant dans plus d’une centaine d’unités d’exploitation modernes et flexibles situées en Amérique du Nord et en Europe. Sa philosophie de gestion, son expérience de 45 ans dans le recyclage, ses efforts soutenus en recherche et développement sont autant de forces qui lui permettent de créer des produits novateurs pour ses clients. Les actions de Cascades se négocient à la Bourse de Toronto sous le symbole CAS.

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Source :

Hubert Bolduc                        
Vice-président, communications et affaires publiques        
Cascades inc.                               
Tél. : 819 363-5164                         
hubert_bolduc@cascades.com             

Eveline Trudel-Fugère
Agente de relations médias
Équiterre 
Tél. : 514 605-2000
etfugere@equiterre.org                

 


Indicateurs de développement durable
Équiterre et la Fondation David Suzuki demandent au gouvernement de refaire ses devoirs

Montréal, le 3 septembre 2009 – Dans le contexte de sa démarche de développement durable, le gouvernement du Québec soumet à la consultation publique cette semaine une première liste d’indicateurs visant à  surveiller et à mesurer les progrès réalisés au Québec en matière de développement  durable. Après étude du document, Équiterre et la Fondation David Suzuki estiment que le gouvernement devrait retirer la proposition actuelle d’indicateurs et soumettre de nouveau, à la session parlementaire de l’hiver 2010, une  nouvelle proposition.

« Nous soutenons le gouvernement dans sa recherche d’outils pour mesurer efficacement les progrès de notre société, mais la liste d’indicateurs proposée ainsi que son organisation logique transmettent une lecture non seulement imprécise, mais déconnectée et erronée de la progression du Québec en matière de développement durable », explique Hugo Séguin, coordonnateur aux choix collectifs chez Équiterre. «Les indicateurs retenus occultent les enjeux fondamentaux du développement durable ».

Par exemple, le maintien ou l’accroissement de la superficie du territoire zoné agricole pourrait être perçu comme un progrès vers un développement plus durable alors que ces mêmes territoires pourraient être en détérioration en raison des cultures intensives ou d’une utilisation accrue des engrais et pesticides. Ou encore, l’augmentation des températures pourrait indiquer une amplification des changements climatiques alors que dans les faits, le Québec pourrait avoir diminué ses émissions de GES.

« Le gouvernement priorise présentement une approche par capitaux, qui ne reconnaît pas le caractère fondamental de préserver l’intégrité des systèmes naturels et de leurs services qui ont toujours été à la base du développement socio-économique du Québec. La plupart des pays industrialisés, notamment au sein de l’Union européenne, favorisent une approche par thèmes ce qui est beaucoup plus efficace », explique Karel Mayrand de la Fondation David Suzuki.

«En quoi certains indicateurs tels que le stock net de capital fixe ou la valeur foncière du parc immobilier  permettent-ils de mesurer le progrès du Québec en matière de développement durable ? », soutient M. Mayrand.

«À l’instar de l’Union Européenne, nous proposons au gouvernement de s’inspirer d’une démarche où des thèmes comme les changements climatiques ou les transports durables, qui mesurent l’intégrité de l’environnement, occupent une place prépondérante», explique Thomas Duchaine, chargé de projet en changements climatiques chez Équiterre.

Pour consulter le rapport et les recommandations des deux organismes >>>

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Source :

Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 poste 303
514-605-2000

Catherine Orer
Fondation David Suzuki
514.316.4646 poste104
514-679-0821

 

Vous n’achèterez plus votre chocolat de la même façon

Montréal, le 1er septembre 2009 – À travers une animation web décapante, Équiterre dévoile les différences entre le chocolat conventionnel et le chocolat équitable. Dans sa toute nouvelle campagne de sensibilisation, réalisée en collaboration avec Cocoa Camino de la Coopérative La Siembra et EQUITA d’Oxfam-Québec, l'organisme promet aux citoyens qu’ils n’achèteront plus leur chocolat de la même façon. 

Équiterre fait ainsi découvrir aux Québécois les côtés sombres de la production du chocolat conventionnel et les avantages indéniables du commerce équitable, tant pour les producteurs que pour l’environnement. En plus d’y visionner l’animation, les citoyens peuvent approfondir et tester leurs connaissances sur le chocolat équitable en visitant le site web (www.pareilpaspareil.com). Des conférences à travers le Québec, des cartes postales et des kiosques d’information dans de nombreux événements viennent compléter la campagne.

« Cette campagne est une bonne occasion pour comprendre les fondements du commerce équitable, qui se veut une alternative au commerce conventionnel. Les producteurs de cacao certifiés équitables ont la garantie de recevoir un prix minimum pour leur labeur ainsi qu’une prime sociale destinée au développement local par la mise sur pied d’initiatives socio-économiques ou environnementales dans leur milieu », explique Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre.

Un chocolat au goût d’équité
« Si nous prenions conscience que derrière une simple tablette de chocolat se cachent des êtres humains encore trop souvent exploités, nous opterions tous très probablement pour un chocolat, certes un peu plus cher, mais produit dans le respect des droits de la personne et de l’environnement », rappelle Murielle Vrins d’Équiterre.

« Au Canada, les ventes de chocolat certifié équitable ne cessent d’augmenter. Entre 2005 et 2008, les ventes ont augmenté de 550%, ce qui est vraiment très encourageant », ajoute Mme Vrins, qui rappelle aux consommateurs que « la meilleure façon de s’assurer que les produits soient vraiment équitables, c’est de rechercher le logo de certification de Transfair Canada lors de leurs achats de chocolat, de thé, de sucre et de bien d’autres produits ».

Le côté sombre du chocolat commercial
« Les gens ne savent pas toujours que les conditions de vie et de travail des producteurs de chocolat non certifié sont particulièrement difficiles, ce que l’animation Web démontre clairement », note Mme Vrins.

  • En Afrique de l’Ouest seulement, près de 300 000 enfants travaillent à temps plein dans les fermes de cacao, ce qui les empêche d’aller à l’école. Ces enfants de moins de 14 ans effectuent des tâches difficiles comme la cueillette des cabosses, l’extraction des graines à l’aide de la machette, le déplacement de charges très lourdes et l’application de pesticides bien souvent sans aucune protection. 
  • 14 millions de travailleurs dépendent du cacao pour gagner leur vie. Au Ghana, un producteur gagne environ 300 $ US par année. 
  • Six multinationales (Mars Inc., Nestle SA, Hershey Foods, Kraft Foods, Cadbury Schweppes et Ferrero Spa) se partagent 58% de la transformation et de la distribution du chocolat et de ses produits dérivés. 

Les produits équitables sont maintenant disponibles dans plusieurs commerces au Québec. Pour consulter le répertoire des points de vente de produits équitables : www.equiterre.org/equitable/achetez.

L’animation web de même que tous les autres outils de la campagne ont été créés et réalisés en collaboration avec l’agence Revolver 3. Cette campagne a été produite avec l’appui financier du gouvernement du Canada agissant par l’entremise de l'Agence canadienne de développement international (ACDI).

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Le visuel de la campagne ainsi que le logo de certification de Transfair Canada sont disponibles sur demande.

Pour plus d’information sur le commerce équitable :
http://www.equiterre.org/equitable/index.php

Source :

Éveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 #303
514-605-2000
 
Références:

 - Sustainable Tree Crops Program et International Institute of Tropical Agriculture (2002). Child Labor in the Cocoa Sector of West Africa: A synthesis of findings in Cameroon, Côte d’Ivoire, Ghana, and Nigeria. USAID/USDOL/ILO,  http://www.globalexchange.org/campaigns/fairtrade/cocoa/IITACocoaResearch.pdf

 - FLO et une entrevue réalisée avec un producteur : Ajoa Yeboah-Afari, A legacy for my (23) children, New Internationalist, http://www.newint.org/issue225/legacy.htm

-Tropical Commodity Coalition (2008). Sweetness Follows: A rough guide towards a sustainable cocoa sector. Tropical Commodity Coalition: Den Haag, Pays-Bas.  http://www.teacoffeecocoa.org/tcc/content/download/258/1670/file/SweetnessFollows_2nd.pdf)

 

Dans la foulée de la réglementation californienne

Équiterre recommande l’adoption d’une norme
sur la teneur en carbone des carburants

MONTRÉAL, le 27 août 2009 Dans son rapport « Vers des carburants moins polluants » rendu public aujourd’hui, Équiterre recommande au gouvernement du Québec d’adopter une norme sur la teneur en carbone des carburants (NTCC) afin de favoriser les carburants ayant le moins d’impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre.

Inspirée du Low Carbon Fuel Standard californien qui entrera en vigueur le 1er janvier 2010, la norme québécoise proposée par Équiterre devrait notamment viser à forcer les fournisseurs de carburants à trouver des façons de réduire les émissions de GES tout au long du circuit de leur production, par l’innovation technologique ou l’efficacité énergétique, et à introduire sur le marché des carburants alternatifs à plus faible intensité carbone. Plusieurs états américains et provinces canadiennes évaluent présentement la possibilité d’adopter une telle mesure.

« Pour nous, l’adoption d’une norme sur la teneur en carbone des carburants s’insère dans une vision globale des transports qui doit nécessairement être axée sur l’amélioration de l’offre de transports actifs et collectifs. Cette vision doit mettre de l’avant une réforme de l’aménagement du territoire pour réduire la distance et les impacts des déplacements effectués par le biais de la voiture individuelle, et inclure des modes de transport plus performants et moins polluants », explique Steven Guilbeault, d’Équiterre.

Selon les estimations d’Équiterre, la mise en œuvre d’une NTCC qui viserait une diminution de 10% de l’indice carbone des carburants vendus au Québec aurait entraîné, en 2006, des réductions d’environ 3,4 mégatonnes de GES tout au long du cycle de vie des carburants vendus sur le territoire québécois. Une norme visant la diminution de l’indice carbone des carburants s’avèrerait d’ailleurs beaucoup plus performante en matière de réduction de GES que les actuelles réglementations canadienne et québécoise qui exigent un contenu minimum de 5 % d’éthanol dans l’essence.

Finalement, Équiterre souhaite que le gouvernement du Québec adopte une norme sur la teneur en carbone des carburants qui s’appliquerait tant aux carburants pour véhicules qu’au mazout léger et lourd utilisé pour la chauffe  résidentielle et la production d’électricité.

Exclure les agrocarburants

Équiterre estime que le Québec doit notamment privilégier les biocarburants de deuxième génération et l’électricité comme carburants de remplacement et exclure les biocarburants de première génération et les agrocarburants car selon les conclusions du rapport, ils sont peu intéressants d’un point de vue de l’intensité carbone et du contenu énergétique.

« Pour se conformer à la norme, nous recommandons d’exclure de facto les agrocarburants et biocarburants de première génération, en raison notamment des pressions qu’ils exercent sur le prix des denrées agricoles, ainsi que sur les problèmes criants de malnutrition dans certaines régions du monde. Ces types de carburants ont aussi des impacts négatifs sur la conversion des terres et par conséquent, sur la déforestation qui affecte nombre de pays d’Amérique du Sud et de l’Asie du Sud-est », explique Hugo Séguin, coordonnateur Choix collectifs chez Équiterre.

Équiterre juge également nécessaire que les carburants de remplacement admissibles fassent préalablement l’objet d’une évaluation de leur durabilité et que leur production profite d‘abord aux régions du Québec. L’organisme recommande finalement que le Québec adopte une politique exemplaire d’achat de carburants pour ses propres activités, semblable à celle adoptée par l’Administration fédérale américaine, qui interdirait l’achat de pétrole non-conventionnel tel que le pétrole des sables bitumineux.

Pour consulter le rapport « Vers des carburants moins polluants », cliquez ici

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 poste 303
514-605-2000

 

Bell annonce un don de 250 000$ 
à la Maison du développement durable

Montréal, le 20 août 2009 – Bell est fière d’annoncer un don de 250 000 $ à la Maison du développement durable. Cette importante contribution s’intègre au montant de la campagne majeure de financement corporative qui a pour objectif de recueillir 5 M $ sur une période de cinq ans.

Ce partenariat témoigne de la volonté de Bell de soutenir et de promouvoir des projets innovateurs qui contribuent à l’amélioration des pratiques liées à la préservation de l’environnement.  En plus de ce don significatif, Bell appuie la campagne de mobilisation citoyenne de la Maison du développement durable en lui offrant une visibilité par la voie de son site sympatico.msn, une belle fenêtre virtuelle pour la Maison!

Les membres de la Maison et son président, Sidney Ribaux, sont très heureux de ce partenariat. «  En devenant « grand donateur » de la Maison du développement durable, Bell pose une action concrète pour les générations futures en matière de développement durable. Le rayonnement que nous lui connaissons permettra d’encourager citoyens et entreprises à faire de même. »

« Nous sommes la première entreprise de télécommunications au Canada à obtenir la certification ISO 14001 pour son système de gestion environnementale. Nous nous efforçons toujours  de réduire notre empreinte sur l’environnement, depuis la gestion de notre consommation d’énergie jusqu’à la réduction de nos émissions atmosphériques et de nos déchets et même dans la construction du Campus Bell en voie d’obtention de la certification LEED. Le don de Bell permettra de financer un projet de modules interactifs d’éducation à l’éco-citoyenneté au Centre du bâtiment durable. » explique Mme Carmella Zampini, Vice-présidente, Ventes grandes entreprises chez Bell et membre du cabinet de campagne de la MDD.

Maison du développement durable

Rappelons que huit organisations des secteurs environnemental et social - Équiterre, Centre de la petite enfance Le Petit réseau, Centre québécois du droit de l’environnement, Conseil régional de l’environnement de Montréal, Environnement JEUnesse, Option consommateurs, Regroupement du service Éco-quartier, Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec - se sont ralliées afin de créer la Maison du développement durable, un organisme à but non lucratif ayant pour mission de construire et d’opérer en plein cœur de Montréal un bâtiment écologique démonstratif susceptible d’inspirer les actions du grand public et des décideurs immobiliers.

Projet à vocation sociétale et environnementale, la Maison logera les bureaux des huit organismes membres ainsi que ceux d’autres organismes partageant ses valeurs et servira de lieu d’éducation et de recherche sur le développement durable. La Maison vise la certification LEED Platine, le plus haut niveau possible dans ce système de standardisation de bâtiments à haute qualité environnementale. La Maison a d’ailleurs donné le coup d’envoi à sa campagne de mobilisation citoyenne le 6 mai dernier avec comme ambassadeur le groupe Mes Aïeux.
Visitez le www.maisondeveloppementdurable.org pour en connaître davantage.

À propos de Bell

Bell est la plus grande entreprise de communications du Canada, offrant aux consommateurs et aux entreprises des solutions à tous leurs besoins de communications, y compris les services sans fil de Bell Mobilité, les services haute vitesse Bell Internet, les services de télévision directe par satellite Bell Télé, le service local et interurbain Bell Téléphonie, les services IP-large bande ainsi que les services des technologies de l’information et des communications. Bell est fière d’être un Grand partenaire national et le partenaire exclusif en matière de télécommunications des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.Bell est la propriété exclusive de BCE Inc. (TSX, NYSE : BCE). Pour plus d’information sur les produits et services de Bell, visitez le site www.bell.ca; pour plus d’information sur BCE, visitez le site www.bce.ca.

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Pour plus d’information :

Évelyne Trudel-Fugère
Équiterre
514 605-2000
etfugere@equiterre.org   

Jacqueline Michelis
Relations média, Bell
613 785-1427

 

Des trucs pour une rentrée économique et écolo

Montréal, le 19 août 2009 - En cette période de rentrée automnale et scolaire, Équiterre invite les parents et les travailleurs à revoir leurs vieilles habitudes et à faire un pas de plus vers le développement durable. Autant d’astuces pour réduire, recycler, mais surtout réutiliser afin de diminuer l’impact de la rentrée sur le portefeuille et sur l’environnement.

« Une famille canadienne dépense en moyenne 700 $ annuellement pour les fournitures et manuels scolaires, et ce, sans compter les frais de scolarité qui peuvent s’ajouter à ce montant. La rentrée implique de grosses dépenses  : c’est un excellent moment pour adopter un esprit responsable, solidaire et économique », explique Marie-Eve Roy coordonnatrice des communications chez Équiterre.

Équiterre propose sur son site web plusieurs trucs pour favoriser notamment la réutilisation du matériel et des manuels scolaires, ainsi que des appareils électroniques, de plus en plus populaires auprès de la population étudiante. Les appareils électroniques sont d’ailleurs responsables de plus de 272 000 tonnes de déchets au Canada chaque année, ce qui équivaut, selon Ressources Naturelles Canada, au poids de près de 36 000 éléphants d'Afrique. Malgré la vague de popularité que connaît l’informatique, l’utilisation du papier pour l’impression et la rédaction ne cesse de croître, et les Canadiens consomment en moyenne l’équivalent plus de 20 000 pages par année, selon Statistiques Canada.

« Même les lunchs peuvent être revus et corrigés », ajoute Madame Roy, en insistant sur les avantages de choisir des aliments locaux et biologiques, et l’importance d’éviter les portions individuelles suremballées et les contenants jetables. « Dans leurs courses pour concilier travail et famille, les parents oublient que les aliments déjà préparés sont gorgés de sucre, de gras et sel. La rentrée pourrait plutôt être l’occasion idéale de cuisiner l’abondance des récoltes de fruits et légumes et de faire des réserves de petits plats frais et sains concoctés en famille », rappelle-t-elle.

L’organisme profite aussi de la rentrée pour suggérer aux travailleurs et étudiants des façons de réduire leurs impacts lors de leurs déplacements et de faire des choix plus responsables en matière de vêtements.

Pour des trucs pour une rentrée écologique et économique : www.equiterre.org/rentree

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
514-605-2000
514-522-2000 poste 303
etfugere@equiterre.org

Équiterre et 200 cyclistes à la Colline parlementaire
Un point d’intérêt touristique, mais pas environnemental

Ottawa, le 7 août 2009 - Les 200 cyclistes de la randonnée à vélo « Libre comme l’air » d’Équiterre se sont arrêtés à la Colline Parlementaire d’Ottawa aujourd’hui pour une séance d’interprétation bien spéciale. Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre, s’est improvisé guide touristique pour l’occasion, et a présenté aux cyclistes ce point d’intérêt touristique et historique, pourtant dépourvu d’intérêt environnemental grâce aux politiques gouvernementales de l’équipe de M. Harper.

« Habituellement, dans le cadre de cette randonnée, nous découvrons des acteurs locaux qui travaillent en faveur du développement durable. Nous avons décidé de profiter de notre passage dans la région pour faire une exception et faire découvrir aux cyclistes un endroit où la lutte contre les changements climatiques et la protection de l’environnement sont bien loin d’être des priorités par le gouvernement en place », explique Sidney Ribaux.

En effet, bien qu’une loi régissant les émissions de gaz à effet de serre existe au pays, elle n’est pas appliquée, voire ignorée par le premier ministre et son équipe. Le Canada a maintenant pris la place des États-Unis à titre de mouton noir au sein de la communauté internationale sur les enjeux climatiques, en adoptant des positions négatives et en ralentissant les efforts mondiaux face à la lutte contre les changements climatiques. « Le Canada est maintenant une espèce rare, et on l’espère en voie de disparition, puisqu'il est l’un des seuls pays industrialisés dont les objectifs de réduction de GES pour la période post-2012 ne permettront pas d’éviter le seuil critique de réchauffement de la planète promulgué par la science, soit 2 degré celsius », ajoute M. Ribaux.

Ainsi, en vue de la conférence des Nations Unies sur le climat à Copenhague en décembre prochain, les cyclistes ont profité de leur présence pour rappeler l’urgence d’agir en matière de changements climatiques en actionnant symboliquement leur sonnette devant le Parlement du Canada.

Équiterre en a profité pour réitérer ses demandes au gouvernement du Canada pour réglementer les grands émetteurs de gaz à effet de serre, dont les producteurs de sables bitumineux et les centrales thermiques, et pour investir dans les infrastructures vertes.

Les cyclistes poursuivent maintenant leur périple de près de 200 km qui leur fera découvrir la région de l’Outaouais, tout en passant des vacances écologiques et carboneutres.

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Pour des photos de l’événement au Parlement: image 1, image 2.

Pour plus d’information sur la randonnée « Libre comme l’air » d’Équiterre >>>

Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
514-522-2000 #303

Plus de 200 cyclistes découvrent l’Outaouais gourmand, écolo et culturel

Montréal, le 6 août 2009 - Les 200 cyclistes de la randonnée à vélo « Libre comme l’air » d’Équiterre s’apprêtent à enfourcher leur vélo pour découvrir les plaisirs gourmands, culturels et écologiques de la région de l’Outaouais. Marc Bureau, le maire de Gatineau, donnera le coup d’envoi aux trois jours de randonnée qui permettront aux cyclistes de découvrir la région du Pontiac, des Collines de l’Outaouais et de la Capitale nationale dès demain vendredi à 9h30, au Cégep de l’Outaouais.

Les cyclistes feront leur premier arrêt à la Colline parlementaire à Ottawa et actionneront symboliquement leur clochette pour signaler aux élus l’urgence d’agir en matière de changements climatiques. « Nous voulions profiter de notre passage en Outaouais et arrêter au Parlement pour souligner que bien qu’il s’agisse d’un point d’intérêt touristique et historique, il est bien loin d’être un point d’intérêt environnemental pour l’instant », explique Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre.

Les cyclistes auront aussi l’occasion lors de cette journée de dîner à Old Chelsea et d’assister à atelier sur la biodiversité du Parc de la Gatineau donnée par la Commission de la Capitale Nationale, ainsi que de visiter le Café Moleau pour une présentation du concept de village équitable et l’exemple de Wakefield. Ils termineront la journée sur la plage Breton du Lac Philippe et la soirée à Ste-Cécile de Masham pour une projection de l’épisode Moissonner le pays de la série « Manifestes en série » d’Hugo Latulippe.

« À chaque randonnée, nous tentons toujours d’en offrir pour tous les goûts aux participants et de faire découvrir une variété d’initiatives et projets à saveur environnementale de la région que nous visitons. Évidemment, toutes ces activités s’insèrent dans un cadre écologique : mets végétariens, biologiques, locaux ou équitables préparés par un chef cuisinier et son équipe, compostage, recyclage, utilisation de vaisselle réutilisable, transport actif, valorisation de l’économie régionale, etc. », explique Marilène Bergeron d’Équiterre.

Lors du samedi, ils se rendront dîner au Lac-des-Loups pour assister à une rencontre sur les changements climatiques, présentée par le coordonnateur général d’Équiterre, puis poursuivront leur périple vers Bristol pour visiter le studio d’art de l’artiste brésilien Marcio Melo, ainsi que la ferme et galerie d’arts BZD qui produit notamment des plantes médicinales. La deuxième journée se terminera par une conférence intitulée « Consommation locale et citoyenneté active: L'expérience de la Laiterie de L'Outaouais », donnée par la Coopérative de développement régional Outaouais-Laurentides, ainsi qu’une présentation de l’histoire de Shawville, lieu du deuxième repos pour les cyclistes, par le maire M. Albert Amstrong et par des historiens de la région.

Les citoyens de la région de l’Outaouais sont d’ailleurs invités à venir se joindre aux cyclistes le vendredi et samedi soir lors des spectacles musicaux dans les deux lieux de repos :

- Vendredi 7 août à 20h30 : Spectacle Duo d’Hull accompagné du conteur Roger Blanchette à la salle paroissiale de l’église de Ste-Cécile de Masham.
- Samedi 8 août à 20h30 : Spectacle de Tracteur Jack à l’aréna de Shawville, rue Campbell.

Les cyclistes termineront leur périple de près de 200 km le dimanche en se rendant à Quyon où ils assisteront à un atelier donné par le Conseil régional de l’environnement de l’Outaouais (CREDDO) portant sur les marais de la région  et ensuite dîneront aux chutes de Luskville où Conservation nature Canada leur parlera de leurs projets d’aires de conservation dans la région. Finalement, leur parcours se terminera par une visite à Luskville à la ferme Cataraqui qui produit différentes viandes et de la laine de mouton à partir de principes écologiques. 

Équiterre peut compter sur le soutien de nombreux partenaires lors de cette randonnée : la Ville de Gatineau, les CLD de Pontiac et des Collines-de-l’Outaouais, l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, Liberté, Équita, Nutri-Œuf, Nutrisoya, Unisoya, L’Ancêtre, Les Fromagiers de la Table Ronde, la Fromagerie du Presbytère, la Boulangerie le Fromentier.

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Source :

N.B. Les médias sont invités à assister à toutes les activités de la randonnée « Libre comme l’air ». Pour plus de détails et l’horaire complet, visitez le www.equiterre.org/transport/randonnee/ ou communiquez avec Eveline Trudel-Fugère.

Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
514-522-2000 poste 303


Réaction d’Équiterre aux propos du ministre des Affaires intergouvernementales, M. Claude Béchard, rapportés dans l’article «  Climat : pas de guerre entre le Québec et l’Alberta » de la Presse Canadienne
 
Montréal, le 4 août 2009- « Nous saluons les propos du ministre Béchard qui rappelle à juste titre que le Canada "ne peut pas se permettre d'être parmi les derniers de classe" dans la lutte aux changements climatiques, et qui réitère que le Québec compte se donner des objectifs de réduction "ambitieux" pour la conférence de Copenhague. Mais ce n'est pas partir en guerre que de rappeler qu'en matière de lutte aux changements climatiques, toutes les provinces doivent faire leur part.

Contrairement au Québec et aux autres provinces, l'Alberta n'a aucune intention de diminuer la quantité totale des émissions polluantes qu'elle émet aujourd'hui dans l'atmosphère avant l'horizon... 2050. La croissance de ces émissions, issues du développement accéléré de l'industrie des sables bitumineux, efface tous les efforts des provinces comme le Québec.
 
L'objectif n'est pas d'isoler l'Alberta, mais bien de s'assurer qu'elle contribue de manière équitable et significative aux efforts communs dans la lutte aux changements climatiques, ce qu'elle ne fait pas à l'heure actuelle. Comme le ministre Béchard le rappelle lui-même, l'environnement ne connaît pas de frontière. C'est pourquoi toutes les provinces doivent faire leur part si on veut arriver à un résultat commun qui soit satisfaisant.
Par ailleurs, le ministre Béchard a bien raison également de rappeler que le Canada - et donc aussi l'économie québécoise - s'expose à de potentielles représailles commerciales si le pays ne met pas en oeuvre des plans ambitieux de réduction de ses émissions. Or, aucun plan ambitieux ne pourra être mis de l'avant par le Canada si l'Alberta ne fait pas sa part. », a exposé Hugo Séguin, coordonnateur- choix collectifs d’Équiterre.

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Pour lire l’article de la Presse Canadienne: lien
 
Source :
Éveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000


Équiterre propose des vacances éco-touristiques à vélo

Montréal, le 13 juilllet 2009 - Plus de 200 cyclistes se préparent à enfourcher leur vélo pour vivre une expérience éco-touristique en Outaouais, les 7, 8 et 9 août prochains, dans le cadre de la randonnée « Libre comme l’air » d’Équiterre.

En plus de découvrir les paysages bucoliques de la MRC du Pontiac et de la MRC des Collines de l'Outaouais, les cyclistes, à travers différentes visites, pourront rencontrer les artisans et producteurs locaux. Tout au long des 180 km du parcours, les participants seront accompagnés d’un chef cuisinier qui leur préparera des mets à partir d’ingrédients biologiques, locaux et équitables. Ils seront accueillis le soir par des conférenciers qui traiteront de différents enjeux environnementaux et par des spectacles musicaux.

« Cette activité permet aux citoyens de se mobiliser et de se faire entendre sur des enjeux qui les préoccupent tout en profitant d’une expérience vraiment agréable. Cette activité s’inscrit vraiment dans la vision d’Équiterre soit celle d’inciter les citoyens, de façon positive, à faire des choix plus écologiques, équitables et solidaires », explique Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre.

« Les gens pensent de plus en plus à l’environnement à la maison ou à leur travail, mais ils oublient souvent qu’il est aussi possible de passer des vacances plus écologiques. Notre randonnée permet de découvrir une région du Québec, d’y découvrir ses richesses gourmandes et culturelles tout en prônant l’achat local et des comportements plus écologiques comme le transport actif, le recyclage et le compostage », explique Marylène Bergeron, organisatrice de la randonnée d’Équiterre.

Les cyclistes de la 14e randonnée « Libre comme l’air » profiteront aussi de leur passage dans la région de l’Outaouais pour livrer un message aux élus sur l’importance pour le Canada de prendre de réels engagements en matière de changements climatiques lors de la Conférence des Nations Unies sur le climat qui aura lieu à Copenhague en décembre prochain.

Quelques places sont encore disponibles pour les cyclistes d’expérience ou du dimanche. Pour plus d’information : www.equiterre.org/transport/randonnee

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Des photos de la 13e  édition de la randonnée à vélo sont disponibles sur demande.

Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
Cell :514-605-2000
Tél : 514-522-2000 #303


RONA verse 750 000 $ à la Maison du développement durable

Montréal, le 18 juin 2009 – RONA contribue au projet de construction de la Maison du développement durable en lui octroyant un don de 750 000 $. Ce montant s’intègre à la campagne majeure de financement corporative 2008-2012 qui a pour objectif de recueillir
5 M $ sur une période de cinq ans.

Les membres de la Maison et son président, Sidney Ribaux, se réjouissent de cette nouvelle collaboration. « Nous sommes fiers de pouvoir compter sur un partenariat aussi prestigieux. Cet investissement majeur nous permet de faire un pas de plus vers la concrétisation de notre projet », souligne Sidney Ribaux.

Le dévouement de RONA et de son président et chef de la direction Robert Dutton pour la cause environnementale fait de cette entreprise un exemple de leadership dans le milieu des affaires au Canada. « Je suis heureux de m’impliquer dans ce projet d’envergure et d’agir à titre de gouverneur de la campagne de financement. Il était naturel pour RONA de s’associer au projet de construction de l’un des édifices les plus écologiques au Canada. Ce bâtiment démonstratif permettra de conscientiser les individus et décideurs afin de repenser notre façon de construire et de rénover afin de ne pas hypothéquer l’avenir des générations futures », dit M. Dutton.

Par ailleurs, Marie-José Nadeau, présidente d’honneur de la campagne de financement et vice-présidente exécutive – Affaires corporatives et secrétaire générale chez Hydro-Québec, est heureuse de pouvoir compter sur une personnalité aussi notable que M. Dutton. « La mobilisation du milieu des affaires est un atout important au succès de ce projet et il est important pour notre campagne de se rallier à des gens d’affaires d’envergure tels que Robert Dutton de RONA. »

Le don de RONA à la Maison du développement durable sera en partie financé par la vente des sacs de plastique au coût de 0,05 $ chacun dans les magasins de son réseau, une initiative implantée depuis le 1er juin dernier qui vise à inciter les consommateurs à utiliser le sac réutilisable pour leurs achats de produits de quincaillerie, rénovation ou jardinage, une alternative plus respectueuse de l’environnement. La contribution de RONA à la Maison du développement durable est le premier projet financé par RONA dans le cadre de sa nouvelle politique concernant les sacs d’emplettes.

Maison du développement durable

Rappelons que huit organisations des secteurs environnemental et social - Équiterre, Centre de la petite enfance Le Petit réseau, Centre québécois du droit de l’environnement, Conseil régional de l’environnement de Montréal, Environnement JEUnesse, Option consommateurs, Regroupement du service Éco-quartier, Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement du Québec - se sont ralliées afin de créer la Maison du développement durable, un organisme à but non lucratif ayant pour mission de construire et d’opérer en plein cœur de Montréal un bâtiment écologique démonstratif susceptible d’inspirer les actions du grand public et des décideurs immobiliers.

Projet à vocation sociétale et environnementale, la Maison logera les bureaux des huit organismes membres ainsi que ceux d’autres organismes partageant ses valeurs et servira de lieu d’éducation et de recherche sur le développement durable. La Maison vise la certification LEED Platine, le plus haut niveau possible dans ce système de standardisation de bâtiments à haute qualité environnementale. La Maison a d’ailleurs donné le coup d’envoi à sa campagne de mobilisation citoyenne le 6 mai 2009 dernier avec comme tête d’affiche le groupe Mes Aïeux. Visitez le www.maisondeveloppementdurable.org pour en connaître davantage.

À propos de RONA

RONA est le distributeur et le détaillant de produits de quincaillerie, de rénovation et de jardinage le plus important du Canada. RONA exploite un réseau de près de 700 magasins franchisés, affiliés et corporatifs, de dimensions et de formats variés. Avec près de 30 000 employés sous diverses bannières dans toutes les régions du Canada, le réseau de magasins RONA totalise plus de 15 millions de pieds carrés et réalise des ventes au détail annuelles de plus de 6,3 milliards de dollars. Visitez rona.ca.

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Pour plus de renseignements :

Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
514 522-2000, poste 303
etfugere@equiterre.org

Eva Boucher-Hartling
Directrice, Communications externes, RONA inc.
514-599-5114
eva.boucher-hartling@rona.ca


Turcot : Dépasser le complexe
Équiterre et Vivre en Ville retournent le MTQ à ses devoirs

Montréal, le 17 juin 2009 - Équiterre et Vivre en Ville demandent au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) de rejeter la proposition actuelle de reconstruction de l’échangeur Turcot et demandent au ministère des Transports du Québec (MTQ) de refaire ses devoirs. Le MTQ présente un projet dépassé, qui va à l’encontre du virage souhaité en faveur d’une mobilité urbaine durable pour la métropole et pour le Québec. Sa réalisation aurait des conséquences environnementales injustifiées.

Dans leur mémoire déposé aujourd’hui, les organisations font valoir que les autoroutes urbaines ne sont pas une solution de transport efficace : elles favorisent l’étalement urbain, induisent une dépendance à la voiture et nuisent à l’efficacité des réseaux de transport collectif et actif. Conçu pour être fonctionnel aux heures de pointe, le réseau autoroutier urbain est une infrastructure surdimensionnée. C’est un gaspillage éhonté d’espace et d’argent.

De plus, alors que le transport est un secteur d’intervention à privilégier pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le projet du MTQ propose de perpétuer un modèle de mobilité non seulement daté, mais ayant contribué dans une large mesure à la crise environnementale actuelle.

Créer de la richesse sans couler du béton
La reconstruction du complexe Turcot représente une opportunité extraordinaire pour inscrire le Québec parmi les nations les plus avancées en matière de développement durable. « Le choix concernant la forme que prendra le projet Turcot est clair : augmenter la place de l’automobile et la dépendance à la mobilité automobile, ou encore remplacer le complexe Turcot en intégrant les transports viables et la réhabilitation urbaine », affirme Alexandre Turgeon, président de Vivre en Ville.

« Il est inconcevable que le Québec dépense 1,5 milliard $ pour augmenter le trafic automobile alors que le transport est déjà responsable de 40% des émissions de gaz à effet de serre du Québec. Le Québec a jusqu’à maintenant démontré son leadership dans la lutte aux changements climatiques, mais le projet du MTQ est en rupture avec cette approche », selon Sidney Ribaux, cofondateur et coordonnateur général d’Équiterre. « Plusieurs études démontrent d’ailleurs que l’augmentation de la capacité routière entraîne plus de congestion à long terme. Le plan proposé par le MTQ ne fera qu’empirer le problème », ajoute-t-il.

Un projet à l’encontre des objectifs du Québec
Le projet du MTQ s’inscrit en opposition aux principes de la Politique québécoise des transports collectifs, et la Loi sur le développement durable est tout simplement ignorée. « La proposition du MTQ met en cause la crédibilité environnementale du gouvernement du Québec en matière de développement durable », ajoute Alexandre Turgeon. « C’est à croire que ce ministère n’appartient tout simplement pas au même gouvernement que les autres. Les impacts néfastes de ce genre de projet sur l’environnement, sur l’économie et sur la société sont majeurs, et le gouvernement du Québec doit prendre conscience qu’il ne peut se permettre de continuer dans la mauvaise direction ».

La formule retenue pour Turcot n’a fait l’objet d’aucune étude de scénario alternatif au choix autoroutier. Le projet est à contre-courant des meilleures pratiques mondiales, où la tendance est au démantèlement des autoroutes et au transfert modal vers le transport collectif. Plusieurs exemples, comme le démantèlement d’une autoroute au centre-ville de Séoul ou les couloirs bus de Paris, ont démontré qu’il est possible de diminuer l’espace accordé à la voiture au profit des transports collectifs et actifs. Et ce, en améliorant la vitalité et la compétitivité des villes.

De nombreuses alternatives
Il est possible de répondre aux besoins de mobilité de la région de Montréal tout en offrant de meilleures performances économiques, environnementales et sociales que celles du projet proposé par le MTQ. Il faut notamment profiter de la performance des transports sur rail (train de banlieue, tram-train, tramway) pour répondre aux besoins des navetteurs qui constituent une proportion importante des usagers du complexe Turcot, particulièrement sur l’axe est-ouest. On doit également prioriser des axes de transport routier intégrés au tissu urbain local et permettant une mise en valeur optimale des terrains de l’ancienne cour Turcot et de la falaise St-Jacques.

Pour Vivre en Ville et Equiterre, le MTQ persiste dans une solution d’une autre époque. Il est temps, pour Montréal et pour le Québec, de changer de cap et de cesser de reproduire les erreurs du passé.

Pour consulter le mémoire « Turcot : dépasser le complexe » d’Équiterre et Vivre en Ville, cliquez ici >>> ou visitez le www.vivreenville.org

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Sources :

Eveline Trudel-Fugère, 514-605-2000, Équiterre
Christian Savard, 418-456-0592, Vivre en Ville

 


Pour gâter son papa de façon responsable

Montréal le 12 juin 2009 - Avec la fête des Pères qui approche, Équiterre propose aux citoyens de multiples façons de gâter leur père de façon responsable. Alors que près de 8 millions de papas seront célébrés à travers le Canada, pourquoi ne pas en profiter pour mettre de l’avant ses valeurs sociales et environnementales et éviter la surconsommation?

L’organisme propose ainsi plusieurs suggestions sur son site Internet afin que ceux qui veulent faire plaisir à papa ne nuisent pas à la planète ni à leur porte-feuille. « La fête des Pères peut être une excellente occasion d’encourager son père et l’ensemble de ses proches à adopter des comportements plus respectueux de l’environnement », explique Marie-Eve Roy d’Équiterre. « Qu’il soit amateur de jardinage, de bonne bouffe ou de rénovations, il existe des alternatives écologiques et responsables vraiment intéressantes », ajoute-t-elle.

L’organisme suggère, par exemple, d’offrir la visite d’un conseiller en efficacité énergétique ou les services d’un horticulteur professionnel certifié Horti-éco. Il propose aussi de leur faire découvrir vins bio, des gâteries certifiées équitables ou biologiques ou encore de leur concocter un souper fait à partir d’aliments biologiques et locaux. Sinon, un bon coup de main pour les travaux estivaux, pour déménager et pour rénover ou une activité sportive en sa compagnie peuvent lui faire grandement plaisir.

Finalement, d’autant plus en cette période économique plutôt morose, Équiterre propose aux citoyens d’encourager les commerces locaux et les artisans d’ici ou encore un organisme à but non lucratif, en faisant un don au nom de son père pour une cause qui lui tient à cœur.

Pour plus d’idées pour une fête des Pères responsable, rendez-vous au www.equiterre.org

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Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
Tél : 514-522-2000 #303
Cell : 514-605-2000


Conclusion de BONN 2 - Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques

Réaction de Hugo Séguin, coordonnateur Choix collectifs chez Équiterre

Bonn, Allemagne, 12 juin 2009 – « Bien qu’on ait commencé à mettre en forme les différents morceaux du futur traité de Copenhague, il n’y a eu aucun progrès sur les deux enjeux les plus importants de ces négociations. Les cibles de réductions d’émissions de pollution des pays industrialisés, dont fait partie le Canada, sont toujours désespérément en deçà de ce qui est nécessaire, et les engagements des pays riches pour aider les pays en développement à faire face aux changements climatiques ne sont pas encore au rendez-vous.

On sent la grande frustration des pays en développement devant la résistance de certains pays industrialisés, dont le Canada, à se donner des objectifs de réductions qui nous donneraient au moins une chance d’éviter des changements climatiques « dangereux », selon les termes utilisés par la communauté scientifique internationale.

La communauté internationale en a particulièrement voulu au Canada et au Japon au cours des deux dernières semaines. D’abord parce que ces deux pays se sont donnés des cibles de réduction dérisoires, qui n’ont rien à voir avec les cibles d’autres grands pays européens, par exemple, ni avec ce que les scientifiques identifient déjà comme un minimum. Ensuite parce que ces deux pays ont réussi à bloquer une entente sur un objectif de réduction commun pour l'ensemble des pays développés.

Il reste moins de 180 jours avant Copenhague. C'est le temps que le Canada a pour changer sa position, s'engager fermement dans la lutte aux changements climatiques en réduisant réellement ses émissions. Pour l'instant, nous avons les plus faibles cibles de réductions des pays industrialisés, ce qui est inacceptable », a réagi Hugo Séguin d’Équiterre.

Source:
Éveline Trudel-Fugère
Équiterre
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Équiterre félicite Steven Guilbeault nommé membre du prestigieux Cercle des Phénix de l’environnement

Montréal, le 11 juin 2009 - Équiterre est fier et tient à féliciter Steven Guilbeault, cofondateur et coordonnateur général adjoint de l’organisme, pour son entrée dans le prestigieux Cercle des Phénix de l’environnement. Il a été reconnu hier soir à l’Assemblée nationale pour sa contribution remarquable au milieu environnemental québécois. Il rejoint ainsi une autre cofondatrice d’Équiterre, Madame Laure Waridel, qui s’était vue remettre cette distinction en 2005.

« Steven est sans contredit un des grands contributeurs à la discussion quant aux choix de société que nous avons à faire. Nous sommes fiers de lui et cette reconnaissance confirme l’importance et la qualité de son action », explique Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre.

Pour voir le communiqué du gouvernement du Québec au communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Juin2009/10/c5330.htm.

Pour lire la biographie de Steven Guilbeault, equiterre.org/organisme/notreEquipe.php.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 #303
514-605-2000


Troisième bilan annuel du Plan d’action sur les changements climatiques du gouvernement du Québec- Réaction d’Équiterre

« Le gouvernement du Québec met en oeuvre son plan d'action de façon systématique et avec sérieux, dans la majorité des cas.

La redevance sur les hydrocarbures (taxe sur le carbone) est la pièce maîtresse qui permet au Québec d'avancer dans la lutte aux changements climatiques. Sans cette taxe, peu aurait pu être entrepris.

Il faut noter les retards incompréhensibles dans le dossier de la réforme du nouveau code du bâtiment du Québec. Ce chantier est en cours depuis le début des années 1990.

Pour l'instant, le gouvernement s'est attaqué aux sources d'émissions de GES les plus faciles à encadrer et à restreindre. Dans bien des cas, cette tactique porte fruit.

Le gros du travail reste devant nous : c'est-à-dire le secteur des transports et de l'aménagement du territoire. C'est là qu'il faudra mettre les efforts des prochaines années. Au Québec, en 2009, on ne peut pas s'attaquer aux changements climatiques et proposer le projet Turcot, le parachèvement de l'autoroute 25 et la transformation de la rue Notre-Dame en autoroute.

Nous sommes encouragés par les récents propos de la ministre des Affaires municipales, Nathalie Normandeau, qui semble avoir compris l'importance pour le Québec de l'enjeu de l'aménagement du territoire et la nécessité de mettre fin à l'étalement urbain. Elle devra maintenant passer de la parole aux actes.

Finalement, Equiterre tient à rappeler l'abandon récent, par le Premier ministre Charest, de son engagement de mettre en place avec l'Ontario un marché du carbone dès le 1er janvier 2010. Cet engagement avait été pris conjointement avec le Premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty, à l'été 2008. Les deux provinces ont indiqué, il y a deux semaines, qu'elles ne respecteraient plus cet échéancier. Equiterre souhaite que les deux provinces respectent cette fois leur engagement de créer ce marché du carbone en 2012 », a réagi de Bonn Hugo Séguin, porte-parole d’Équiterre.

 

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Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 #303
514-605-2000

 


Ascension du Kilimandjaro au profit d’Équiterre
Le Marathon vertical se poursuit

Montréal, le 10 juin 2009 - Oury Dal Bianco et Sébastien Carelli, deux alpinistes d’expérience, s’attaqueront au Kilimandjaro en juillet prochain afin de poursuivre leur Marathon vertical et ainsi atteindre le plus haut sommet de chacun des sept continents de la planète. Il s’agit de la troisième édition du projet qui a déjà permis à ses organisateurs d’amasser près de 15 000 $ pour l’organisme Équiterre et d’initier leur propre campagne de sensibilisation environnementale : Agissons vert.

Après avoir défié le Mont Denali en Alaska en 2007 et 2008, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que les deux pères de famille entreprendront l’ascension du point culminant de l’Afrique, le 11 juillet prochain. Ils profiteront de cette ascension pour admirer ce qui reste des neiges « éternelles », qui auront probablement complètement disparu du Kilimandjaro d’ici 2020. « Nous sommes des passionnés de nature et très préoccupés par la dégradation de notre “terrain de jeu”. C’est pourquoi nous avons décidé de faire de notre passion un outil de sensibilisation avec le projet Marathon vertical », explique Oury Dal Bianco.

Oury et Sébastien ne partiront pas seuls cette fois : ils seront accompagnés par cinq grimpeurs invités qui s’entraînent depuis le mois de janvier afin de gravir les 5895 mètres de ce sommet. « Ce sera vraiment intéressant d’être accompagnés pour cette ascension. La dynamique sera complètement différente », explique Sébastien Carelli. « Nous sommes impatients d’entreprendre l’expédition », ajoute-t-il. Les cinq invités participent aussi à la collecte de fonds, qui a pour objectif d’amasser 20 000$ cette année.

Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre, est enthousiaste : « Nous sommes très heureux qu’Oury et Sébastien aient choisi de nous associer à leur projet. Il s’agit d’une autre façon très inspirante de sensibiliser la population aux changements climatiques. D’ailleurs, cette expédition est particulièrement significative puisqu’elle se fera sur l’un des continents qui seront les plus touchés par les impacts des changements climatiques », conclut-il.

L’Aconcagua (Amérique du Sud), l’Elbrouz (Europe), l’Everest (Asie), le Vinson (Antarctique) et le Carstenz (Océanie) sont aussi à l’agenda des deux alpinistes au cours des prochaines années. Toutes les ascensions seront tentées sans apport d’oxygène, ce qui représente une difficulté physique supplémentaire, mais correspond plus étroitement à l’approche environnementale des deux alpinistes.

Pour plus d’information sur le projet Marathon vertical, visitez le www.marathonvertical.org.

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Des photos des alpinistes et du projet sont disponibles sur demande.

Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
Tél. : 514 522-2000, poste 303
Cell. : 514 605-2000

Oury Dal Bianco
Marathon vertical
Tél. : 514 570-4355


Développement de la voiture électrique - Réaction d’Équiterre

Équiterre réagit aux annonces du ministre Claude Béchard et d'Hydro-Québec, en matière de développement de la voiture électrique.

« La voiture électrique a sa place dans une stratégie de réduction de la dépendance au pétrole. Cette stratégie passe d'abord par un transfert modal vers les transports collectifs et actifs, puis par une réduction de la distance des déplacements. Dans ce contexte, le parc de voitures que nous aurons dans 10 ans devra être plus petit, beaucoup plus performant et beaucoup moins polluant, ce que permettra le déploiement de technologies comme celles qu'amène la voiture électrique.

Bien que la voiture électrique est l'une des solutions qu'il faut mettre en place, l'objectif n'est pas de remplacer les embouteillages d'automobiles sur l'échangeur Turcot ou l'autoroute Laurentienne par des bouchons de voitures électriques », explique Hugo Séguin, coordonnateur du programme Choix collectifs chez Équiterre.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
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Déclaration des chefs de file canadiens et américains de l’environnement et de la conservation sur le climat, l’énergie et la conservation des espaces naturels

Washington, 4 juin 2009 - Les dirigeants des grandes organisations canadiennes et américaines oeuvrant dans le domaine de la conservation et de la protection de l’environnement se sont réunis près de Washington, D.C.. Leur objectif était de discuter des enjeux d’intérêt commun comme le climat, l’énergie et la conservation d’espaces naturels, ainsi que des possibilités de coordonner les actions des deux pays pour mieux s’y attaquer, tenant compte de l’intégration des marchés canadiens et américains. Finalement, ils devaient discuter de la nécessité mutuelle de créer des emplois dans le secteur des énergies propres et renouvelables.

Compte tenu de l’ingéniosité dont peuvent faire preuve nos sociétés, il est possible de s’attaquer avec succès aux grands problèmes écologiques de notre temps. Nous pouvons arrêter la détérioration de notre atmosphère, créer des emplois manufacturiers en mettant à profit l’énergie solaire et éolienne, améliorer notre sécurité en réduisant notre dépendance au pétrole, minimiser les impacts catastrophiques des changements climatiques sur les communautés humaines et naturelles et protéger nos territoires naturels fragiles, comme l’Arctique et la forêt boréale.

Les dirigeants des organisations environnementales du Canada et des États-Unis demandent aux deux pays de :

• Faire preuve d’un leadership fort à l’échelle mondiale – particulièrement pendant la période qui précède la rencontre de Copenhague sur les changements climatiques – et au niveau national pour s’attaquer avec vigueur aux enjeux climatiques. Plusieurs états, provinces et peuples autochtones agissent déjà très concrètement et démontrent leur leadership pour contrer la détérioration de notre atmosphère, notamment en implantant des politiques de protection efficaces.

• Élaborer des politiques basées sur les connaissances scientifiques sur les changements climatiques et prendre des décisions qui visent à gérer les ressources naturelles de la meilleure façon possible pour assurer la survie de la faune sauvage et des systèmes naturels dans un contexte de réchauffement planétaire.

• Adopter un moratoire sur le développement des sables bitumineux et n’approuver aucune nouvelle infrastructure qui nous condamnerait à utiliser des carburants liquides sales comme ceux provenant des sables ou des schistes bitumineux et du charbon liquide. La production de pétrole à partir des sables bitumineux est la source d’émission de gaz à effet de serre (GES) qui croît le plus rapidement au Canada. Cette industrie a un impact dévastateur sur les écosystèmes de la forêt boréale, sur les oiseaux migrateurs et sur la qualité de l’eau et de l’air. La pollution qui découle de la production de combustibles à partir de charbon liquide, de schistes et de sables bitumineux pourrait annuler les gains réalisés par la réduction de la consommation du pétrole et d’autres mesures mises en place pour réduire les GES.

• Augmenter les investissements dans le secteur des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et de la conservation de l’énergie. Ces investissements auront pour effets de favoriser la prospérité grâce aux nouvelles technologies et de stimuler la création d’emplois dans le secteur des énergies propres. Pour minimiser les impacts sur le monde naturel, il est essentiel d’obtenir un engagement pancontinental visant à améliorer l’efficacité énergétique et à assurer une expansion rapide des énergies renouvelables. De plus, la meilleure façon d’améliorer la sécurité énergétique est d’investir dans les énergies les plus propres possible et de mettre un frein à notre dépendance aux énergies fossiles.

• Adopter un moratoire sur la pêche industrielle et le développement dans l’océan Arctique jusqu’à ce qu’on ait réalisé une analyse scientifique complète, tenant compte des plus récentes données sur les impacts des changements climatiques, et jusqu’à ce qu’on ait mis sur pied un système écosystémique, basé sur le principe de précaution, pour la gestion des activités industrielles.

• Travailler de concert avec toutes les nations et tous les peuples de l’Arctique pour éliminer les sources de pollution dans l’Arctique, incluant celles d’origine terrestre.

• Protéger la forêt boréale de l’Amérique du Nord parce qu’elle constitue l’une des plus grandes forêts sauvages intactes du monde et parce que ses arbres et ses tourbières jouent un rôle essentiel comme réservoir de carbone mondial.

 

Chefs de file de l’environnement et de la conservation des États-Unis

Margie Alt, Directrice générale, Environment America

Frances Beinecke, Président, Natural Resources Defense Council

Brent Blackwelder, Président, Friends of the Earth

John Flicker, Président, National Audubon Society

Robert Gruenig, Directeur général adjoint, National Tribal
Environmental Council

David Hoskins, Directeur général, Izaak Walton League

Gene Karpinski, Président, League of Conservation Voters

Fred Krupp, Président, Environmental Defense Fund

Daniel Magraw, Président, Center for International Environmental Law

William Meadows, Président, The Wilderness Society

Carl Pope, Directeur général, Sierra Club

Phil Radford, Directeur général, Greenpeace

Will Rogers, Président, The Trust for Public Land

Rodger Schlickeisen, Président, Defenders of Wildlife

Larry Schweiger, Président & CEO, National Wildlife Federation

John Seager, Directeur général, Population Connection

Andrew Sharpless, Directeur général, Oceana

Trip Van Noppen, Président, Earthjustice

Rand Wentworth, Président, Land Trust Alliance

Peter Wilk, Directeur général, Physicians for Social Responsibility

Rebecca Wodder, Président, American Rivers

Chefs de file de l’environnement et de la conservation du Canada

Rick Bates, Directeur général, Canadian Wilderness Federation

Bruce Cox, Directeur général, Greenpeace Canada

Stephen Hazell, Directeur général, Sierra Club Canada

Eric Hebert-Daly, Directeur exécutif national, Canadian Parks and Wilderness Society

Bob Oliver, Directeur général, Pollution Probe

Marlo Raynolds, Directeur général Pembina Institute

Sidney Ribaux, Cofondateur et coordonnateur général, Equiterre

Graham Saul, Directeur général, Climate Action Network Canada

Rick Smith, Directeur général, Environmental Defence Canada


La sortie de la ministre Normandeau contre l’étalement urbain surprennent et réjouissent Équiterre et Vivre en Ville

Québec, le 3 juin 2009 – Vivre en Ville et Équiterre sont agréablement surpris par les récentes déclarations de Mme Nathalie Normandeau, ministre des Affaires municipales, de la Métropole, des Régions et de l’Occupation du territoire, au sujet de l’aménagement des villes et de l’étalement urbain. Lorsqu’elle affirme que « la banlieue est un modèle dépassé » la Ministre identifie un enjeu fondamental pour notre société.

« Mme Normandeau semble avoir compris l’ampleur du problème de notre forme urbaine et l’importance de se donner les moyens d’agir pour modifier nos pratiques et transformer notre occupation du territoire », salue Hugo Séguin, coordonnateur du dossier des choix collectifs d’Équiterre. Conduire les villes du Québec vers le développement durable passe par la prise de conscience que les modèles des dernières décennies, axés sur l’automobile dans un contexte d’abondance des ressources pétrolières, sont dépassés. « Nathalie Normandeau semble manifester une bonne compréhension de la situation. Nous espérons qu’elle pourra faire souffler un vent de changement en matière d’urbanisme au Québec au cours des prochains mois », poursuit M. Séguin. Surtout que le vent est actuellement plutôt morose en ce domaine, avec les projets du MTQ de construction du pont de la 25, de l’autoroute urbaine Notre-Dame et de la réfection de l’échangeur Turcot.

« Limiter l’étalement urbain et construire des milieux de vie attractifs, c’est un beau programme ! », se réjouit Alexandre Turgeon, président de Vivre en Ville, le regroupement québécois pour le développement urbain, rural et villageois viable. « On peut oser la densité à condition qu’elle soit de qualité. Des bâtiments verts et intelligents, des rues à échelle humaine, des quartiers mixtes où chaque mode de transport a sa place, avec la priorité aux piétons : c’est l’image que nous souhaitons pour le Québec de demain », précise-t-il.
Les deux groupes estiment que la réforme de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU) – actuellement en cours – est une excellente occasion de revoir les façons de planifier le développement des villes. Selon eux, il faut donner les moyens aux élus et aux urbanistes municipaux de favoriser des développements denses et mixtes, où les services sont accessibles à pied et où il devient possible de mettre en place un service de transport collectif efficace. La Loi doit soutenir le développement de collectivités viables : économie des ressources – y compris le territoire – et de l’énergie, et limitation des impacts environnementaux, notamment ceux liés au transport.

Les groupes insistent sur la nécessité que la nouvelle LAU reflète et soutienne les intentions affichées par Mme Normandeau. L’aboutissement de la refonte de la Loi étant prévu pour 2010, il reste peu de temps pour élargir le débat public autour de ce travail essentiel à l’évolution des collectivités québécoises vers un développement urbain durable.
L’intention de la Ministre de s’occuper des enjeux de fiscalité municipale apparaît aussi comme un élément très positif. L’actuel mode de financement des villes, presque exclusivement basé sur la taxe foncière, a depuis longtemps montré ses limites. « La compétition que se livrent les villes pour attirer le développement sur leur territoire est un des moteurs perpétuant l’actuel modèle de développement », de préciser Hugo Séguin.

Il est également intéressant de voir la Ministre saisir l’importance de diversifier l’offre en matière d’habitation au Québec. Il existe effectivement d’autres modèles que la tour de condo ou la maison unifamiliale dans les couronnes. D’ailleurs, le marché montre clairement une forte demande pour les multiplex bien localisés. « Il est temps de cesser de faire dire aux gens que l’on construit actuellement ce qu’ils demandent. Les quartiers qui prennent systématiquement le plus de valeur, année après année, sont ceux où les services sont accessibles à pied et bien desservis par les transports collectifs », d’expliquer M. Turgeon.

« Renforcer et revaloriser les quartiers existants est indispensable si le Québec veut protéger, autour des villes, les espaces naturels et les terres agricoles », rappelle M. Séguin. Ce qui passe par des investissements massifs dans le transport collectif. D’ailleurs, « la volonté de Mme Normandeau de faire du transport collectif la colonne vertébrale du développement urbain est une garantie de réussite », de conclure M. Turgeon.

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Sources :
Évelyne Trudel-Fugère, 514-605-2000, Équiterre.
Alexandre Turgeon, 418 655-0592, Vivre en Ville


Les leaders de groupes environnementaux canadiens se rendent à Washington pour le Sommet environnemental Canada-États-Unis

Montréal, 1er juin 2009-  Les dirigeants des neuf plus grandes organisations environnementales au Canada sont arrivés aujourd’hui à Washington pour discuter des enjeux environnementaux les plus cruciaux du continent : les changements climatiques, la région arctique, les combustibles polluants, l’eau et la nature.

Les leaders environnementaux rencontreront plus de 30 de leurs vis-à-vis des États-Unis et des représentants de haut niveau du gouvernement américain, pour partager leur vision des défis et opportunités du Canada et pour en savoir plus sur les intentions des États-Unis quant à leurs politiques environnementale et énergétique.

 « Comme les enjeux environnementaux ne sont pas contenus par des frontières politiques, il est crucial que les organisations canadiennes travaillent en collaboration avec leurs partenaires et le gouvernement américains pour développer des solutions aux enjeux continentaux et internationaux comme les changements climatiques, l’énergie et la nature», explique Stephen Hazell, directeur exécutif du Sierra Club du Canada.

 « Nous sommes très intéressés à en savoir plus sur les intentions de Washington de s’approvisionner en énergie propre, et sur le potentiel pour que des initiatives américaines soient mises en place afin d’aider le Canada à éliminer ou à diminuer sa production de pétrole sale », explique Sidney Ribaux, cofondateur et coordonnateur général d’Équiterre.

« Alors que le Canada est un important exportateur d'énergie vers les États-Unis, nous sommes passivement à la remorque de la politique énergétique américaine. La réglementation sur les normes d'efficacité des carburants des véhicules en est un bon exemple », explique Bob Oliver, directeur exécutif de Pollution Probe au Canada. « Nous sommes vraiment intéressés à travailler avec nos vis-à-vis américains pour développer des solutions communes à nos défis communs de réduction de l’utilisation d’énergie en transport ».

« La nature et la faune sont menacés par le climat et par le développement industriel croissant. Pour les protéger, la coopération au-delà des frontières est essentielle. Nous devons absolument travailler de concert avec les groupes et les gouvernements américains pour assurer la survie d’écosystèmes qui sont irremplaçables », affirme Éric Hébert-Daly, directeur exécutif de la Société pour la nature et les parcs du Canada.

Les leaders environnementaux du Canada rencontreront les représentants du gouvernement américain lundi le 1er juin. Par la suite, le mardi 2 juin, les dirigeants des neuf organisations environnementales rencontreront les dirigeants de plus de 30 organisations environnementales américaines lors d’un sommet, à Washington D.C.

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Pour contacter les dirigeants des organisations environnementales présents à Washington :

Marlo Raynolds
Directeur exécutif, Institut Pembina
marlor@pembina.org
cel 403-607-9427

David Dodge
Communications
davidd@pembina.org
off 780-701-7196
cel 780-232-6162

Leaders présents :

  • Graham Saul, Directeur exécutif, Réseau Action Climat Canada
  • Rick Bates, Directeur exécutif, Fédération canadienne de la Faune
  • Rick Smith - Directeur exécutif, Environmental Defence
  • Sidney Ribaux – Cofondateur & Coordonnateur général, Équiterre
  • Éric Hébert-Daly, Directeur exécutif national, Société pour la nature et les parcs du Canada
  • Bruce Cox - Directeur exécutif, Greenpeace Canada
  • Marlo Raynolds - Directeur exécutif, Institut Pembina
  • Bob Oliver - Directeur exécutif, Pollution Probe
  • Stephen Hazell - Directeur exécutif, Sierra Club Canada

 

Projet Trailbreaker

La CPTAQ accorde à Pipe-lines Montréal ltée la permission d’utiliser une terre agricole de Dunham pour la construction d’une station de pompage

Montréal, 29 mai 2009 - Équiterre dénonce vivement la décision de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) rendue publique aujourd’hui d’acquiescer à la demande de Pipe-Lines Montréal ltée. de modifier la vocation d’une terre agricole située à Dunham pour la construction et l’exploitation d’une station de pompage sur le pipeline Montréal - Portland.

Cette station de pompage est un des éléments indispensables à la réalisation du projet Trailbreaker, qui permettrait l’inversion de l’écoulement du pipeline et l’acheminement de pétrole brut des sables bitumineux de l’Alberta vers les raffineries du nord-est du continent nord-américain et de la côte du golfe du Mexique. Une partie de ce pétrole pourrait être raffinée dans les raffineries de Montréal-Est et consommée au Québec.

Dans sa décision, la CPTAQ mentionne que : « la localisation de la fenêtre hydraulique apparaît tout à fait logique ». Or, ni les parties intéressées ni le public en général ne peut juger de la justesse du choix de cette fenêtre de localisation, le promoteur n’ayant pas divulgué son analyse en arguant qu’il risque de perdre son avantage compétitif. Par ailleurs, la CPTAQ qualifie de spéculation l’argument de parties intéressés au projet qui ont souligné la nécessité de préserver la vocation des terres de Dunham en raison de la particularité agritouristique que représente la route des vins.

« La décision de la CPTAQ d'accepter la demande de la compagnie Pipe-lines Montréal ltée est un non sens absolu. Je respecte l’impartialité des commissaires dans cette affaire, mais cette autorisation met en péril la qualité de notre milieu de vie et se trouve contraire à la sauvegarde du patrimoine agricole de la Brome Missisquoi. Quand une société civile s'endort sans défendre sa terre, le réveil sera brutal pour tout le monde », s’insurge Laurent Busseau, membre du comité environnemental de Dunham.

Équiterre est d’avis que ce projet est une menace inacceptable pour l’environnement en raison des risques de déversements accidentels et soutient que la CPTAQ ne peut surseoir à son mandat de protéger une terre agricole localisée dans un des terroirs les plus distincts du Québec.

Prochaine étape : la loi sur la qualité de l’environnement
Le projet doit maintenant obtenir l’autorisation du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs en vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement. « J’interpelle le gouvernement du Québec pour qu’il refuse de faire de la province une terre d’accueil d’un pétrole dont l’exploitation est hautement dommageable pour l’environnement et une source majeure d’émission de gaz à effet de serre », déclare Hugo Séguin d’Équiterre. « D’ailleurs, le dernier bilan des émissions canadiennes fait état d’une hausse de 52 % des émissions de ce secteur d’activité uniquement pour l’année 2007 », déplore-t-il.

« La balle est maintenant dans le camp de la ministre Beauchamp qui aura à autoriser ce projet en vertu de la Loi sur la qualité de l’environnement » conclut-il.

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Marie-Eve Roy
Équiterre
Cell. : 514-378-0232

 

Étude du projet de Loi 42

Selon Équiterre et la Fondation David Suzuki

En agissant rapidement, le Québec et l’Ontario peuvent définir les règles d’un marché du carbone à l’ensemble du continent

Québec, le 28 mai 2009 – Le Québec et l’Ontario sont en mesure de déterminer les règles du jeu d’un nouveau marché du carbone nord-américain s’ils mettent rapidement en place des cibles de réduction et un marché du carbone, soutiennent aujourd’hui Équiterre et la Fondation David Suzuki, dans un mémoire conjoint déposé aujourd’hui à la Commission parlementaire de l’Environnement et des Transports de l’Assemblée nationale. La Commission étudie cette semaine le projet de Loi 42, qui oblige le gouvernement du Québec à mettre sur pied un marché du carbone et à fixer des cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Équiterre et la Fondation David Suzuki souhaitent l’adoption de ce projet de Loi, tout en notant que celui-ci n’est accompagné d’aucun échéancier de mise en œuvre.

« En se positionnant comme les premiers joueurs d’un marché du carbone en Amérique du Nord, le Québec et l’Ontario se trouvent dans une situation très avantageuse, celle de voir d’autres provinces et états américains s’inspirer directement des règles du jeu qu’ils établiront », estime Hugo Séguin, coordonnateur des choix collectifs chez Équiterre.

Le Québec et l’Ontario travaillent depuis juin 2008 à la création d’un marché du carbone conjoint, dont la mise en place est prévue dès le 1er janvier 2010. Ces deux provinces sont également membres du Western Climate Initiative (WCI), qui regroupe plusieurs provinces canadiennes et états américains qui souhaitent mettre sur pied un marché du carbone à l’échelle continentale. Ce marché verrait le jour en 2012. « Le Québec et l’Ontario seraient les premières juridictions nord-américaines à aller de l’avant avec un marché du carbone », soutient Karel Mayrand, directeur-général de la Fondation David Suzuki au Québec. « Suivront très rapidement d’autres joueurs américains et canadiens, qui formeront la base d’un marché du carbone nord-américain. C’est une très bonne chose, dans le contexte où le Gouvernement fédéral fait preuve de mauvaise volonté et cherche par tous les moyens à octroyer un traitement de faveur à l’industrie des sables bitumineux de l’Alberta », soutient pour sa part Hugo Séguin.

Les deux groupes environnementaux ont par ailleurs signifié leur soutien à d’autres éléments du projet de Loi. « Le Projet de Loi comporte plusieurs éléments positifs d’importance, en particulier l’utilisation de 1990 comme année de référence, la préoccupation de veiller à une harmonisation avec d’éventuels systèmes de plafonnement et d’échange de droits d’émissions à l’échelle nord-américaine et internationale, de même que le versement des sommes perçues à travers ce mécanisme au Fonds vert », a noté Karel Mayrand.

Des amendements pour bonifier le Projet de Loi 42
Équiterre et la Fondation David Suzuki proposent par ailleurs quatre amendements qui visent à introduire des considérations scientifiques dans la détermination des cibles de réduction, à faire obligation au gouvernement de mettre en œuvre l’ensemble des mesures nécessaires à l’atteinte de ces cibles et à bonifier le mécanisme de reddition de compte quant à l’atteinte des cibles.

« Le Québec doit être guidé par les meilleures connaissances scientifiques disponibles dans la détermination de ses objectifs de réduction », a affirmé Karel Mayrand. « Il doit aussi s’astreindre à plus de transparence et s’obliger à déposer systématiquement un plan d’action visant l’atteinte de ces objectifs ».

Le Québec doit maintenir son leadership en agissant rapidement
Le Québec a fait preuve d’un fort leadership au sein de la fédération canadienne et même sur la scène internationale sur la question de la lutte aux changements climatiques. Équiterre et la Fondation David Suzuki estiment que ce projet de loi réaffirme ce leadership, tout en reconnaissant que d’autres provinces canadiennes ont commencé à exprimer le leur, dépassant le Québec en quelques occasions. Davantage que par la présentation de ce projet de loi, le Québec devra faire connaître rapidement ses intentions quant aux cibles de réduction qu’il souhaite proposer pour la période 2013-2017, soit la deuxième période d’engagement prévue au Protocole de Kyoto. Ces cibles seront négociées à la conférence de Copenhague en décembre prochain. De plus, un projet de règlement devra être déposé rapidement pour donner vie à un marché du carbone. « Québec doit faire connaître ses cibles d’ici la fin de la présente session parlementaire et déposer un projet de règlement créant un marché du carbone d’ici la rentrée parlementaire », conclut Hugo Séguin. « Sans cela, le projet de Loi 42 ne serait plus qu’une coquille vide ».

Les transports : un manque de cohérence
Les deux groupes demandent finalement au gouvernement de faire preuve de cohérence dans le secteur des transports. . «  La croissance des émissions dans ce secteur qui représente 40% des émissions de gaz à effet de serre au Québec rend virtuellement impossible des réductions significatives d’ici 2020 », explique Karel Mayrand. « On ne peut pas continuer à développer les infrastructures autoroutières dans la région de Montréal, augmenter le trafic automobile et notre dépendance au pétrole et essayer de diminuer les gaz à effet de serre. On ne peut pas faire une chose et son contraire », a conclu Hugo Séguin.

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Le mémoire Projet de Loi 42 est disponible ici >>> . Hugo Séguin présentera la mémoire devant la Commission parlementaire à 17h15. La présentation du mémoire par Hugo Séguin d’Équiterre peut être visionnée en ligne au  http://www.assnat.qc.ca/FRA/travaux/Debats/av-an.shtml

Source :

Éveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 poste 303
514-605-2000

Catherine Orer
Fondation  David Suzuki
514-316-4646 poste 104
514-679-0821

Diversification et commercialisation en circuits courts

L’annonce du MAPAQ est un pas dans la bonne direction selon Équiterre et Nature Québec

Montréal, le 28 mai 2009 – Équiterre et Nature Québec reçoivent positivement l’annonce du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), qui a dévoilé aujourd’hui un nouveau programme de 14 millions de dollars en appui à la diversification et à la commercialisation en circuits courts en agriculture. Selon ces groupes environnementaux, ce programme va dans le sens des recommandations du rapport Pronovost et contribuera sans doute à rendre l’agriculture québécoise plus dynamique et plurielle.

« Ce nouveau programme est une bonne nouvelle tant pour les agriculteurs que pour les citoyens du Québec. En favorisant les circuits courts de mise en marché, on remet en lien le producteur et le citoyen, un lien qui s'est effrité ces dernières décennies avec la marchandisation croissante de nos aliments », explique Sidney Ribaux d’Équiterre. En outre, les circuits courts permettent aux citoyens de connaître et de comprendre d’où proviennent leurs aliments, de consommer des produits frais qui ont peu voyagé et qui sont souvent récoltés peu de temps avant d'être vendus. Selon Christian Simard, directeur général de Nature Québec, « le développement de circuits courts de commercialisation permettra de réduire la longueur et la durée de transport des produits québécois réduisant d’autant les émissions de gaz à effet de serre.»

Le programme du MAPAQ veut aussi soutenir la diversification de l'agriculture, l’une des recommandations du rapport Pronovost. La diversification de l’agriculture, tant à petite échelle qu’à l’ensemble de l’agriculture québécoise, a des avantages indéniables pour l’environnement, la biodiversité et l’économie. « Avec cette annonce, nous faisons un pas dans la bonne direction. Il serait aussi pertinent de revoir le Programme d'assurance stabilisation des revenus agricoles afin de s’assurer qu’il ne soit pas un frein à la diversification. À l’heure actuelle, les producteurs les plus diversifiés au Québec et dont la production est commercialisée via des circuits parmi les plus courts de mise en marché, dont les fermiers membres du réseau d’Agriculture soutenue par la communauté, n’ont pas accès à l’ASRA. Si on veut favoriser la diversité et les circuits courts, il faut aussi l’encourager par d’autres moyens », affirme Isabelle Joncas d’Équiterre.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
Tel : 514-522-2000 #303
Cell : 514-605-2000

Mylène Bergeron
Nature Québec
Tél : 418-648-2104 poste 2074
Cell : 418-931-1131

Prenez part à un réseau agricole à valeur ajoutée
Devenez fermier de famille avec Équiterre

Montréal, le 27 mai 2009 - Équiterre est déjà à la recherche d'agriculteurs désireux de participer à la formule de l'Agriculture soutenue par la communauté (ASC) pour la saison 2010. Les fermes qui cultivent sans intrants de toutes les régions du Québec sont invitées à faire partie de ce réseau, qui compte plus de 14 ans d'expérience et permet à 32 000 Québécois d'avoir accès à des paniers d'aliments frais, locaux, sains et produits dans le respect de l'environnement.

L'ASC est basée sur la notion d'échange gagnant-gagnant entre les fermes et les consommateurs. Le citoyen, en s'engageant au printemps pour une saison complète, partage les risques et les bénéfices de la saison avec son fermier. « L'ASC permet aux fermes participantes de profiter d'un circuit court de distribution très efficace, d'avoir le soutien d'un groupe de citoyens engagés et d'avoir la possibilité de pouvoir planifier d'avance leur production et leurs récoltes », explique Isabelle Joncas, chargée du projet chez Équiterre. Le fait que le citoyen paie au printemps sa part de récolte assure un revenu de base à la ferme avant même de débuter ses travaux.

Le réseau chapeauté par Équiterre est le plus grand du genre au monde et regroupe aujourd'hui 115 fermes dans 13 régions du Québec. Alors que la saison 2009 débutera dans quelques semaines avec les premières récoltes, une bonne partie des 390 points de chute disponibles sont déjà complets. « Plusieurs grandes entreprises ont notamment fait appel à nous pour avoir un point de chute pour leurs employés mais la demande est tellement forte que présentement, nous n'avons pas suffisamment de fermes pour combler leurs besoins », explique Madame Joncas.

De nombreux avantages pour les agriculteurs
Depuis cette année, les agriculteurs du réseau d'Équiterre ont pu profiter de nouveaux avantages comme l'accès à une carte privilège qui leur offre des rabais chez différents fournisseurs de semences ou d'équipements. L'organisme soutient aussi ses membres en leur offrant une gamme de services comprenant notamment une formation d'aide au démarrage, des ateliers d'échanges avec les agriculteurs ainsi qu'un appui à l'organisation logistique et au démarchage de nouveaux points de chute.

Pour visionner les témoignages de fermiers membres du réseau, pour de l'information ou connaître la marche à suivre pour joindre l'ASC, visitez le : www.equiterre.org/agriculture/devenezFermier/

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Tel : 514-522-2000 #303
Cell : 514-605-2000
etfugere@equiterre.org

Les cinq quartiers montréalais partenaires de « Je m’active dans mon quartier » d’Équiterre lancent leurs activités

Montréal, le 27 mai 2009 – Les cinq partenaires de la campagne « Je m’active dans mon quartier » d’Équiterre dévoilent aujourd’hui les actions qui seront mises en place en 2009 afin de favoriser le transport actif et l’achat de proximité sur leur territoire. Ainsi, les maires et porteurs de dossiers de Ahuntsic-Cartierville, Lachine, Mercier-Est et Notre-Dame-de-Grâce et Rosemont-La Petite-Patrie feront connaître les solutions qu’ils comptent mettre en place afin de démontrer que marcher ou pédaler pour visiter les commerces et services de son quartier est non seulement bon pour la santé et l’environnement, mais également pour la vitalité des milieux de vie.

« Nous sommes vraiment fiers des engagements de nos alliés, et nous sommes convaincus que les actions envisagées permettront réellement de rejoindre les 260 000 Montréalais visés par la campagne au cours de la prochaine année », affirme Marilyne Simard, responsable de la campagne chez Équiterre. « Encourager les commerçants locaux devient encore plus pertinent en cette période économique difficile, car ce sont souvent les plus petits commerces qui sont les plus vulnérables à des baisses d’achalandage », rappelle Marilyne Simard.

Pourquoi une telle démarche ?
La campagne « Je m'active dans mon quartier » se veut une réponse à l'étalement urbain et la dégradation des milieux de vie par l'utilisation massive de la voiture. En effet, Montréal se classe en tête de liste des villes canadiennes au plan de l'étalement urbain. Plus de 20 000 personnes ont quitté Montréal pour s'établir en banlieue en 2006. Cet étalement s'accompagne par l'augmentation de l’utilisation de la voiture solo et la dégradation de la qualité de l'air et l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre qui s'y rattachent. Équiterre, en collaboration avec ses partenaires, vise à faire des quartiers montréalais des lieux sains, attrayants et sécuritaires et donc, des endroits où il fait bon vivre en famille.

Des actions pour revitaliser les quartiers
Par la campagne « Je m’active dans mon quartier », la démarche de Revitalisation urbaine intégrée de Solidarité Mercier Est désire mettre en place différentes actions afin de repositionner les rues Hochelaga et Des Ormeaux au cœur des habitudes d'achat de proximité des résidents du quartier grâce au transport actif. La Fête des vélos du 23 mai dernier a permis de réunir plus de 800 personnes sur la rue Hochelaga.

Du côté de l’arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, près de 150 commerçants de la rue Sherbrooke Ouest, des avenues Monkland et Somerled ont décidé de participer à la campagne. Une randonnée à vélo a d’ailleurs donné le coup d’envoi de la campagne le 23 mai, permettant aux participants de découvrir les trois artères commerciales de l’endroit tout en redécouvrant le plaisir de se déplacer activement.

Pour Lachine, les activités comme le rallye découverte au mois d’août 2009 ou le concours « Le commerçant Je m’active de l’année » permettront de faire découvrir aux citoyens à quel point la marche et le vélo sont des moyens agréables de magasiner. Ainsi, les activités viseront la revitalisation des artères Notre-Dame et Saint Jacques.

Finalement, pour Ahuntsic-Cartierville, la campagne s’inscrira parfaitement dans les orientations du Plan d’action 2007-2009 de développement durable de l’arrondissement. Avec le site bonheurdurable.com, les responsables de la campagne espèrent sensibiliser les résidents à l’importance d’acheter localement et de se déplacer activement.

Les maires et leurs équipes seront réunis à 17h aujourd’hui au Café Shäika, situé au 5526 Sherbrooke Ouest, pour le lancement officiel de leurs activités. Pour plus d’information sur les initiatives des arrondissements, des vidéos des maires des arrondissements participants ainsi que des fiches descriptives sont disponibles : www.equiterre.org/quartier.

Rosemont-La Petite-Patrie : un bilan très positif !
L’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie, qui a mis en œuvre la campagne lors du projet pilote en 2006, a constaté une mobilisation impressionnante des citoyens et acteurs socioéconomiques locaux. En effet, la campagne Je m’active à Rosemont–La Petite-Patrie a notamment permis, à travers la mise en place d’un programme de subvention, l’installation de 24 supports à vélos sur domaine privé, s’ajoutant aux 350 sur domaine public. De plus, la campagne a amené 103 commerces, entreprises et organisations à poser 440 actions en faveur du transport actif et l’achat de proximité et a sensibilisé, notamment à travers deux journées festives annuelles, plus de 6 000 résidents et travailleurs, dont 920 se sont engagés à poser plus de 2 200 gestes pour encourager leurs commerces de proximité et se déplacer activement.

Des outils pour tous
Équiterre propose aussi aux commerces, institutions ou citoyens intéressés n’habitant pas nécessairement un quartier ciblé par la campagne actuelle des outils en « libre-service ». Tous peuvent accéder à divers documents téléchargeables dont des fiches d'information sur le transport actif, des idées de défis pour les employeurs et les commerçants ainsi que des fiches pratiques pour mettre en place des événements de sensibilisation. Les outils sont disponibles à l’adresse www.equiterre.org/quartier

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Source :

Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 poste 303
514-605-2000

UN TRAITEMENT DE FAVEUR POUR LES SABLES BITUMINEUX DÉSAVANTAGERAIT LE QUÉBEC ET L’ONTARIO
Équiterre et ses partenaires exigent une politique climatique fédérale équitable

Montréal, le 21 mai 2009 – Les gouvernements du Québec et de l’Ontario doivent protéger les intérêts de leur province en contestant une politique climatique qui accorderait un traitement de faveur à l’industrie des sables bitumineux. Il s’agit de la conclusion du rapport rendu public aujourd’hui par Équiterre, Environnemental Defence et ForestEthics intitulé « Péril en la demeure : vers un traitement de faveur pour les sables bitumineux au détriment du reste du Canada? ». Toujours selon le rapport, si le gouvernement fédéral instaure un plafond des émissions et décide de donner un traitement de faveur à l’industrie des sables bitumineux, les autres secteurs d’activité devront faire des efforts de réduction additionnels pour atteindre les objectifs de réduction.

« Le gouvernement Harper, sous la menace de sanctions commerciales américaines, est forcé d’imposer des objectifs fermes de réduction des émissions. Les choses pourraient tout de même très mal tourner s’il va de l’avant avec sa volonté de protéger l’industrie des sables bitumineux et de mettre en place un système inéquitable», a mentionné Gillian McEachern du groupe ForestEthics.

L’industrie des sables bitumineux est le secteur où les émissions de gaz à effet de serre (GES) augmentent le plus rapidement. Le gouvernement fédéral estime d’ailleurs que la quantité d’émissions de cette industrie pourrait tripler d’ici 10 ans si aucune action n’est menée. Si cela devait se produire sous un système de plafonnement et d’échange favorisant les sables bitumineux, les autres secteurs d’activité pourraient être tenus de réduire leurs émissions de 100 mégatonnes additionnelles pour compenser. En guise de comparaison, les émissions du Québec totalisaient 85 mégatonnes en 2006.

« L’industrie des sables bitumineux doit faire sa juste part dans les efforts de réduction des GES au même titre que le reste du pays », souligne Matt Price d’Environmental Defence. « Demander au reste du Canada de porter le fardeau des réductions du pays pour permettre la croissance de la production de pétrole sale pour l’exportation est une recette pour le désastre et la division », a-t-il ajouté.

Après l’Alberta, le Québec et l’Ontario sont les provinces qui émettent le plus de GES au Canada et par conséquent, qui ont le plus à perdre. En développant leur propre politique climatique, ces deux provinces comblent le vide laissé par l’absence de leadership fédéral. Par contre, le sort de ces politiques provinciales repose en grande partie sur les actions que posera le Canada, qui semble vouloir proposer un système qui s’alignera avec celui des Etats-Unis.

« Alors que le Canada se doit de rejoindre le rang des pays qui combattent sérieusement les changements climatiques et qui mettent en place les assises d’une économie verte, le gouvernement Harper reste obnubilé par les sables bitumineux, l’une des pires ressources énergétiques du point de vue environnemental », souligne Hugo Séguin, coordonnateur aux choix collectifs chez Équiterre. « Les sables bitumineux représentent un réel boulet pour le Canada » ajoute-t-il.

Le rapport recommande l’instauration d’un système de plafonnement et d’échange équitable dans lequel chaque secteur d’activité et région seraient responsables de leur juste part de réductions des émissions de GES.

Pour consulter la version française du rapport >>>

Pour consulter la version anglaise du rapport >>>

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Pour plus d’information :
Gillian McEachern, ForestEthics, 416-938-6032
Jennifer Foulds, Environmental Defence, 647-280-9521
Éveline Trudel-Fugère, Équiterre, 514-605-2000 

  Pour un nouveau contrat social en agriculture 
Québec doit appliquer sans tarder le rapport Pronovost !

Québec, le 15 mai 2009 - Pour Équiterre, Greenpeace, Nature Québec et le Regroupement national des conseils régionaux en environnement du Québec (RNCREQ), la vision d’avenir de l’agriculture proposée dans le rapport Pronovost et le rapport Saint-Pierre, qui en découle, doit servir d’assise à la mise en place d’un nouveau contrat social en agriculture. Cela permettra au secteur agricole de prendre le virage essentiel vers une agriculture plurielle, multifonctionnelle et basée sur une utilisation durable des ressources et des écosystèmes. Cette sortie coïncide avec la sortie de ce matin du rapport Ouimet sur la protection du territoire agricole et le développement régional qui, dans la foulé du rapport Pronovost, propose de renforcer le zonage agricole autour des grands centres et de l’assouplir dans les milieux ruraux.

Un leadership gouvernemental doit se manifester
Les quatre groupes environnementaux s’inquiètent de certaines décisions récentes du gouvernement, notamment la mise en place d’un comité bipartite ainsi que la nomination de Michel Morisset à titre de conseiller à l'élaboration de la Politique agricole. Ces décisions sèment le doute quant à l’intention réelle du gouvernement d'intégrer les recommandations du rapport Pronovost dans les politiques agricoles du Québec. Selon Christian Simard, directeur général de Nature Québec : « La future Politique agricole devrait soutenir une agriculture plurielle, c’est-à dire une agriculture diversifiée par la taille de ses exploitations, par ses méthodes de production et par la gamme des produits mis en marché. » En ce sens, les groupes estiment que le gouvernement doit affirmer son intention d’orienter l’agriculture vers un modèle qui répond aux aspirations de la société québécoise exprimées lors de la commission Pronovost.

Un appui au rapport Saint-Pierre
Les recommandations du rapport Saint-Pierre, lequel préconise entre autres une réforme progressive du programme d’assurance stabilisation du revenu agricole, devraient aussi être mises de l’avant. En effet, il est temps que le soutien financier aux entreprises agricoles soit ajusté aux impératifs du développement durable. Les propositions du rapport Saint-Pierre, telle la mise en place d’un régime de protection du revenu global de l’exploitation, l’instauration de contrats multifonctionnels offrant, entre autres, des incitatifs pour le maintien d’une surface en aire protégée et le renforcement de la fonction environnementale de l’agriculture, et l’écoconditionnalité de l’aide s’inscrivent dans cette voie. Pour ceux qui craindraient la disparition de fermes lors de ce virage, le rapport Saint-Pierre prévoit de l’accompagnement et des services conseils aux producteurs agricoles pour les orienter vers des entreprises performantes, des modifications de production, de la transformation à la ferme, le passage à l’agriculture biologique certifiée. Selon Philippe Bourke, directeur général du RNCREQ, « L’ensemble de la Politique agricole doit converger vers des mesures qui assureront une meilleure protection environnementale, notamment de l’eau, le respect de la capacité de support des rivières et viser la réduction des émissions de gaz à effet de serre. »

Vers une écoconditionnalité efficace
Sur ce dernier point, les groupes rappellent que la commission Pronovost recommandait, tout comme le Commissaire au développement durable, que l’application de l’écoconditionnalité soit appliquée, non plus uniquement au bilan de phosphore, mais aussi à de nouvelles exigences reposant tant sur le respect de la réglementation environnementale que sur l’adoption de bonnes pratiques. Pour Christian Simard : « On ne peut plus accepter de soutenir une agriculture qui contribue à la détérioration de l’environnement. Le soutien à l’agriculture se doit d’être assujetti à l’écoconditionnalité dans un processus transparent et dont les effets sur l’environnement sont mesurables. On doit encourager financièrement les pratiques agricoles durables et décourager celles qui ne le sont pas. »

Une agriculture multifonctionnelle et favorable à l’environnement
La multifonctionnalité de l’agriculture doit également être reconnue et intégrée dans la prochaine Politique agricole. Pour Sidney Ribaux, coordonnateur général d’Équiterre : « Le gouvernement doit mettre en oeuvre les recommandations du rapport Pronovost afin de valoriser les produits locaux, et particulièrement les produits locaux certifiés biologiques, tout en soutenant l’ensemble des producteurs qui tentent de diversifier l’offre de produits québécois. » Le développement de circuits courts de distribution alimentaire et l’accès aux étalages des épiceries pour les produits québécois doivent être priorisés afin de réduire le kilométrage alimentaire et les émissions de gaz à effet de serre engendrés par le transport de ces denrées.

Enfin, les producteurs biologiques ne doivent pas avoir à subir la contamination de leurs cultures par les OGM. Selon Éric Darier, directeur de Greenpeace au Québec : « Le gouvernement doit donner le pouvoir aux régions de devenir des zones sans OGM comme le recommande le rapport Pronovost afin de protéger les écosystèmes et la biodiversité agricole de la contamination génétique provenant des OGM. »

Le Québec a changé, l'agriculture doit aussi le faire. Voilà pourquoi un nouveau contrat social fondé sur le développement d'une agriculture durable doit être au coeur de la future Politique agricole québécoise.

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Information :
Mylène Bergeron, Nature Québec, 418 648–2104 poste 2074 ou 418-931-1131
Éric Darier, Greenpeace, 514 605-6497
Éveline Trudel-Fugère, Équiterre, 514 605-2000
Marie-Line Gagné, RNCREQ, 514 861-7022 poste 24

 

Changements climatiques : Québec continue d’avancer alors
qu’Ottawa recule toujours

Montréal, le 12 mai 2009 – Équiterre tient à saluer le dépôt du projet de loi sur les changements climatiques de la ministre Line Beauchamp qui prévoit la mise sur pied d’une bourse sur le carbone au Québec. Ce faisant, Québec devance le gouvernement fédéral alors que ce dernier n’a toujours aucune règlementation en matière de lutte aux changements climatiques et maintient sa performance accablante.

Québec

Le système de plafond et échange que le gouvernement du Québec entend mettre en place utilisera 1990 comme année de référence, comme le prévoit le Protocole de Kyoto. Comme il sera basé sur la réduction absolue des émissions de gaz à effet de serre (contrairement à Ottawa qui entend utiliser une approche basée sur la réduction de l’intensité des émissions), ce projet de loi ouvre la porte pour que le Québec puisse participer à un programme d’échanges de crédits de carbone avec d’autres états et provinces.

Pour Steven Guilbeault d’Équiterre, « le projet de loi déposé aujourd’hui représente une autre étape importante pour le Québec dans la lutte aux changements climatiques. Avec ce projet de loi, le Québec fait preuve, une fois de plus, d’un grand leadership ».

Le secteur des transports demeure toutefois un défi important pour le Québec. « Il est illogique de continuer à développer le réseau routier et autoroutier d’un côté et de chercher à diminuer nos émissions de GES de l’autre. C’est faire une chose et son contraire », explique M. Guilbeault.

Ottawa

Le projet de loi de la ministre Line Beauchamp arrive au moment où le Commissaire à l’environnement du gouvernement fédéral rend public un rapport accablant sur le non- respect par le gouvernement de Stephen Harper, de la loi l’obligeant à mettre en œuvre le Protocole de Kyoto.

On nous apprenait également hier que le gouvernement Harper vient de procéder à une série de nominations de sceptiques face aux changements climatiques à des postes clés au niveau de l’appareil gouvernemental fédéral. Cela démontre une fois de plus que tout le discours fédéral en matière de lutte aux changements climatiques est vide de sens.

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Source :
Éveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000

Mobilisation record de la population québécoise dans la lutte aux changements climatiques

290 entreprises de Montréal et de Québec participent au Défi Climat 2009 et plus de 36 000 citoyens s'engagent à réduire leurs émissions de GES

Montréal, le 7 mai 2009 - Pour sa deuxième édition, la campagne Défi Climat a une fois de plus dépassé toutes les attentes des organisateurs : les Conseils régionaux de l'environnement de Montréal (CRE-Montréal) et de la Capitale-Nationale (CRE-Capitale nationale), Équiterre, la Conférence régionale des élus de Montréal (CRÉ de Montréal), ENvironnement JEUnesse et la Coalition Jeunesse Sierra. Les 290 entreprises et institutions des régions de Montréal et de Québec qui se sont mobilisées ont convaincu 36 597 Québécois de s'engager à modifier leurs habitudes de vie et de déplacement pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). En deux ans seulement, la campagne Défi Climat aura permis à 55 000 citoyens de poser des gestes concrets pour lutter contre les changements climatiques.

Un effort collectif qui fait la différence

En moyenne, les participants du Défi Climat se sont engagés à réduire leurs émissions de GES d'un peu plus d'une tonne et demie chacun, pour un grand total de 59 982 tonnes de CO 2 épargnées par année. Un chiffre qui équivaut à retirer plus de 16 000 voitures de la circulation pendant un an ou à diminuer la consommation d'essence de près de 25 millions de litres annuellement.

Pour André Porlier, directeur général du CRE-Montréal, l'initiateur du projet, « les résultats sont impressionnants et démontrent à quel point les Québécois sont préoccupés par les changements climatiques et sont prêts à poser des gestes. L'engouement suscité par Défi Climat dans la région de Québec, région associée pour la première année au projet, et au sein du milieu étudiant en est la preuve. Nous espérons que d'autres régions pourront se joindre à nous l'an prochain afin de donner la chance à tous d'y participer. »

Rappelons à cet égard que la campagne Défi Climat 2009 a permis d'atteindre près du trois quarts de l'objectif fixé par le gouvernement du Québec pour la réduction des GES au moyen des actions de sensibilisation afin d'atteindre l'objectif du Protocole de Kyoto. En additionnant les multiples activités organisées dans le cadre de la campagne comme les comités d'entreprises, la campagne virale, le site Internet, la publicité de masse, les articles de fond,   les conférences, près de 400 000 citoyens ont été rejoints et informés sur les enjeux des changements climatiques.

« Une campagne de mobilisation citoyenne d'envergure comme Défi Climat devient essentielle alors que l'on travaille auprès des gouvernements et à l'échelle internationale pour faire avancer les lois et les objectifs de lutte aux changements climatiques. La grande conférence de Copenhague sur les changements climatiques qui aura lieu l'automne prochain est un moment crucial et historique : il s'agira en effet de déterminer les engagements pour la période 2013-2020 du Protocole de Kyoto. Chacun des 36 597 participants à la campagne Défi Climat constitue un réel appui et me permet de croire que nous parviendrons à établir les objectifs ambitieux nécessaires », se réjouit Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d'Équiterre et porte-parole de Défi Climat.

Des initiatives à long terme

« La participation importante des entreprises et les résultats qui en découlent illustrent le rôle essentiel de ces dernières, qui constituent un catalyseur dans les changements de comportements. Il s'agit d'une belle illustration de leur volonté de mettre l'environnement au coeur de leurs priorités », affirme Hélène Lauzon, présidente du Conseil patronal de l'environnement du Québec et porte-parole Défi Climat.

Certaines organisations ont profité de cet élan pour instaurer des gestes corporatifs verdoyants. A2M, producteur montréalais de jeux vidéo s'est par exemple engagé à planter un arbre pour chaque employé de son entreprise inscrit au Défi Climat. Plus de 200 arbres seront donc plantés cette année. En tant que nouveau partenaire dans la campagne, le Carrefour Jeunesse emploi de la Capitale-Nationale a quant à lui décidé de mettre en place plusieurs mesures telles : un système de paie électronique, le multi recyclage (y compris les piles) et l'utilisation de papier 100 % post-consommation.

« Cette année encore l'implication des organisations partenaires de la campagne a été déterminante pour son succès. Près de 85 % des inscriptions ont été réalisées par des employés et des étudiants provenant des entreprises et institutions partenaires. Les 290 organisations participantes, parmi lesquelles les plus grands employeurs, représentaient une importante diversité de secteurs d'activités : des centres de santé et de services sociaux, des institutions d'enseignement, des sièges sociaux de multinationales, de grandes firmes d'ingénierie, syndicats, ministères fédéraux et provinciaux, les Villes de Montréal et de Québec   et le secteur des finances » déclare Manon Barbe, présidente de la CRÉ de Montréal. 

Le Défi Climat est rendu possible grâce à la contribution financière du Fonds d'action québécois pour le développement durable, d'Hydro-Québec ainsi que de la Société de transport de Montréal, de la Ville de Montréal, de l'Agence métropolitaine de transport, la Ville de Québec et du Réseau de transport de la Capitale.

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Renseignements :

Leïla Copti

CRE-Montréal 514.661-6134

Éveline Trudel-Fugère

Équiterre   514.605-2000

Christine Mitton

Conférence régionale des élus de Montréal 514.378-0218

  Sillonner les routes de l'Outaouais à vélo pour la planète

14e  randonnée à vélo « Libre comme l'air » d'Équiterre

Montréal, 7 mai 2009 - Pour cette 14e édition de la randonnée à vélo « Libre comme l'air » d'Équiterre, c'est en Outaouais que plus de 200 cyclistes enfourcheront leur monture, du 7 au 9 août prochain, afin d'y découvrir les plaisirs écolos, culturels et gourmands. Ils profiteront aussi de leur passage dans la région pour porter un message aux élus d'Ottawa sur l'importance pour le Canada de prendre de réels engagements en matière de changements climatiques lors de la Conférence des Nations Unies sur le climat à Copenhague en décembre prochain.

Inscriptions en cours

Il reste encore quelques places pour cette activité de sensibilisation citoyenne aux plaisirs et à l'importance de l'éco-tourisme. La randonnée permet aux participants de parcourir 150 km en trois jours afin de célébrer le plaisir de rouler à vélo, ainsi que découvrir une région du Québec, ses richesses gourmandes, artisanes et culturelles tout comme ses acteurs et enjeux sociaux et environnementaux. Nouveauté cette année, les cyclistes traverseront en Ontario afin de porter un message politique à Ottawa. « Depuis quelques années, nombre de participants nous ont demandé d'inclure un volet plus militant à la randonnée, comme c'était le cas à l'origine. Le choix de visiter cette région s'est imposé de lui-même, surtout en cette année cruciale dans le dossier des changements climatiques », explique Emilie Forget, co-organisatrice de l'événement.

Plaisirs, loisirs, valeurs écologiques et solidarité

Tout est mis en oeuvre afin de démontrer qu'il est possible d'allier plaisirs et loisirs aux valeurs écologiques et solidaires promues par Équiterre. La randonnée se distingue par le souci de réduire son impact environnemental : compostage, réduction des déchets à la source, repas végétariens composés entièrement d'aliments biologiques, locaux ou équitables, etc. De plus, pendant leur périple, les participants visiteront des fermes biologiques, des producteurs et artisans locaux, et assisteront à des conférences et performances d'artistes de la région en soirée. Équiterre invite les citoyens à venir encourager les cyclistes qui sillonneront les routes de leur région et à profiter de plusieurs des activités organisées.

Pour réduire son empreinte écologique au maximum, la randonnée à vélo « Libre comme l'air » sera encore cette année certifiée carboneutre. Les organisateurs compenseront les gaz à effet de serre (GES) émis lors de l'activité en acquérant des crédits de compensation auprès de Planetair, un service à but non lucratif proposé par le Centre international Unisféra.

Les personnes intéressées peuvent télécharger le formulaire d'inscription directement en ligne à l'adresse suivante : http://www.equiterre.org/transport/randonnee/

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Source :

Eveline Trudel-Fugère

514-522-2000 poste 303

Cell. :   514-605-2000

etfugere@equiterre.org

Clément Guimond devient président du conseil d'administration d'Équiterre

Montréal, le 7 mai 2009 - Équiterre se réjouit de l'élection de Clément Guimond à titre de nouveau président de son conseil d'administration. « M. Guimond, ex-coordonnateur général de la Caisse d'économie solidaire Desjardins de Québec, siège à notre conseil à titre d'administrateur depuis plusieurs années, et nous guidait déjà avec brio dans nos orientations stratégiques et nos décisions de gestion. Nous nous considérons très privilégiés de pouvoir compter sur un président aussi inspirant, sensible et visionnaire », se réjouit Sidney Ribaux, coordonnateur général d'Équiterre.

« Je demeure profondément animé par le présent et le futur à construire. Et à cet égard, j'ai la conviction que c'est avec l'option écologique qui est la nôtre et des valeurs de solidarité et d'équité que nous saurons construire un vivre ensemble porteur d'avenir. Avec l'équipe d'Équiterre, j'espère pouvoir y apporter mon humble contribution », explique M. Guimond, grâce à qui plusieurs projets audacieux doivent le jour, comme le Cirque du Soleil.

Un départ salué

« Je tiens également à souligner l'excellente contribution de la présidente sortante, Brigitte Lepage, une femme de coeur et d'action, qui est d'ailleurs à l'origine du premier groupe d'action d'Équiterre en région », ajoute M. Ribaux. Mme Lepage cède sa place après un mandat de deux ans afin de se consacrer pleinement à son rôle de présidente d'une coopérative de solidarité dédiée à la mise en marché de produits locaux, l'ÉcoMarché.ca, qu'elle et son groupe d'action de Trois-Rivières viennent de mettre sur pied. « Je crois que le changement passe en partie par l'action citoyenne, et que l'implication dans les groupes d'action est vraiment adaptée à ceux qui désirent participer à un virage écologique. Je continuerai de soutenir Équiterre qui privilégie la recherche de solutions », souligne Madame Brigitte Lepage.

Une équipe solide

« Je suis aussi très impressionné par la qualité des différents membres qui constituent notre conseil d'administration et vous invite à aller voir leur biographie sur le site », conclut le cofondateur d'Équiterre.

Pour voir les biographies des membres du conseil d'administration : www.equiterre.org/organisme/notreEquipe.php

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Éveline Trudel Fugère

Tél. : 514-522-2000 poste 303

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Le groupe Mes Aïeux ambassadeur de la Maison du développement durable

Montréal, le 6 mai 2009 - La Maison du développement durable lance aujourd'hui sa campagne de mobilisation citoyenne avec comme tête d'affiche, le groupe Mes Aïeux. La formation a décidé d'agir à titre d'ambassadeur du projet. Elle invite les citoyens à visiter le tout nouveau site Internet de la Maison afin de faire un don en ligne pour contribuer à la construction et à laisser un message aux générations futures dans l'arbre de l'espoir, programmé pour pousser au moins pendant 100 ans!  

« Le projet de la Maison du développement durable permettra de construire l'avenir sans l'hypothéquer, et nous sommes fiers d'en faire partie. En plus d'être extrêmement concret, ce projet constitue une avancée sociale et environnementale incontestable », explique Stéphane Archambault, du groupe Mes Aïeux. « Nous invitons tout le monde à se joindre à nous en laissant un message dans l'arbre de l'espoir sur le site Internet et en faisant un don », lance-t-il.

Construire pour les générations futures

La Maison du développement durable, en plus de viser la certification LEED platine et d'être l'un des bâtiments les plus écologiques au Canada, constituera un véritable guichet d'information citoyen sur le développement durable. « Avec ce projet, nous voulons montrer qu'il est possible de construire différemment en tenant compte de l'environnement, bien sûr, mais aussi des citoyens. Nous voulons leur offrir un lieu d'information et d'éducation sur les enjeux du développement durable afin qu'à leur tour, ils puissent construire et rénover pour le bien des générations futures. Il est important pour nous que les citoyens participent au projet et qu'ils se l'approprient », explique Sidney Ribaux, président de la Maison du développement durable et coordonnateur général d'Équiterre. « Nous sommes très heureux de pouvoir compter sur l'appui du groupe Mes Aïeux qui possède une grande force mobilisatrice auprès des Québécois », ajoute-t-il.

« Le projet vise aussi à créer un lieu de rencontre et de synergie pour notre secteur », poursuit Philippe Bourke, directeur général du Regroupement national des conseils régionaux en environnement du Québec (RNCREQ), membre fondateur du projet. « La Maison hébergera les bureaux de plusieurs groupes environnementaux et sociaux québécois et, surtout, elle offrira des salles de conférences, des espaces de rencontres et un outil de diffusion unique au coeur du Quartier des spectacles de Montréal », précise-t-il. En effet, 50 000 personnes circulent quotidiennement devant le 50, rue Sainte-Catherine Ouest, future adresse du bâtiment.

La Maison du développement durable inc. est un organisme sans but lucratif créé par huit membres fondateurs et futurs locataires du bâtiment : le Centre de la petite enfance Petit Réseau, le Centre québécois du droit de l'environnement, le Conseil régional de l'environnement de Montréal, ENvironnement JEUnesse, Équiterre, le Regroupement des Éco-quartiers, Option consommateurs et le Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement du Québec.

La campagne de communication de la Maison du développement durable, lancée aujourd'hui, a été réalisée gratuitement par l'agence de publicité lg2 et par son partenaire en placement médias, l'agence Carat. Elle comporte notamment des publicités télévisées, radiophoniques, imprimées et un tout nouveau site Internet. Cette campagne vise à susciter l'intérêt et les dons du public pour le projet, mais aussi à mobiliser les citoyens autour de ce projet d'envergure. L'objectif de financement de la campagne est de recueillir 800 000 $ auprès du public par des dons en ligne.

Pour plus d'information, faire un don, laisser un message d'espoir ou voir les outils de communication : www.maisondeveloppementdurable.org

La création de la Maison du développement durable a été rendue possible grâce à une contribution financière du gouvernement du Québec dans le cadre du Plan d'action 2006-2012 sur les changements climatiques.

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Source :

Eveline Trudel-Fugère

Tel: 514-522-2000 poste 303

Cell : 514-605-2000

Réaction d'Équiterre au plan de relance du Bloc Québécois

Montréal, le 30 avril 2009 - Equiterre réagit au volet Stimuler les dépenses stratégiques - réduction de notre dépendance au pétrole - du plan de relance présenté aujourd'hui par le Bloc Québécois à la Chambre des communes :

En forçant la discussion sur l'importance de réduire notre dépendance au pétrole, le Bloc Québécois fait preuve de constance et d'avant-gardisme. Aucune autre formation politique fédérale n'a encore saisi comme le Bloc Québécois tout le potentiel économique, stratégique et environnemental d'un tel objectif. En cela, le Bloc se fait le porteur d'un projet qui fait du chemin et dont l'heure est venue.

Il faut espérer que les autres formations politiques étudieront sérieusement cet enjeu et que de cette discussion sortent des mesures encore plus structurantes, qui nous amèneront beaucoup plus loin.

Quinzaine du commerce équitable 

Grande fête québécoise à la santé des travailleurs du Sud

Montréal, le 27 avril 2009 - Du 1 er  au 15 mai 2009, Équiterre et une multitude d'autres organismes invitent le Québec à célébrer la Quinzaine du commerce équitable, une occasion unique de s'informer et de découvrir les nombreux produits issus d'un commerce plus juste et équitable. Partout dans la province, les acteurs du commerce équitable s'activent afin de proposer aux citoyens conférences, animations, 5 à 7, cocktails, projections de documentaires, concours, dégustations, foires, expositions et bien plus encore.  

« Cet événement annuel est un excellent prétexte pour rappeler l'importance de privilégier les produits certifiés équitables, plus respectueux des droits des travailleurs du Sud et de l'environnement que les produits conventionnels », explique Andréanne Leclerc-Marceau d'Équiterre, qui invite les citoyens à rechercher le logo de certification de Transfair Canada lors de leurs achats. Il existe maintenant plus d'une vingtaine de produits équitables disponibles au Québec, dont les bananes, le coton, le vin, le quinoa et les épices. Leurs points de vente sont répertoriés sur le site d'Équiterre à cette adresse : www.equiterre.org/equitable/achetez/ .

Le commerce équitable permet à plus de quatre millions de producteurs de se sortir quotidiennement de la pauvreté et de vivre dignement de leur travail, faisant vivre plus de sept millions de personnes (FLO).  « Nous sentons que les gens sont de plus en plus conscientisés à l'impact de leur choix de consommation ce qui est très encourageant pour l'avenir du commerce équitable et les conditions de vie des travailleurs du Sud », explique Andréanne Leclerc-Marceau.

Des activités pour tous les goûts

De retour cette année, les foires organisées à Montréal et Québec permettront aux gens de découvrir tout l'éventail des produits équitables sur le marché québécois. Les Sherbrookois, de leur côté, pourront rencontrer les acteurs du commerce équitable de leur région lors du Salon de l'environnement et de la consommation responsable qui se tiendra les 2 et 3 mai. Plusieurs autres activités sont aussi organisées dans les régions des Laurentides, Lanaudière, la Montérégie, la Mauricie, l'Estrie, Québec et Montréal pour célébrer et encourager un commerce plus juste.

Pour consulter le programme complet de la Quinzaine du commerce équitable et connaître les activités organisées dans votre région : www.equiterre.org/equitable/quinzaine/ .

Pour plus d'information sur les conférences offertes par Équiterre sur le commerce équitable : www.equiterre.org/outils/conferences/ .

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Source :

Eveline Trudel-Fugère

Tél. :514-522-2000 poste 303

Cell. : 514-605-2000

Le gouvernement Harper entache les célébrations du Jour de la Terre

Réaction d'Équiterre au dévoilement des émissions de GES du Canada
Steven Guilbeault, Coordonnateur-général adjoint d'Équiterre, déclare :

Montréal, le 22 avril 2009 - Le gouvernement Harper nous a offert aujourd'hui un bouquet de GES pour souligner le Jour de la Terre. Équiterre tient à souligner l'incroyable cynisme du gouvernement canadien qui choisit le Jour de la Terre pour rendre public son catastrophique bilan des émissions de gaz à effet de serre pour l'année 2007. En cette première année de règne de Stephen Harper, les émissions de GES du Canada ont bondi de 4,4%, essentiellement en raison de l'explosion des émissions du secteur pétrolier, et en particulier de l'extraction des sables bitumineux. L'année 2006-2007 inaugurait ainsi l'approche conservatrice en matière de lutte aux changements climatiques, qui aura vu le démantèlement des programmes de lutte aux changements climatiques mis en place par le gouvernement précédent. On en constate aujourd'hui les premiers résultats.


Après plus de trois ans de gouvernement Harper, et deux plans de lutte aux changements climatiques jamais mis en oeuvre, les émissions canadiennes ne sont aujourd'hui soumises à aucune espèce d'encadrement visant leur diminution. Pendant ce temps, les émissions des grosses voitures polluantes explosent de 117% depuis 1990 et l'industrie pétrolière est encouragée à se servir de l'atmosphère terrestre comme d'une poubelle à ciel ouvert.


En ce Jour de la Terre, la population canadienne célèbrera d'autres valeurs que celles du gouvernement conservateur.

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Pour information:
Eveline Trudel-Fugère
514-522-2000 poste 303
514-605-2000

Dow concrétise ses attaques au Code de gestion des pesticides du Québec et à son interdiction du 2,4-D en vertu de l’ALENA

Le fabricant américain de produits chimiques Dow AgroSciences LLC vient de déposer un avis d’arbitrage, en vertu du chapitre 11 de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), contestant l’interdiction québécoise de l’herbicide 2,4-D dans les pesticides pour pelouses. De concert avec Ecojustice, Équiterre et la Fondation David Suzuki demandent au gouvernement canadien de défendre énergiquement l’interdiction québécoise des pesticides chimiques pour pelouses.

Pour des commentaires:

  • Lisa Gue, Fondation David Suzuki 613-594-5428 ou 514-316-4646
  • Will Amos, Ecojustice 613-562 5800 ext. 3378
  • Eveline Trudel-Fugère, Équiterre  514-605-2000

Fiche d’information : télécharger

Avis d’arbitrage : http://www.international.gc.ca/trade-agreements-accords-commerciaux/disp-diff/agrosciences_archive.aspx?lang=fra

« Il est maintenant clair que pour Dow, la santé publique et celles des enfants passe après la promotion de ses intérêts économiques. Ce genre d'attitude irresponsable n'a pas sa place au Québec et au Canada ».  – Hugo Seguin, Coordonnateur aux choix collectifs, Équiterre

«  Nous ne pouvons permettre à des entreprises américaines de menotter les provinces et de les empêcher d’appliquer le principe de précaution alors qu’il faut protéger les citoyens des produits chimiques potentiellement cancérigènes. Nous allons chercher à intervenir devant le tribunal de l’ALÉNA pour soumettre le point de vue des groupes environnementaux ».  - Will Amos, avocat à l’emploi Clinique de droit de l’environnement d’uOttawa- Ecojustice.

« La position du Gouvernement du Canada sur cet enjeu pourrait avoir de grandes incidences au Québec ainsi qu’à travers le Canada. Nous croyons que les provinces et les citoyens sont du bon côté de cette bataille et nous encourageons le gouvernement fédéral à faire preuve de leadership et à élever les standards de protection de la santé humaine et de l’environnement», Lisa Gue, analyste de politiques en santé environnementale, Fondation David Suzuki

 

Choisir le bon chocolat pour Pâques

Montréal, le 6 avril 2009 – Alors que Pâques approche, Équiterre encourage les citoyens à privilégier la certification équitable lors de leurs achats de chocolat. Par le fait même, l’organisme invite les consommateurs à participer à la Quinzaine du commerce équitable, célébrée du 1er au 15 mai à travers le monde, qui vise à dévoiler les côtés sombres de la production conventionnelle et rappeler les avantages indéniables du commerce équitable.

Un chocolat au goût d’équité
« Les consommateurs ne prennent pas toujours conscience que les aliments importés du Sud, comme le chocolat, le café ou les bananes, sont souvent produits dans le non-respect des droits de la personne et de l’environnement », rappelle Andréanne Leclerc-Marceau, du programme Commerce équitable chez Équiterre. « Les producteurs et les travailleurs de cacao et de chocolat certifiés équitables ont la garantie de recevoir un prix minimum pour leur labeur ainsi qu’une prime sociale destinée au développement local par la mise sur pied d’initiatives socio-économiques ou environnementales dans leur milieu », explique-t-elle.

« Au Canada, les ventes de chocolat certifié équitable ne cessent d’augmenter, ce qui est très encourageant », ajoute Mme Leclerc-Marceau, qui rappelle aux consommateurs que « la seule façon de s’assurer que les produits soient vraiment équitables, c’est de rechercher le logo de certification de Transfair Canada ».

Le côté sombre du chocolat commercial
« Les gens ne savent pas toujours que les conditions de vie et de travail des producteurs de chocolat non certifié sont particulièrement difficiles », note Mme Leclerc-Marceau en donnant quelques exemples de statistiques révélatrices :

  • Seulement 4 % à 6 % du prix de détail des produits du cacao revient aux producteurs, alors que les fabricants et distributeurs s'approprient 70 % de la valeur totale. Pour une friandise payée 60 sous, le producteur ne reçoit qu’environ un sou.
  • Près de 300 000 enfants travaillent sur les fermes de cacao, et ce, seulement en Afrique de l’Ouest. Ces enfants de moins de 14 ans effectuent des tâches difficiles comme la cueillette des cabosses à l’aide de la machette, le déplacement de charges très lourdes et l’application de pesticides.

Des outils et activités pour les citoyens

  • Pour consulter le répertoire des points de vente de produits équitable au Québec : www.equiterre.org/equitable/achetez
  • Pour commander une conférence d’Équiterre sur le commerce équitable ou sur le cas du chocolat en particulier : www.equiterre.org/outils/conferences/printemps.php
  • Pour consulter la programmation des activités de la Quinzaine du commerce équitable (en ligne dès la mi-avril) : www.equiterre.org.
  • Pour trouver une foule d’autres informations sur le commerce équitable :
    www.equiterre.org/equitable/index.php

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Source :
Éveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 #303
514-605-2000

Le Canada n’a plus d’excuse pour retarder ses actions contre la lutte aux changements climatiques

Bonn, Allemagne, Mardi le 31 mars 2009 - Les groupes environnementaux de partout à travers le monde ont applaudi aujourd’hui la présentation de l’ébauche du projet de loi « New Clean Energy » par le député Henry Waxman, Président de la Commission sur l'énergie et le commerce de la Chambre des Représentants des États-Unis. Cette ébauche met de l’avant des objectifs de 7% de réduction des GES sous les niveaux de 1990 et ce d’ici 2020, en plus de quoi les Etats-Unis ajouteront des mesures à travers les mécanismes internationaux, ce qui représentera une réduction globale des GES d’au moins 15% sous les niveaux de 1990 avant 2020.

« Jim Prentice, ministre canadien de l’Environnement, a mentionné plusieurs fois que le Canada devrait attendre une législation américaine sur les changements climatiques avant d’aller de l’avant avec sa propre réglementation. Il est clair maintenant que le Canada n’a plus d’excuse », explique Steven Guilbeault d’Équiterre.

« Le Premier ministre Harper a déclaré que les objectifs de réduction de GES du Canada de 3% sous les niveaux de 1990, d’ici 2020, était aussi ambitieux que les objectifs des États-Unis. Ce n’est maintenant plus le cas », poursuit-il.

Le projet de loi des États-Unis démontre une vision à long terme qui transformera l’économie du pays, qui leur permettra de laisser derrière eux l’ère des combustibles polluants et de se diriger vers celle des technologies d’énergies propres. Ces mesures permettront de rendre les pollueurs responsables pour leur contribution au réchauffement climatique. « Malheureusement, il n’y a rien dans les documents du gouvernement conservateur qui puisse ressembler à ce que les États-Unis proposent », explique Monsieur Guilbeault.

Ce projet de loi propose une série de mesures qui visent à réduire les émissions de GES dans une multitude de domaines comme l’obligation pour les états américains d’avoir 25% d’énergie renouvelable, la mise en place de normes de combustible à faible teneur en carbone, un réseau électrique intelligent, ainsi que l’augmentation de l’utilisation des véhicules électriques.

L’ébauche du projet de loi Waxman-Warkey arrive tout juste à la veille du vote crucial sur le projet de loi C-311 proposé par Jack Layton, qui porte sur les engagements post-2012 de réductions des émissions de GES du Canada. Le projet de loi C-311 établit les objectifs de réduction des émissions de GES à 25% sous les niveaux de 1990 d’ici 2020, des objectifs cohérents avec ceux proposés par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) pour prévenir les dangers reliés aux changements climatiques. Dans sa première version, intitulé C-377, le projet de loi avait obtenu un vote favorable de la part de tous les partis de l’opposition, et Équiterre s’attend à ce qu’il en soit de même cette fois.

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Source :
Steven Guilbeault, Équiterre, 011-49-15771-825-331 (Bonn)
Eveline Trudel-Fugère, Équiterre, 514-605-2000 (Montréal)

Le Canada doit démontrer son leadership dans les discussions sur le climat

Bonn - Allemagne, le 30 mars 2009 - Les écologistes, présents à la première rencontre des Nations Unies sur les changements climatiques de 2009, demandent au Canada de démontrer un plus grand leadership face à la lutte aux changements climatiques. Le progrès est essentiel et critique puisqu’il s’agit de la première présence de l’administration Obama à la table des négociations et de la dernière année de négociations avant le sommet de Copenhague en décembre.

« Comme on s’attend à ce que les États-Unis s’engage de façon constructive dans les négociations, il y a encore une opportunité pour le Canada d’agir de manière positive dans les discussions et de se tailler un rôle de leader », explique Mark Lutes de la Fondation David Suzuki. « Depuis les deux dernières années, le Canada a été pointé du doigt par plusieurs pays, notamment par l’Union Européenne en janvier dernier, pour ne pas avoir démontré de leadership et pour avoir miné le progrès face à un accord mondial puissant et efficace ».

Dans le cadre de cette rencontre, les discussions vont porter sur tous les éléments cruciaux de l’accord final : des objectifs de réduction des émissions plus importants par les pays développés, le renforcement des actions des pays en développement pour freiner leurs propres émissions, et le transfert des technologies propres et du financement des pays riches vers les pays pauvres pour supporter les actions menées par les pays en développement en matière de prévention et d’adaptation aux changements climatiques.

« Le Canada aime bien nous rappeler que le pays n’est responsable que de 2% des émissions globales. Pourtant, les pays les moins avancés (un groupe qui comprend plus de 100 pays) représentent plus d’un milliard des personnes les plus vulnérables sur cette planète et ne sont quant à eux responsables que de 3% des émissions globales » explique Steven Guilbeault d’Équiterre. « Nous devons faire notre part, il s’agit d’une obligation morale ».

La contribution du Canada devra inclure des objectifs de réduction d’émissions d’au moins 25% sous les niveaux de 1990 et ce, d’ici 2020. Le Canada devra aussi faire sa juste part et donner l’appui financier et technologique nécessaire aux actions menées par les pays en développement », explique Claire Stockwell de Greenpeace International. « Si le Canada va en deçà de ces engagements, il prouvera qu’il n’a pas encore compris l’urgence d’agir face à l’enjeu des changements climatiques ».

Tous les pays ont été appelés à soumettre leurs positions sur sept différents aspects dans le cadre de cette réunion, mais le Canada n’en a présenté qu’une seule, en lien avec les émissions dans le secteur forestier.

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Pour information:

Mark Lutes, Fondation David Suzuki, 416-473-5919
Steven Guilbeault, Équiterre, 011-49-15771-825-331 (Bonn)
Claire Stockwell, Greenpeace International, 011-49-170-196-8545 (Bonn)
Graham Saul, Réseau Action Climat Canada, 613-558-3368 (Ottawa)

 

 

Deux réseaux en parfaite complémentarité
La coopération entre le Québec et l'Ontario en matière d'électricité sera des plus fructueuses

Montréal, le 24 mars 2009 – La hausse des échanges entre les réseaux d’électricité de l'Ontario et du Québec pourrait aider les deux provinces à atteindre certains de leurs objectifs sociaux, économiques et environnementaux, estiment Équiterre et l'Ontario Clean Air Alliance (OCAA).

Équiterre et l'OCAA ont publié aujourd'hui une lettre conjointe adressée aux premiers ministres Charest et McGuinty dans laquelle ils demandent aux deux chefs de passer à l’action suite à leur engagement de juin 2008 visant d’augmenter les échanges d'électricité entre les deux provinces.

« Même si le Québec peut compter sur une impressionnante capacité de production hydroélectrique à faible coût, les exportations d'électricité d'Hydro Québec vers l’Ontario n'ont pas suffit à combler 1 % des besoins des foyers ontariens en 2008. Au terme des travaux de la nouvelle installation de raccordement de 1 250 mégawatts d'Hydro Québec et d'Hydro One en 2010, le potentiel de transfert d'électricité entre nos deux provinces augmentera de façon marquée », estime Jack Gibbons, président de l'OCAA.

« Les réseaux électriques de nos deux provinces sont faits l'un pour l'autre, confirme Steven Guilbeault, d'Équiterre. La demande de l'Ontario en électricité atteint des sommets durant les chaudes journées d'été, période durant laquelle le Québec a des surplus d'énergie hydro électrique. À l’inverse, la demande du Québec atteint des sommets durant les journées froides d'hiver, alors que l'Ontario risque fort d’avoir des surplus d'énergie éolienne au même moment. »

« L’augmentation du commerce d'électricité est-ouest permettra aux deux provinces de répondre mutuellement à leurs besoins en électricité, et par le fait même, de réduire le besoin de construire de nouvelles unités de production. Il s'agit aussi d'une façon pour le Québec de soutenir le plan d'élimination progressive du recours à l'énergie au charbon de l'Ontario, qui constitue d'ailleurs l'initiative de réduction des gaz à effet de serre la plus importante en Amérique du Nord », souligne M. Guilbeault.

Les gouvernements de l'Ontario et du Québec se sont engagés à intégrer plus étroitement leurs réseaux électriques durant la rencontre qui a eu lieu entre les deux cabinets en juin 2008 à Québec. Il faut maintenant s'assurer qu'un accord de coopération soit signé pour favoriser et promouvoir un transfert accru d'électricité entre les deux provinces.

« La bonne nouvelle est qu'Hydro Québec s'est déjà engagée à augmenter l'efficacité de la consommation énergétique du Québec. Sans construire un seul nouveau barrage, les investissements en efficacité énergétique libèrent des milliards de kW/h pouvant être exportés vers l'Ontario, explique M. Guilbeault. Des contrats d'électricité fermes assurent à l'Ontario un approvisionnement fiable en électricité renouvelable et donnent au Québec une source de revenus garantie pour lui permettre de financer ses hôpitaux et ses écoles », précise M. Guilbeault.

De plus, les réservoirs hydroélectriques du Québec peuvent offrir à l'Ontario une solution pour garantir la production des parcs éoliens en pleine expansion. En effet, lorsque le courant éolien est faible en Ontario, le Québec peut utiliser ses réserves hydroélectriques pour fournir de l'énergie de secours à sa province voisine. Lorsque les vents sont forts en Ontario, celle ci peut à son tour fournir de l'énergie au Québec, qui pourra s’en servir pour reconstituer ses réserves hydroélectriques en retenant l'eau. « La combinaison de la production éolienne de l'Ontario et des réservoirs hydroélectriques du Québec permettra de convertir la production éolienne intermittente de l'Ontario en une source fiable et stable d'électricité renouvelable pour l'ensemble des résidents ontariens », affirme M. Gibbons.

Pour télécharger la lettre conjointe d'Équiterre et de l'OCAA adressée aux premiers ministres Charest et McGuinty, cliquez ici ou visitez le www.cleanairalliance.org.

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Renseignements :

Évelyne Trudel-Fugère, Équiterre, 514 522 2000 poste 303 ou 514-605-2000
Jack Gibbons, Ontario Clean Air Alliance, 416 926 1907 poste 240

 

Des groupes de la société civile défendent le Code de gestion des pesticides au Parlement
Une entreprise américaine voudrait utiliser l’ALÉNA pour contester des mesures de protection de la santé publique.

Ottawa, Ontario – Mardi le 24 mars - Equiterre et Ecojustice Canada vont comparaître ce matin devant le Comité permanent du Commerce international pour défendre le droit du Québec d’interdire les pesticides pour les surfaces gazonnées sur son territoire. Appuyés par la Fondation David Suzuki, ces groupes s’opposent aux allégations de la compagnie Dow AgroSciences, qui prétend que le Code de gestion des pesticides du Québec contrevient à certaines dispositions du Chapitre 11 de l’Accord de libre-échange Nord-Américain.

Les cinq groupes demandent au gouvernement canadien de défendre vigoureusement la décision du Québec d’interdire l’herbicide 2,4-D.  Ils demandent également au gouvernement de reconnaître le bien-fondé d’éliminer l’exposition inutile à des produits chimiques et de protéger la santé publique et l’environnement.

«  Nous ne pouvons permettre à des entreprises américaines de menotter les provinces et de les empêcher d’appliquer le principe de précaution alors qu’il faut protéger les citoyens des produits chimiques potentiellement cancérigènes », affirme Will Amos, avocat à l’emploi de Clinique de droit de l’environnement d’uOttawa- Ecojustice. « Si la compagnie Dow va de l’avant dans le processus de règlement des différends de l’ALÉNA, nous allons chercher à intervenir et à soumettre le point de vue des groupes environnementaux ».

Le Code de gestion des pesticides du Québec est entré en vigueur progressivement entre 2003 et 2006. Il interdit l’utilisation et la vente de 20 ingrédients actifs présents dans des pesticides utilisés sur les surfaces gazonnées et comporte des restrictions plus strictes, notamment en ce qui concerne l’usage des pesticides autour des écoles et des centres à l’enfance. L’élaboration du Code a été largement guidée par le principe de précaution, puisque plusieurs pesticides étaient reliés à l’augmentation des risques de cancer. Les différentes formes chimiques du 2,4-D ont été interdites car elles font partie de la famille des herbicides chlorophénoxy qui sont classés comme « possiblement cancérigène chez l’homme» par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) et étaient en attente de réévaluation individuelle.

« Les enjeux de santé publique devraient toujours primer sur la recherche de profits. Plusieurs éléments préoccupants sur les pesticides chimiques nous permettent de justifier leur interdiction », explique Hugo Séguin, coordonnateur aux choix collectifs d’Équiterre. « Par exemple, on soupçonne le 2,4-D d’être associé à plusieurs problèmes de santé comme des désordres neurologiques, des problèmes de développement neurologique, ainsi que la détérioration du système immunitaire et reproducteur ».

Récemment, l’Ontario est devenue la seconde province canadienne à bannir l’usage et la vente de pesticides pour les jardins et pelouses (incluant le 2,4-D) par la mise en place de nouvelles réglementations qui entreront en vigueur en avril 2009. Plusieurs autres provinces réfléchissent d’ailleurs à interdire les pesticides à des fins esthétiques.

« La position du Gouvernement du Canada sur cet enjeu pourrait avoir de grandes incidences à l’extérieur du Québec. Nous croyons que les provinces et les citoyens sont du bon côté de cette bataille et nous encourageons le gouvernement fédéral à faire preuve de leadership et à élever les standards de protection de la santé humaine et de l’environnement dans notre pays », explique Lisa Gue, analyste des politiques en matière de santé environnementale à la Fondation David Suzuki

Hugo Séguin et Will Amos se présenteront devant le Comité Permanent des Affaires étrangères et du Commerce international le 24 mars 2009, de 9h à 11h, heure de l’est, à la Chambre des communes, salle 209, bloc ouest.

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Pour plus d’information:
Will Amos, Avocat - Clinique de droit environnemental Écojustice de l’Université d’Ottawa (613) 562 5800, ext. 3378
Lisa Gue - Analyste des politiques en matière de santé environnementale - Fondation David Suzuki  (613) 594-5428
Éveline Trudel-Fugère, relations medias Équiterre, 514-605-2000

 

Concours Écologez
Des étudiants conçoivent un nouveau bâtiment sur le campus de l’Université Laval

Montréal, le 18 mars 2009 - Plus de 40 étudiants – futurs architectes, designers, urbanistes, ingénieurs et autres professionnels du bâtiment et de l’environnement – ont participé les 14 et 15 mars à l’édition 2009 du concours Écologez organisé par Équiterre et l'École de technologie supérieure (ÉTS). La mission des étudiants cette année était de concevoir un bâtiment devant abriter la Coalition québécoise du bois et des salles de classes sur le campus de l’Université Laval.

Ce concours interuniversitaire offre l'occasion aux étudiants de mettre leurs connaissances en pratique de façon intégrée dans le cadre d’un projet de conception d’un projet de bâtiment écologique réel présenté par son promoteur, invité sur place.

Réunis à l’ÉTS, les différentes équipes ont donc combiné leurs talents et conçu chacune un bâtiment de 2000 mètres carrés mettant de l’avant les nombreuses qualités du bois tout en respectant un budget très limité. Le projet devait pouvoir prendre forme dans un stationnement du campus de l'Université Laval.

Le jury du concours était formé de Louis Lessard, de l’Association des architectes en pratique privée du Québec, Ashly Lyon, de l’American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers – section de Montréal, Susan Rowley, vice-présidente du Conseil canadien du bâtiment durable, Daniel Forgues, professeur à l’ÉTS, et Francois Boulanger, coordonnateur efficacité énergétique pour Équiterre. « Nous avons été très impressionnés par la qualité et l’originalité des présentations des équipes. Il est très intéressant de constater l’enthousiasme et l’intérêt de la relève pour l’intégration de notions de développement durable dans la conceptualisation d’un projet de bâtiment », explique François Boulanger. 

Le jury a notamment apprécié la pertinence des solutions proposées et l’intégration harmonieuse des différentes disciplines (génie, architecture, design) dans la presque totalité des projets. La solution de l’équipe gagnante a été jugée particulièrement intéressante et simple. Le projet gagnant est un bâtiment efficace, intégrant bien les besoins des personnes et offrant une terrasse et une proposition audacieuse pour le traitement des eaux usées. Chaque membre de l’équipe gagnante recevra un chèque au montant de 1000 $. 

L'équipe gagnante est composée de :

  •    Valérie Beaudin – Architecture (Université de Montréal)
  •    Ara Markaria – Environnement (Polytechnique)
  •    Anne-Marie Nguye – Architecture (McGill)
  •    David Petit – Génie de la construction (ÉTS)
  •    David Savoie – Génie mécanique (ÉTS)
  •    Marie-Pier Simard – Génie de la construction (ÉTS)

Un concours exigeant

Les projets ont été évalués selon des critères tels que la justification raisonnée des décisions, la performance environnementale du bâtiment, et les présentations orale et visuelle. Suivant les règlements du concours, la problématique du projet à développer n’a été dévoilée aux participants que le 14 mars au matin.

Cet événement a été rendu possible notamment grâce au précieux soutien de l’Agence de l’efficacité énergétique du Québec et de la Coalition québécoise du bois.

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Équiterre est un organisme sans but lucratif ayant pour mission de contribuer à bâtir un mouvement citoyen en prônant des choix collectifs et individuels à la fois écologiques et socialement équitables.

L’École de technologie supérieure est un établissement universitaire spécialisé dans l’enseignement et la recherche en génie appliqué. Elle forme des ingénieurs et des chercheurs reconnus pour leur formation pratique, le développement de nouvelles technologies et leur transfert en entreprise.

Une photo de l’équipe gagnante et le visuel du concours sont disponibles sur demande.

Sources :

Eveline Trudel-Fugère
514 522-2000, poste 303
Cell. : 514 605-2000
etfugere@equiterre.org

Sébastien Langevin
École de technologie supérieure
Université du Québec
514 396-8664
sebastien.langevin@etsmtl.ca

 

Réaction d’Équiterre au budget
Une occasion manquée de se démarquer

Québec, le 19 mars 2009 – Équiterre considère que le budget proposé par Madame Jérôme-Forget ne reflète pas les ambitions énoncées par le Premier ministre Charest lors de son discours inaugural, de faire du Québec un leader en matière de développement durable.
Le Premier ministre Jean Charest déclarait « (…) Il y a aussi une crise environnementale. J’ai la profonde conviction que cette double crise déclenchera la véritable révolution du développement durable. Un monde meilleur en émergera, et le Québec y contribuera ». Or, selon Steven Guilbeault d’Équiterre « le budget de Madame Jérôme-Forget ne parvient pas à démarrer la révolution évoquée par Monsieur Charest ».

Le budget de Madame Jérôme-Forget contient tout de même quelques bonnes nouvelles telles qu’une augmentation de 8,7 % du budget du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), une augmentation du nombre d’employés affectés à l’application de la réglementation environnementale, ainsi que le maintien du crédit d’impôts à l’achat de voitures hybrides et électriques.

Équiterre est par contre très déçu de constater qu’aucun volet écoénergétique n’a été ajouté au programme de rénovation domiciliaire annoncé lors de l’énoncé économique de janvier dernier. « On aurait pu profiter de l’occasion pour réduire de manière durable la facture d’énergie des consommateurs, surtout en période de crise économique », déplore Monsieur Guilbeault. « Toutefois, une mesure visant l’efficacité énergétique pour la construction de tous les nouveaux bâtiments publics a été mise en place, ce qui semble encourageant. Ces normes devront être de calibre international et s’appliquer à l’ensemble des investissements publics en infrastructure prévus dans les cinq prochaines années », commente Steven Guilbeault.

« Le présent budget confirme l’entêtement du gouvernement à investir dans certains projets routiers nuisibles, qui cristalliseront l’étalement urbain, engloutiront des dizaines de milliards de dollars et mobiliseront ressources et main-d’œuvre. Cela ne permet d’aucune manière au Québec de se positionner dans l’économie du 21e siècle pour l’avenir de la mobilité et de l’organisation spatiale sur le territoire du Québec », explique t-il.

« Équiterre voudrait croire à la vision du Premier ministre Charest selon laquelle le Québec porte l’idéal d’une nouvelle économie durable, mais il s’agit encore d’un idéal, que le présent budget de la ministre des Finances ne permet pas de concrétiser », conclut Steven Guilbeault.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
etfugere@equiterre.org

 

Écologez 2009 Le seul concours québécois de conception intégrée de bâtiment écologique

Montréal, le 11 mars 2009 -  Les 14 et 15 mars prochains, Équiterre et l’École de technologie supérieure (ÉTS) présenteront la 4e édition d’Écologez, le seul concours de conception intégrée de bâtiment écologique au Québec. « Cette compétition offre l'opportunité aux étudiants provenant des domaines du génie, de l'architecture, du design, de l'environnement et de l'urbanisme de mettre leurs connaissances en pratique. Les participants doivent, en utilisant la méthodologie de la conception intégrée, créer un véritable projet de bâtiment écologique, présenté par un véritable promoteur », explique Normand Roy, chargé de projet en bâtiment durable chez Équiterre.

« Comme étudiant en génie, j’ai grandement aimé cette expérience de travail multidisciplinaire qui m’a permis de côtoyer des spécialistes d’autres domaines et de découvrir de nouvelles façons de solutionner des problèmes », explique Francis Pronovost, membre de l’équipe gagnante d’Écologez 2007 et aujourd’hui conseiller chez Écobâtiment.

Six équipes multidisciplinaires composées d’étudiants des trois cycles universitaires seront formées à partir des 96 premières personnes inscrites. En plus de l'expérience unique que ce concours offre aux participants, des prix seront remis aux équipes qui se seront classées en 1ère et 2e positions. Des prix de participation seront aussi offerts.

Présentations en direct
Le grand public est invité à assister aux présentations finales des équipes à partir de 15 h le dimanche 15 mars sur place ou par web diffusion sur le site d’Écologez www.ecologez.etsmtl.ca. Chacune d’elles aura 15 minutes pour expliquer son travail aux juges et au public. Ces présentations auront lieu à l’ÉTS, au 1100, rue Notre-Dame Ouest à Montréal.

Cet événement est rendu possible grâce au précieux soutien de l’Agence de l’efficacité énergétique, d’ASHRAE, du cabinet d’architectes JPL et de l’Ordre des architectes du Québec.

Pour avoir un aperçu de l’édition 2008 : http://www.duproprio.tv/video/reportages/bande-annonce-du-documentaire-cologez-2008

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Sources :
Eveline Trudel-Fugère
Tél. : 514 522-2000, poste 303
Cell. : 514 605-2000
etfugere@equiterre.org

Sébastien Langevin
514-396-8664
sebastien.langevin@etsmtl.ca

 

Lutte aux changements climatiques
250 entreprises se mobilisent pour rejoindre plus de 300 000 citoyens des régions de Montréal et de Québec

Montréal, le 10 mars 2009 – Initiative du Conseil régional de l’environnement de Montréal, en partenariat avec Équiterre, la Conférence régionale des élus de Montréal et le Conseil régional de l’environnement – région de la Capitale nationale, la 2e édition du Défi Climat est officiellement lancée. Cette vaste campagne de mobilisation, qui se déploiera jusqu’au 24 avril 2009, vise à encourager plus de 300 000 employés et étudiants des régions de la capitale et de la métropole à s’engager à poser des gestes concrets afin de lutter contre les changements climatiques. Plus de 250 entreprises et institutions devraient ainsi se mobiliser pour inciter leurs employés à y adhérer. Les groupes ENvironnement JEUnesse et la Coalition Jeunesse Sierra se joignent à l’initiative pour solliciter la participation des milieux universitaires et des cégeps. Les organisateurs estiment que 40 000 citoyens devraient ainsi s’engager à réduire l’équivalent de 40 000 tonnes leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

Le lancement officiel de la campagne s’est fait simultanément à Montréal et à Québec avec la participation du maire de Montréal, M. Gérald Tremblay et de M. Raymond Dion, conseiller responsable des dossiers de l’environnement au comité exécutif de la Ville de Québec. Tous deux en ont profité pour réitérer la participation de leur ville au projet et pour inviter non seulement leurs employés, mais aussi tous leurs concitoyens, à faire chacun leur part.

Hélène Lauzon et Steven Guilbeault : porte-parole de la campagne

« La collaboration des entreprises à la campagne Défi Climat nous permet de rejoindre un nombre important de travailleurs, et je suis heureuse de constater leur enthousiasme à participer à notre défi. Je suis de celles qui croient que les entreprises peuvent agir comme catalyseur de changement dans le dossier des changements climatiques », a souligné Hélène Lauzon, présidente du Conseil patronal de l’environnement du Québec et l’une des porte-parole de l’événement.

« Cette année est déterminante. C’est à Copenhague en décembre que la planète décidera d'aller plus loin que le Protocole de Kyoto, qui n'était qu'une première étape. Les États-Unis veulent rattraper leur retard, et Obama souffle un vent de changement irrésistible. Nous devons aussi faire notre part et laisser tomber les vieux réflexes du passé. La société de demain ne ressemble pas à celle d'hier. Avec le Défi Climat, on passe à une autre étape et on met en marche la société verte à laquelle nous aspirons», a déclaré de Québec Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d’Équiterre, second porte-parole de cette campagne.

Une campagne en  milieu de travail

À l’image de Centraide, un comité de promotion de la campagne a été mis sur pied dans chacun des milieux partenaires du projet. Vingt-quatre gestes concrets sont proposés avec leur équivalence en kilogramme de réduction annuelle de GES. L’achat de produits locaux, la réduction de la température du chauffage, l’utilisation du transport collectif pour se rendre au travail, le compostage domestique sont notamment au rendez-vous.

Une édition qui innove

Pour cette seconde édition, les objectifs fixés sont ambitieux. Pour les atteindre, les organisateurs comptent sur quelques innovations : la campagne 2009 se déroulera non seulement à Montréal, mais également à Québec; la participation des milieux universitaires et des cégeps sera sollicitée; le Défi Climat compte aussi maximiser sa présence en ligne. Enfin, des gestes « pour en faire plus » ont été ajoutés afin d’inspirer ceux qui veulent en faire davantage. D’autres gestes sont également proposés aux entreprises pour les guider dans une démarche visant à réduire elles aussi leurs émissions de GES.

Le Défi Climat est rendu possible grâce à la contribution financière du Fonds d’action québécois pour le développement durable, d’Hydro-Québec ainsi que de la Société de transport de Montréal, de la Ville de Montréal, de l’Agence métropolitaine de transport, du Réseau de transport de la Capitale et de la Ville de Québec.

Les travailleurs et les citoyens ont jusqu’au 24 avril 2009 pour participer en s’inscrivant sur le site www.deficlimat.qc.ca .

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Renseignements :

Leïla Copti
CRE-Montréal 514.661-6134

Marie-Ève Leclerc
CRE-Capitale nationale 418.655-0763

Éveline Trudel-Fugère
Équiterre  514.605-2000

Christine Mitton
Conférence régionale des élus de Montréal 514.378-0218

 

Inscriptions aux paniers de l’ASC
Soutenir un fermier de famille pour faire face à la crise économique

Montréal, le 9 mars 2009 - Avec l’arrivée du printemps et la crise économique qui sévit, Équiterre invite les citoyens à soutenir un fermier du Québec et ainsi recevoir un panier hebdomadaire de fruits et légumes cultivés dans le respect de l’environnement . Avec 390 points de chute et 115 fermes à travers le Québec, le réseau d’Agriculture soutenue par la communauté (ASC) est le plus important du genre au monde. Il permettra, encore cet été, à plus de 32 000 citoyens d’avoir accès à des produits frais, sains et locaux.

Une formule pour faire face à la crise
À toutes les semaines, cinq fermes cessent leurs activités au Québec . Pourtant, si chaque consommateur achetait à chaque semaine 20 $ supplémentaires de produits du Québec, plus de 100 000 emplois seraient créés chez nous. « L’Agriculture soutenue par la communauté est un commerce direct qui permet aux fermes, souvent de petite taille, de bénéficier de 100% du montant investi par les citoyens, et ainsi, de créer ou de conserver des emplois en agriculture », explique Isabelle Joncas d’Équiterre, qui ajoute que près des trois quarts des légumes biologiques consommés au Québec sont importés.

Une carotte qui goûte … une carotte !
« Lorsque les citoyens deviennent partenaires d’une ferme du réseau, ils s’assurent de recevoir des aliments 100% savoureux, locaux et exempts de pesticides. En ASC, les produits sont récoltés la journée même ou la veille de la livraison; ils ont donc un goût incomparable car ils sont récoltés à maturité.  On redécouvre ce que goûte véritablement une carotte de jardin ! Il faut aussi garder en tête les avantages de manger des aliments sans pesticides. Quand on sait que la quantité de pesticides contenue dans le corps des enfants provient à 80% des pesticides présents dans l‘alimentation, on se rend compte aisément de l’importance de faire les bons choix », conclut-elle.

Une formule appréciée du public
Les gens apprécient connaître la provenance des aliments qu’ils consomment. « Habitant en ville, le lien direct avec le fermier permet à ma famille de garder un contact avec la réalité de la campagne. Étant de nouveau enceinte, je compte renouveler l'expérience des paniers de l'ASC cet été. Ça me rassure de connaître la provenance des aliments que moi et mon bébé consommons. Un corps et une planète en santé, c'est un héritage qui n'a pas de prix », explique Marie-Eve Plamondon partenaire d’une ferme de l’ASC.

Facile d’adhérer à la formule
Le principe de base de l’ASC est que le citoyen s’engage à l’avance auprès de la ferme en achetant au printemps sa « part » de récolte qui lui sera livrée à l’été et à l’automne. Ainsi, le citoyen et la ferme partagent ensemble les risques et les bénéfices de la saison à venir. Différents formats de paniers sont disponibles fournissant chaque semaine aux partenaires entre 6 et 12 variétés de légumes pour une période allant de 12 à 22 semaines. Des viandes d’élevage biologique et autres produits sont aussi disponibles sur demande auprès de certaines fermes du réseau.

Les citoyens qui désirent soutenir un fermier de famille peuvent se rendre sur le site d’Équiterre pour avoir plus d’information et pour identifier la ferme qui livre le plus près de chez eux ou du lieu de travail: www.equiterre.org.

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Des photos et des témoignages de citoyens partenaires de ferme du réseau ASC sont disponibles sur demande.

 

Source :

Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
514-522-2000 p 303
etfugere@equiterre.org

Les fermes du réseau ASC sont certifiées « biologique » ou en démarche de certification et cultivent toutes sans intrants.

Statistiques Canada - Recensement agricole 2006 et 2001

National Research Council, 1993

Compressions de 40 millions à la Société de transport de Montréal : 

Des groupes environnementaux déplorent les coupures dans le transport en commun à Montréal 

Montréal, le 5 mars 2009 – Le Conseil régional de l’environnement de Montréal et Équiterre demandent au maire de Montréal de revenir sur sa décision de réduire de 40 millions de dollars le budget de fonctionnement de la Société de transport de Montréal (STM), de confirmer qu’il n’y aura pas de réduction de service et de confirmer l’importance des transports collectifs pour la Ville de Montréal.

De l’avis des groupes, la Ville de Montréal doit faire preuve de plus de cohérence envers son Plan de transport qui indique clairement que le transport en commun est une priorité. « La Ville de Montréal doit augmenter sa contribution au financement du transport en commun pour mettre en place un service fiable et de qualité qui permettra de desservir un nombre toujours grandissant d’usagers. La Ville de Montréal ne peut faire la promotion des transports collectifs tout en coupant dans les services, c’est complètement irresponsable », explique Daniel Bouchard du CRE-Montréal.

« Si le transport en commun est vraiment une priorité pour la Ville de Montréal, les usagers des transports publics ne doivent pas faire les frais des premières restrictions budgétaires de la ville de Montréal.  Bien au contraire, la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec doivent poursuivre et même accélérer leurs investissements dans les transports collectifs pour aider les ménages montréalais à faire face à cette période économique difficile », fait valoir Sidney Ribaux d’Équiterre.

Il est pourtant reconnu que les transports collectifs permettent aux ménages de réduire leurs dépenses en transport, qu’ils favorisent la mobilité de la main d’œuvre tout en contribuant à la réduction des émissions de GES et de polluants atmosphériques. Le coût unitaire d’un déplacement en transport en commun est de deux à trois fois plus faible qu’en voiture. De plus, une étude de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain a clairement démontré que « ces économies se traduisent par un pouvoir d’achat accru des ménages montréalais de 570 millions de dollars et génère 2 fois plus de retombées économiques pour la région ».

Rappelons que les usagers du transport en commun ont connu une augmentation de tarifs de 37 % depuis 2002 et que la Ville de Montréal n’a toujours pas rattrapé son niveau de contribution en dollars constants du début des années 90.

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Renseignements

Daniel Bouchard
Responsable, campagnes transport, GES, aménagement du territoire
Conseil régional de l’environnement de Montréal
Tél. : 514-842-2890 x230

Éveline Trudel Fugère
Équiterre
Tél. : 514-522-2000 poste 303
Cell. : 514-605-2000

Dow vs Canada

Le Code de gestion des pesticides du Québec menacé
Plus de quarante organisations, dont la Ville de Montréal, font front commun pour le défendre

Montréal, le 3 mars 2009 - Équiterre, appuyé par la Ville de Montréal dans un vote unanime du Conseil municipal, et par une quarantaine d’organisations québécoises et internationales, demande à l’Honorable Stockwell Day, ministre du Commerce international, d’assurer la défense du Code de gestion des pesticides du Québec dans la poursuite intentée par la compagnie Dow AgroSciences devant l’ALENA. Equiterre et la Fondation David Suzuki, représentés par les avocats de l'organisation Ecojustice Canada, ont d’ailleurs intention d’intervenir à titre d’ami de la cour (amicus curiae) devant le panel de l’ALENA qui sera constitué à cette fin.

Le Code de gestion des pesticides du Québec interdit depuis 2003 la vente et l’usage de plusieurs pesticides et herbicides sur les surfaces gazonnées afin de protéger la santé humaine et particulièrement celle des enfants. Dow AgroSciences, fabricant américain du puissant herbicide 2,4-D, a porté plainte en août dernier contre le Canada pour obtenir un dédommagement puisque la vente de ce produit est dorénavant interdite au Québec. Selon la compagnie, cette interdiction viole les clauses du chapitre 11 de l’ALENA sur la protection des investisseurs.

« Le Code de gestion des pesticides du Québec a été créé pour protéger la santé des Québécois et leur environnement. Pour nous, il est absolument inconcevable de mettre en péril les réglementations mises en place par le Québec pour favoriser des intérêts commerciaux  », explique Edith Smeesters, porte-parole d’Équiterre pour les dossiers des alternatives aux pesticides et de l’horticulture écologique. « Comptez sur nous pour protéger et bonifier le Code de gestion des pesticides et les acquis du Québec en la matière », ajoute-t-elle.

Équiterre peut compter sur l’appui de plusieurs organisations dont l’Association pour la santé environnementale, les hypersensibilités et les allergies du Québec (AEHAQ), le CRE de Montréal, le CRE de la Montérégie, le CRE de Laval, ENJEU, Greenpeace, Nature-Action Québec, le Regroupement national des CRE du Québec (RNCREQ), Nature-Québec, Vivre en ville, l’AQLPA ainsi que l’entreprise RONA. D’autres organisations sont d’ailleurs invitées à appuyer ces démarches.

Plusieurs pays dont la Norvège, le Danemark et la Suède ont déjà banni l’utilisation de ce pesticide puisqu’il est soupçonné d’être cancérigène et de provoquer plusieurs dérèglements notamment des systèmes reproducteur ou immunitaire. « Plusieurs chercheurs et organisations, dont l’Institut national de la santé publique du Québec, ont déclaré qu’il y avait assez d’éléments justifiant la nocivité de ce pesticide pour la santé humaine, légitimant ainsi la prudence face à ce produit . Pour nous, le principe de précaution doit primer d’autant plus qu’il existe une foule d’alternatives saines et écologiques pour remplacer les pesticides utilisés à des fins esthétiques », conclut Madame Smeesters.

L’Ontario a été inspirée par le Québec puisque la province a instauré une loi en 2008 interdisant les pesticides à des fins esthétiques. D’ailleurs, une réglementation bannissant notamment l’usage du 2,4-D devrait être mise en place dès la semaine prochaine.

Équiterre invite les citoyens à faire parvenir une lettre au ministre, à partir de son site web, lui demandant de défendre les réglementations du Québec en matière de pesticides.

Pour plus d’information et pour consulter la liste des organisations qui l’appuient, consultez le dossier de prese >>>

 

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 #303
514-605-2000


INSPQ, 2006 : Profil toxicologique du 2,4-D et risques à la santé associés à l’utilisation de l’herbicide en milieu urbain.  http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/509-ProfilToxicologique_2,4-D_Avis.pdf


Projet d’une station de pompage à Dunham sur le pipeline Montréal – Portland

Le projet Trailbreaker refait surface : les sables bitumineux
de l’Alberta bientôt au Québec ?

Longueuil, 24 février 2009 -  Le projet Trailbreaker, proposé par la compagnie albertaine Enbridge Pipelines inc., refait surface. La Commission de protection du territoire agricole (CPTAQ) tient aujourd’hui à Longueuil une rencontre d’information sur la demande de la compagnie Pipe Lines Montréal ltée de construire en territoire agricole une importante station de pompage sur le pipeline Montréal – Portland. Selon la compagnie, la station de pompage permettrait d’acheminer l’équivalent de 128 000 à 166 000 barils de pétrole issu des sables bitumineux de l’Ouest canadien vers Portland, dans le Maine, en traversant le territoire québécois. Équiterre dépose aujourd’hui un mémoire à la Commission lui recommandant de refuser la demande déposée.

Le projet Trailbreaker, retardé notamment par manque d’autorisations réglementaires et d’ententes contractuelles, vise à trouver une porte de sortie vers l’est et le sud-est du continent à une partie importante du pétrole des sables bitumineux albertains, un des plus sales et polluants au monde. Le projet renverserait le flux de pétrole de deux pipelines : un entre Sarnia et Montréal et l’autre entre Montréal et Portland. Ce projet prévoit l’acheminement d’environ 200 000 barils de pétrole par jour vers le nord-est du continent, dont 80 000 barils par jour pourraient être raffinés dans les raffineries de Montréal-Est.

« Le projet Trailbreaker est bel et bien de retour, et avec lui un choix de société pour le Québec : voulons-nous de ce pétrole parmi les plus sales au monde ? Voulons-nous faciliter son accès aux marchés américains ? », questionne Hugo Séguin, coordonnateur aux choix collectifs chez Équiterre.  « Un feu vert de la CPTAQ pour cette station de pompage à Dunham est une étape fondamentale pour compléter le projet Trailbreaker, qui augmentera de façon très importante les émissions de gaz à effet de serre alors que les Québécois cherchent à les réduire », poursuit-il.

Un terroir unique à protéger et à mettre en valeur

Pipe Lines Montréal ltée demande à la CPTAQ le dézonage de terres agricoles situées dans la municipalité de Dunham, en Estrie. Équiterre, qui travaille depuis 1995 à favoriser l’agriculture biologique et l’alimentation locale, notamment à travers un réseau de près de 100 fermes dans 13 régions du Québec qui nourrissent plus de 33 000 citoyens, s’est penché sur cette demande et soumet à la Commission un certain nombre de considérations.

Pour Équiterre, la protection et la mise en valeur du territoire et des activités agricoles de la municipalité de Dunham devraient être la priorité de la CPTAQ. Équiterre juge également qu’en raison des centaines d’accidents et incidents (feux, fuites, bris, déversements, ruptures, etc.) recensés sur les pipelines d’Amérique du Nord, le projet de station de pompage fait courir des risques trop importants à l’intégrité du terroir exceptionnel de la région de Dunham, reconnu notamment pour sa culture de la vigne. 

Construit en 1941, le pipeline Montréal – Portland est un des plus âgés du continent. Le pétrole des sables bitumineux est un pétrole à haute teneur en soufre, ce qui augmente son potentiel corrosif. Ces deux facteurs augmentent les risques de fuites et donc de déversements et de contamination des terres agricoles, d’autant plus que près de la moitié des accidents aux États-Unis a lieu dans des pipelines vieux de plus de 50 ans et plus.

laquo; Le projet d’une station de pompage pour faire couler du pétrole corrosif dans un pipeline vieux de plus de 65 ans pose des risques de contamination au terroir de Dunham », ajoute Hugo Séguin.  « Ces risques vont à l’encontre du mandat de la CPTAQ d’assurer un développement durable des terres agricoles et leur mise en valeur ».

La Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration du Department of Transport (DoT) des États-Unis compile des données sur les incidents touchant les équipements de transport par pipeline *. De 1986 à 2008, sur 2 235 incidents touchant des équipements terrestres (onshore) dont la date d’installation était connue et impliquant les pipelines de la catégorie hazardous liquid (pétrole, produits du pétrole ou ammoniac), les deux tiers (1 497) ont touché des équipements vieux de 40 ans ou plus et près de la moitié (1 034) des équipements de 50 ans et plus. La moyenne d’âge des équipements était de 48 ans. Près du tiers des incidents sur les équipements de 50 ans et plus ont été causés par la corrosion.

Finalement, Équiterre fait valoir que cette station de pompage favorisera l’extraction des sables bitumineux de l’Alberta, la cause principale de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre au Canada. En contribuant aux changements climatiques, l’exploitation des sables bitumineux entraîne des impacts importants sur l’agriculture québécoise, notamment sur de petits terroirs uniques comme celui de Dunham. De plus, les émissions qui seront engendrées en Alberta pour alimenter le pipeline Montréal-Portland pourraient annuler l’ensemble des efforts du Québec en matière de lutte contre les changements climatiques.

Pour ces raisons, Équiterre demande à la CPTAQ de ne pas autoriser la construction de cette station de pompage.

Le mémoire peut être consulté ici >>>.

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*Department of Transport, Pipeline and Hazardous Materials Safety Administration. http://primis.phmsa.dot.gov/comm/reports/safety/PSI.html


 

Barak Obama au Canada et
Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME)

Les groupes environnementaux du Canada demandent à Québec de prendre position

Montréal, 15 février 2009 – Dans le contexte de l’ouverture, mardi matin à Whitehorse, du Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME), et à la veille de la visite officielle au Canada du président Obama, plusieurs grands groupes environnementaux canadiens et québécois demandent au gouvernement du Québec de prendre position sur les questions d’énergie et de changements climatiques, en l’absence de leadership de la part du gouvernement fédéral. Les groupes ont fait parvenir deux lettres à cet effet à la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Line Beauchamp à qui ils demandent de faire preuve de fermeté.

Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME) – Yellowknife, 16-17 février

Les organismes Équiterre, Greenpeace, la Fondation David Suzuki, la Coalition Québec-Kyoto et l’Association québécoise de lutte à la pollution atmosphérique (AQLPA), au nom du Réseau Action Climat Canada, ont écrit à la ministre Line Beauchamp pour lui demander d’exiger du gouvernement fédéral qu’il fasse sa part dans la lutte aux changements climatiques, ce qu’il se refuse à faire jusqu’à maintenant. Les groupes s’attendent à ce que la ministre se montre à la hauteur des attentes des Québécois dans ce dossier à l’occasion de la rencontre du Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME) qui se tient lundi et mardi à Yellowknife. Cette lettre est disponible ici.

Porte-parole :

  • Steven Guilbeault, Equiterre, (514) 605-2000
  • André Bélisle, AQLPA, (418) 386-6992
  • Patrick Bonin, Québec-Kyoto, (514) 462-2472
  • Karel Mayrand, Fondation David Suzuki, (514) 998-5458
  • Arthur Sandborn, Greenpeace, (514) 235-5955
  • Graham Saul, CAN-RAC, (613) 558-3368

Visite de Barak Obama au Canada, Pacte énergie et climat nord-américain et sables bitumineux

Pour leur part, les organisations ForestEthics, Environmental Defense, l’Institut Pembina et Equiterre ont également écrit à la ministre Beauchamp pour lui demander de faire valoir la position du Québec dans le contexte la visite cette semaine à Ottawa du président Barak Obama. Le gouvernement Harper a affirmé à plusieurs reprises son intention de discuter de la signature éventuelle d’un Pacte énergie et climat nord-américain, dans lequel l’industrie des sables bitumineux serait protégée d’un encadrement environnemental rigoureux. Les groupes demandent à la ministre québécoise de faire valoir que cette industrie ne doit pas recevoir de traitement de faveur dans le cadre d’un éventuel marché du carbone nord-américain. Ces enjeux seront également discutés à Yellowknife cette semaine, dans le cadre de la rencontre du Conseil canadien des ministres de l’environnement (CCME), à la demande notamment de l’Alberta. Cette lettre est disponible ici. Un briefing adressé aux ministres est également disponible (en anglais seulement).

Porte-parole :

• Steven Guilbeault, Equiterre, (514) 605-2000
• Gillian McEachern, ForestEthics, (416) 938-6032
• Clare Demerse, Institut Pembina (819) 483-6288
• Matt J. Price, Environmental Defense (647) 328-5631

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Source : Marie-Eve Roy, Équiterre, (514) 605-2000

 

 Alimentation institutionnelle responsable
Des institutions québécoises à la recherche de producteurs maraîchers

Montréal , le 10 février 2009 - Connaissant un fort succès avec 15 établissements québécois participants, le projet-pilote À la soupe! Pour une alimentation institutionnelle responsable d’Équiterre recherche de nouvelles fermes maraîchères certifiées biologiques ou des fermes en précertification auprès d'un organisme de certification accrédité pour répondre à la demande. Lancée en 2007, cette formule consiste à créer un lien direct entre un producteur local et un ou plusieurs établissements scolaires ou de santé, pour les approvisionner en fruits et légumes pendant la saison des récoltes.

« Le projet À la Soupe! a jusqu’à maintenant connu du succès auprès des établissements et des fermiers québécois dans les sept régions québécoises où il a été implanté. Compte tenu du nombre accru de demandes de participation que nous recevons, le projet est vraiment appelé à se développer, ce qui est très encourageant pour l’avenir de l’agriculture biologique et locale », explique Lova Ramanitrarivo, chargée du projet À la Soupe! d’Équiterre.
À la Soupe! permet aux producteurs locaux de diversifier leurs méthodes de mise en marché mais aussi de profiter d’un circuit court de distribution très avantageux. Jusqu’à maintenant, 12 fermes québécoises ont créé un partenariat alimentaire avec des écoles, des garderies ou des centres de santé de leur région, pour que ceux-ci puissent offrir à leur clientèle des fruits et légumes frais et exempts de pesticides pendant une partie de la saison des récoltes. 

Bien qu’il y ait une forte demande dans les régions de Montréal, de la Capitale Nationale, de la Montérégie et de l’Estrie, des fermes de partout au Québec peuvent participer au programme.

Les producteurs maraîchers qui désirent participer au projet ou avoir plus d’information peuvent contacter Lova Ramanitrarivo au : 514-522-2000, poste 250.

Pour plus d’information sur le projet À la Soupe! visitez le www.equiterre.org.

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Source :
Marie-Eve Roy
Équiterre
514-522-2000 poste 232
514-378-0232

Bourse Laure Waridel
Dévoilement de la gagnante de la première bourse octroyée

Montréal, le 9 février 2008 - Équiterre et la Caisse d’économie solidaire sont heureux d’annoncer que la 1re Bourse Laure Waridel est décernée à Julie Guicheteau, étudiante à la maîtrise en ingénierie civile, spécialité environnement, à l’école Polytechnique de Montréal, pour son projet Facteurs de succès de projet de mobilité durable. « Je suis vraiment très contente : cette bourse va me permettre de me concentrer pleinement sur la réalisation de cette recherche qui permettra éventuellement d’aider les populations et les gouvernements intéressés à améliorer la durabilité de leurs déplacements et à mettre sur pied des projets de mobilité durables réussis », se réjouit la gagnante, très impliquée en environnement à la Polytechnique depuis plusieurs années.

« Cette bourse, créée en avril 2008, a pour objectif de reconnaître la contribution exceptionnelle de Mme Waridel à l’avancement des enjeux environnementaux et sociaux promus par Équiterre ainsi que d’encourager la diffusion de la recherche sur ces thèmes au Québec », explique Paul Ouellet, coordonnateur général de la Caisse d’économie solidaire Desjardins. « Plus d’une dizaine de dossiers ont été reçus, et le projet de Julie Guicheteau nous a beaucoup impressionnés par sa pertinence », précise Laure Waridel, cofondatrice d’Équiterre et membre du jury. Elle rappelle que les étudiants au baccalauréat ou à la maîtrise d’une université québécoise avaient jusqu’au 15 décembre dernier pour présenter un projet devant être réalisé en 2009 et visant la recherche, l’action ou la diffusion d’une solution concrète reliée aux défis environnementaux et sociaux.

« Alors que l’heure d’agir pour réduire les changements climatiques a sonné, la recherche de la gagnante, en lien avec le transport - première source de gaz à effet de serre au Québec - tombe à point et s’inscrit parfaitement avec notre mission », conclut Sidney Ribaux, cofondateur et coordonnateur général d’Équiterre.

Équiterre consacre à cette bourse l’équivalent d’un dollar par membre (3 500 en 2008), montant qui est doublé par la Caisse d’économie solidaire, première institution financière à adhérer il y a trois ans, à la campagne d’Équiterre, Changer le monde, un geste à la fois. Ce sont donc 7 000 $ qui sont remis à Julie Guicheteau. Le comité de sélection était formé de Laure Waridel et des académiciens suivants : Nicolina Farella, de la Fondation Ashoka au Québec, Alain Webster, Vice-recteur à l’administration et au développement durable de l’Université de Sherbrooke et Chantal Blouin, Chercheure à l'Université de Carleton.

Une vidéo de Laure Waridel et de la gagnante ainsi que la description du projet d’étude de cette dernière sont disponibles à ces adresses :

Laure Waridel est sociologue spécialisée en développement international et en environnement. Considérée comme l’une des pionnières du commerce équitable et de la consommation responsable au Québec, elle est l’auteure de L'EnVers de l’assiette et quelques idées pour la remettre à l’endroit ainsi que d’Acheter c’est voter, le cas du café. En 2005, elle a été admise au cercle des Phénix de l’environnement et nommée « Personnalité de la semaine » de La Presse/Radio-Canada. L’année suivante elle était décorée « Chevalier de l’ordre de la pléiade » par l’Assemblée parlementaire de la Francophonie. Madame Waridel a cofondé Équiterre en 1993 et y a été successivement bénévole, employée, conférencière, porte-parole et présidente du conseil d’administration. Elle est actuellement membre de l’organisme, conférencière et se consacre à la réalisation d’un documentaire et à sa famille.

Équiterre contribue à bâtir un mouvement de société en incitant citoyens, organisations et gouvernements à poser des gestes écologiques, équitables et solidaires (www.equiterre.org).

Principale institution financière spécialisée depuis 38 ans en économie sociale au Québec, la Caisse d’économie solidaire Desjardins finance des coopératives et des organismes sans but lucratif, et ce, grâce à l’épargne des citoyens et des organisations qu’elle conseille en matière d’investissement socialement responsable. La Caisse affiche un volume d’affaires annuel de plus de 900 millions de dollars.

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Des photos de la gagnante avec Laure Waridel et des représentants d’Équiterre et de la Caisse d’économie solidaire sont disponibles sur demande.

Source :
Amélie Ferland
Tél. : 514-522-2000 poste 234
Cell. : 514-605-2000
aferland@equiterre.org

Marie-Reine Roy
Tél. :514-598-1666
marie-reine.roy@cecosol.coop

Julie Guicheteau
Tél. : 514-731-0130
julie.guicheteau@polymtl.ca

Publication du rapport 2008 du Commissaire à l'environnement et au développement durable
« Un rapport accablant pour le gouvernement Harper »

Montréal, 5 février 2009 – Équiterre salue le rapport 2008 du Commissaire à l'environnement et au développement durable. « Le rapport confirme l'échec de la stratégie du gouvernement Conservateur en matière de protection de l'environnement et de développement durable », déclare Steven Guilbeault d'Équiterre.

Que ce soit en matière de lutte aux changements climatiques, de réduction de la pollution atmosphérique et en milieu agricole, le rapport conclut que soit le gouvernement n'a pas mis en place les mesures nécessaires afin de protéger l'environnement et la santé de la population canadienne, soit le gouvernement peine à faire la démonstration du progrès accompli.

Par exemple, le rapport note que sept ans après l'adoption d'un règlement visant à réduire les émissions de benzène, un produit cancérigène, Environnement Canada n'a toujours pas déterminé quel groupe était visé par ce règlement.

Le rapport note également que la mesure visant à encourager le transport en commun introduite dans le budget 2007 ne permettra de réduire les émissions de GES que de 30 000 tonnes, sept fois moins que les 220 000 tonnes annoncées par le gouvernement Harper. Sur cette mesure, le Commissaire conclut : « Le programme aura une incidence négligeable sur les émissions de gaz à effet de serre au Canada, malgré les coûts engagés ».

Dans le cadre du Fonds de fiducie de plus de 1,5 milliard de dollars, le Commissaire estime qu': « Environnement Canada a affirmé avoir obtenu les résultats attendus même s'il est peu probable qu'il puisse déclarer des résultats réels, mesurables et vérifiables ».

« À la lecture de ce rapport, on ne peut que conclure que le gouvernement Harper est incapable d'articuler une vision d'avenir et faire entrer le Canada dans le XXIe siècle. Et malheureusement, les mesures annoncées dans le budget Flaherty la semaine dernière n'indiquent aucun changement de cap », résume Steven Guilbeault.
Il ajoute qu'« il est regrettable de voir que la Vérificatrice Générale ait décidé de publier son rapport en même temps que celui du Commissaire à l'environnement. Le travail effectué par le Commissaire à l'Environnement est primordial et il mérite l'attention à la fois du Parlement et des citoyens canadiens ».

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 #303
514-605-2000

Réactions d’Équiterre au budget fédéral

LE CANADA RATE SON RENDEZ-VOUS AVEC LE XXIe SIÈCLE

Ottawa, 27 janvier 2009 - « Ce budget est une aberration. C’est pire que le scénario catastrophe que nous avions imaginé. Ce gouvernement est incapable d’être proactif et d’adopter une vision moderne », résume Steven Guilbeault d’Équiterre. « Le discours économique de l’Administration Obama a fait entrer les États-Unis dans le XXIe siècle. Celui de l’administration Harper emprisonne le Canada dans les vieilles mentalités du passé », a déclaré Steven Guilbault d’Équiterre en réaction à la présentation du budget fédéral pour l’année financière 2009-2010.

Saupoudrage cosmétique 

« Ce budget ne comprend rien de substantiel pour relancer l’économie canadienne tout en faisant face aux crises climatique et énergétique. Les infrastructures vertes, les transports collectifs, les rénovations éco-énergétiques et les énergies renouvelables n’ont récolté ni plus ni moins qu’une poignée de petit change », s’indigne M. Guilbeault.

« Alors que les Etats-Unis ont annoncé des investissements de plus de 60 milliards $, le gouvernement du Canada prévoit en investir seulement 1,5 milliard, soit 4 fois moins par habitant. Et de ce montant, le gouvernement essaie de faire passer 500 millions de dollars  d’aide aux pétrolières et à l’industrie nucléaire comme des investissements verts », a ajouté M. Guilbeault.

Pour la rénovation éco-énergétique, les fonds disponibles sont de l’ordre de 300 millions $, alors que les besoins sont au moins dix fois supérieurs à ce montant. Même chose dans le cas des « infrastructures vertes ». Ce programme prévoit environ 1 milliard $ sur cinq ans alors que les besoins se chiffrent autour de 24 à 31 milliards sur la même période, seulement pour répondre aux besoins des villes canadiennes en transports collectifs au Canada.

« De plus, il n’y a pas un mot sur le programme canadien de soutien au développement l’énergie éolienne dont les fonds seront épuisés dans quelques mois. Pourtant, même sous George Bush, le programme américain était deux fois supérieur à ce qui existe au Canada », a-t-il aussi déclaré. Le budget ne mentionne pas une seule fois les mots « solaire » ou « géothermie », des formes de production d’énergie au centre des plans de relance aux États-Unis, en Chine, au Japon, en Allemagne, etc.

Le Canada s’isole des pays visionnaires

« Pour le gouvernement Harper, l’environnement est un frein à l’économie canadienne. Pour l’Administration Obama, et pour les gouvernements français, allemand et japonais, investir dans l’environnement est vu comme une façon de stimuler l’économie, de créer des emplois et de bâtir la société du XXIe siècle. C’est le jour et la nuit », a-t-il poursuivi.

Rappelons à cet égard que le budget de relance économique de l’Administration Obama consacre plus de 60 milliards de dollars dans une série d’initiatives « vertes » soit, entre autres, doubler la part des énergies alternatives en trois ans et améliorer l’efficacité énergétique de 75% des bâtiments publics fédéraux et de 2,5 millions de résidences. Ce budget américain de relance économique à travers les investissements dans la nouvelle économie verte trouve également écho dans des mesures de stimulation similaires adoptées récemment par plusieurs pays. Notons le Japon qui entend créer, d’ici 2020, un secteur de l’économie verte d’une valeur d’un trillion (mille milliards) $ et qui fera travailler 2,2 millions de personnes. La Corée du Sud s’est aussi dotée d’un plan vert de 36 milliards $ visant la création de 140 000 emplois en 12 mois.

Finalement, Équiterre juge sévèrement la volonté du gouvernement fédéral de soustraire plusieurs projets à l’obligation de passer à travers un processus d’évaluation environnementale dont l’objectif est pourtant la protection de la santé et de l’environnement de la population du Canada. « C’est une décision idéologique », affirme Steven Guilbeault, « une décision qui montre encore une fois que pour les Conservateurs, l’environnement nuit à l’économie. Or, pour nous, les deux sont indissociables ».

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Source :
Éveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000

Réaction d'Équiterre à la nouvelle composition du comité exécutif de la Ville de Montréal
Deux appuis de taille pour le transport en commun à Montréal

Montréal, lundi 26 janvier 2009 – Équiterre se réjouit de la composition du nouveau comité exécutif de la Ville de Montréal notamment à cause de la nomination d'André Lavallée comme vice-président du comité exécutif ainsi que celle de Michel Labrecque au poste de président de la Société de transport de Montréal (STM).

« En tant qu'architecte du Plan de transport de Montréal, André Lavallée a bien démontré sa vision quant au développement des transports à Montréal pour les prochaines décennies. Qu'il soit maintenant nommé vice-président du comité exécutif de la Ville démontre bien l'intérêt du maire de Montréal pour ce dossier », a déclaré Sidney Ribaux, coordonnateur général d'Équiterre.

« Le maire de Montréal pouvait difficilement faire un meilleur choix que celui de Michel Labrecque à la tête de la STM. Avec sa longue expérience et sa fine connaissance du dossier des transports tant au Québec, qu'en Amérique et même au plan international, il est la personne toute désignée pour occuper ce poste », a expliqué Steven Guilbeault, coordonnateur général adjoint d'Équiterre.

Ils doivent maintenant s'attaquer au défi du financement du Plan de transport de Montréal et sa mise en œuvre dans les prochaines années.

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Source :
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-605-2000
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Réaction d'Équiterre à l'annonce de Barack Obama
Le Président ouvre la voie à l'application des normes californiennes en Amérique du Nord

Montréal, lundi le 26 janvier 2009 – Le Président Obama a demandé aujourd'hui à l'Agence de protection environnementale (Environmental Protection Agency) des États-Unis de revoir sa décision d'interdire à la Californie d'imposer ses propres normes en matière de pollution des véhicules. Cette décision de la part de l'Agence avait été prise dans les derniers mois de la présidence de George Bush et avait été fortement critiquée par les groupes écologistes ainsi que par la vingtaine d'États américains qui entendaient emboîter le pas à la Californie.

Pour Steven Guilbeault d'Équiterre, « cette décision du président Obama ouvre la voie à la mise en œuvre des standards les plus ambitieux en Amérique en matière d'efficacité énergétique des véhicules. Rappelons que le Québec a annoncé, en décembre 2007, son intention de suivre la Californie et que cette mesure permettra de réduire de plusieurs tonnes les émissions de gaz à effet de serre ainsi que d'autres polluants atmosphérique au Québec ».

« Les normes californiennes, parce qu'elles seront utilisées par près de la moitié des états de l'Amérique du Nord, vont forcer les constructeurs automobiles à mettre en marché des voitures plus propres… C'est une excellente nouvelle », a conclu M. Guilbeault.

Rappelons que malgré l'annonce faite il y a plus d'un an, Ottawa n'a toujours pas mis de l'avant de nouvelles normes pour les automobiles.

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Pour un look éthique et tendance à Québec

Montréal, le 22 janvier 2009 - Équiterre convie les citoyens de Québec à venir découvrir les dessous de la mode éthique le 4 février prochain lors d'un 5 à 7 au bar Le Cercle. Cet événement vise à démontrer que se vêtir de façon responsable, c'est à la fois accessible et tout à fait tendance, en plus de permettre de réduire son impact sur l'environnement, d'agir de façon socialement responsable et d'encourager l'économie locale.

La soirée soulignera notamment le lancement de la nouvelle édition du Guide du vêtement responsable, créé par Équiterre, qui présente les différentes alternatives à la consommation de masse en matière de vêtements. Sur place, des acteurs du commerce équitable, des boutiques de vêtements éthiques, des éco-designers et des friperies répondront aux questions des citoyens en matière de vêtements responsables tout en présentant les nouvelles tendances.

« Pour les gens qui veulent se vêtir tout en respectant leurs valeurs, il est parfois difficile de s'y retrouver à travers les concepts de mode réutilisée, recyclée, équitable, biologique ou locale. Cet événement veut éclairer les consommateurs et leur montrer qu'il y a vraiment de belles découvertes à faire en matière de mode éthique », explique Andréanne Leclerc-Marceau, agente d'information en commerce équitable chez Équiterre.

En plus d'échanger des adresses de boutiques et sites Internet qui aident à faire des trouvailles issues d'un commerce plus juste, les gens pourront apprendre comment changer le monde, un vêtement à la fois!

Pour plus d'information sur l'événement et sur le vêtement responsable, visitez le www.equiterre.org

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Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
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Budget fédéral 2009
Des investissements en infrastructures, oui, mais lesquelles ?

Montréal, le 21 janvier 2009 – Alors que le ministre Flaherty s’apprête à déposer son budget, qui comprendra des investissements importants au chapitre des infrastructures, des groupes environnementaux rappellent qu’il importe de bien choisir le type d’infrastructures à financer. Des choix judicieux sont nécessaires afin de tenir compte également des crises climatiques et énergétiques. De plus, les groupes considèrent que le Canada peut se sortir de la crise économique en investissant dans un ensemble de filières « vertes ». Cette vision est dévoilée par le biais d’un exposé de position rendu public aujourd’hui.

Pour reprendre sa position de leader, le Canada doit ainsi stimuler l’économie tout en s’attaquant aux sources des crises climatiques et énergétiques. Un programme d’investissement visionnaire comprendrait trois pôles :

  • Investir dans le développement des infrastructures de transports collectifs;
  • Investir dans la rénovation pour augmenter l’efficacité énergétique des bâtiments;
  • Investir dans les nouvelles sources d’énergies renouvelables.

Alors que les Etats-Unis de Barck Obama semblent avoir mis fin à la fausse opposition entre l’économie et l’environnement, les groupes considèrent qu’il appartient maintenant au gouvernement fédéral de faire preuve d’une vision moderne et de laisser derrière les vieux réflexes du passé.

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L’exposé de position de Équiterre, ENvironnement JEUnesse, Fondation David Suzuki, Nature Québec et Vivre en Ville est disponible au www.equiterre.org.

Source :
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Les groupes demandent  des fonds supplémentaires pour financer les projets de transport collectif de Montréal 

Montréal, le 19 janvier 2009- Plus de dix groupes oeuvrant dans le domaine de l’environnement et du transport demandent à Ottawa des fonds supplémentaires pour combler le manque à gagner de 2,5 milliards de dollars nécessaires à la réalisation d’importants projets de transport collectif de la région de Montréal que sont le développement du réseau de Tramway, les prolongements du Métro et la navette aéroportuaire. L’investissement dans ces infrastructures représente selon eux la solution la plus efficace pour stimuler l’économie montréalaise tout en contribuant à l’atteinte des objectifs de Kyoto.

« Tous les experts s’entendent pour dire que les transports publics sont l’un des moyens les plus efficaces pour créer des emplois, réduire les dépenses des ménages mais également réduire les émissions de gaz à effet de serre et la dépendance au pétrole du Québec », explique André Porlier directeur général du Conseil régional de l’environnement de Montréal.

Rappelons que chaque dollar investi dans ce secteur stimule deux fois plus l’économie de la région que celui investi dans l’automobile puisque 50% des dépenses liées à l’automobile sont exportées à l’extérieur du Québec comparativement à 10% pour le transport en commun. Les coûts de déplacement des ménages montréalais sont également à considérer puisque chaque déplacement en voiture coûte trois fois plus cher qu’en transport en commun. Du point de vue environnemental, les transports collectifs sont quatre fois moins polluants et consomment cinq fois moins d’énergie que l’automobile.

«  On constate que les usagers sont loin d’être les seuls à tirer des bénéfices de l’investissement dans ce secteur, puisque chaque tranche de 10 millions rapporte entre 30 et 35 millions de retombées économiques à tous les points de vue », ajoute Normand Parisien, directeur général de Transport 2000 Québec.

D’autre part, l’Agence internationale de l’énergie mentionne que « les incertitudes sur les sources qui fourniront le pétrole nécessaire pour répondre à la demande croissante, ainsi que sur le coût de production de ce pétrole et sur son prix à la consommation sont très élevées et n’ont peut-être jamais été ressenties aussi fortement ».

« Les transports collectifs sont l'un des grands chantiers à mettre en œuvre pour réduire notre dépendance au pétrole. Nous avons l'occasion d'investir dans ces infrastructures du XXIe siècle pour nous permettre de nous affranchir du pétrole. Il faut cesser d'exporter des dizaines de milliards de dollars chaque année pour en acquérir et trouver des façons de les investir chez-nous. C'est une question de vision », explique Hugo Séguin, Coordonnateur choix collectifs chez Équiterre.

Finalement, cet investissement permettrait à Montréal de réaliser les projets les plus structurants de son Plan de transport qui vise à faire du transport collectif une priorité. Le manque à gagner est de l’ordre de 240 millions de dollars annuellement sur une période de 10 ans. L’administration municipale a tenté sans succès d’obtenir le transfert d’un point de TPS, le transfert d’une partie de la taxe d’accise sur les carburants et d’augmenter la taxe sur l’essence de 9 %.

« Nous interpellons les élus fédéraux de la région métropolitaine de Montréal et M. Christian Paradis, ministre responsable de la région de Montréal, pour qu’ils défendent les intérêts des Montréalais en obtenant l’assurance que le gouvernement conservateur va octroyer des fonds supplémentaires dans ce secteur », poursuit André Porlier.

« Le programme d'investissement que le gouvernement fédéral s'apprête à adopter est le plus important en une génération. Il s'agit d'une opportunité unique de répondre simultanément à deux crises: la crise économique et la crise climatique. L'économie de l'avenir ne pourra être construite avec des solutions du passé », conclut Karel Mayrand, directeur général de la Fondation David Suzuki au Québec.

 

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Renseignements :

Leïla Copti
Conseil régional de l’environnement de Montréal
514.842.2890, poste 226
Cell : 514.661.6134

Éveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000 poste 303
514-605-2000
etfugere@equiterre,org


CRE-Montréal, Équiterre, Greenpeace, Communauto, Transport 2000 Québec, Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, Groupe de recherche urbaine Hochelaga-Maisonneuve, Fondation David Suzuki, Soder INC., Collectif en environnement Mercier-est, Mobiligo, Société environnementale de Côte-des-Neiges, CDEC Centre-Nord, Centre d’écologie urbaine de Montréal.
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Chambre de commerce du Montréal métropolitain, « Transport en commun : un puissant moteur du développement économique de la région métropolitaine de Montréal ».

 

Le projet Trailbreaker sur la glace
L’Ontario et le Québec doivent se mettre à l’heure des alternatives au pétrole et soutenir le développement de l’économie verte

Montréal et Toronto, 19 janvier 2009 – Plusieurs groupes environnementaux se réjouissent de la décision de la compagnie Enbridge de mettre sur la glace pour une durée indéterminée son controversé projet « Trailbreaker ». Ce projet visait le renversement du pipeline Montréal-Sarnia afin d’acheminer au Québec du pétrole issu des sables bitumineux de l’Alberta, une partie y étant raffinée, l’autre exportée vers les Etats-Unis.

« Nous devons saisir l’occasion », affirme Steven Guilbeault, Cordonnateur général adjoint d’Équiterre. « L’Ontario et le Québec dépensent chaque année des dizaines de milliards de dollars pour acquérir  du pétrole, une énergie de plus en plus convoitée et dont les prix à long-terme sont en croissance fulgurante. Nous devons commencer à diminuer notre dépendance aux carburants fossiles et mettre en place des politiques de sécurité énergétique qui sont à la fois durables, intelligentes au plan économique, qui créent des emplois verts ici même et qui contribuent à combattre les changements climatiques ».

Le projet Trailbreaker aurait acheminé pour la première fois au Québec du pétrole issu des sables bitumineux et rendu l’Ontario complètement dépendante du pétrole albertain, en coupant cette province de toute autre source d’approvisionnement.

« Avec la mise au rancart de ce projet, les Ontariens l’ont échappé belle », a déclaré Matt Price, Chargé de projet à Environmental Defence. « Avec Trailbreaker, les Ontariens auraient eu le choix entre le pétrole sale des sables bitumineux, ou pas de pétrole du tout ».

L’annonce de la compagnie Enbridge survient au moment où est rendu public un nouveau rapport sur le projet Trailbreaker intitulé : Freedom from Dirty Oil: Ontario’s Tar Sands Decision. Ce rapport montre comment les Ontariens peuvent économiser des milliards de dollars et créer des emplois en investissant dans la densification des villes, les transports collectifs, l’efficacité énergétique des véhicules et des carburants à faible teneur en carbone, tout en diminuant leur dépendance au pétrole des sables bitumineux.

« Le gouvernement fédéral a permis aux sables bitumineux de devenir le projet de développement le plus destructeur au monde », a pour sa part déclaré Gillian McEachern, campaigner principale, dossier énergie, à l’organisme ForestEthics. « À moins que des mesures résolues ne soient prises dans le dossier de l’exploitation des sables bitumineux, nous resterons vigilants et nous nous opposerons à nouveau à Trailbreaker si ce projet venait à refaire surface ».

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Source :  Marie-Eve Roy, Équiterre, 514-522-2000 Ext. 232
              Matt Price, Environmental Defence, 647-328-5631
              Gillian McEachern, ForestEthics, 416-938-6032

Le nouveaux rapport Freedom from Dirty Oil est disponible sur les sites www.environmentaldefence.ca et www.forestethics.org

Énoncé économique
LE QUÉBEC RATE DE BELLES OCCASIONS
EN EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET EN INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT

Montréal, 14 janvier 2009 – L'organisme Équiterre considère que le gouvernement du Québec, à travers son énoncé économique rendu public aujourd'hui, rate de belles occasions d'appuyer la mise en œuvre de ses propres politiques en matière d'énergie et de transports collectifs. Le manque de vision du gouvernement est d'autant plus regrettable que l'énoncé économique du Président-élu Barack Obama, livré la semaine dernière, annonçait des mesures vigoureuses en faveur de l'efficacité énergétique, du développement des énergies alternatives et renouvelables ainsi que des infrastructures de transport collectif et durable.

Rénovation d'armoires de cuisines et de salles de bain
L'Énoncé économique du gouvernement du Québec contient une mesure fiscale visant à soutenir les travaux de rénovation résidentielle. Tout en reconnaissant que cette mesure, évaluée à 250 millions de dollars, saura stimuler l'économie et la création d'emplois, Équiterre déplore que le gouvernement ait raté l'occasion de cibler spécifiquement les travaux visant l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments et des maisons, comme c'est le cas du Plan économique du Président-élu Obama. Ces travaux auraient stimulé l'économie et l'emploi, réduit la facture d'énergie des ménages et, du même souffle, la consommation d'énergie du Québec. En outre, ces mesures auraient permis d'augmenter l'énergie disponible pour exportation en Ontario et aux Etats-Unis, des revenus additionnels pour Hydro-Québec.

Le béton plombe l'Énoncé économique du Québec
Équiterre note également que le financement des transports collectifs est encore une fois laissé de côté au profit de celui des infrastructures routières. Ainsi, les nouveaux projets de parachèvement, d'élargissements et de réaménagement des autoroutes 5, 25, 30, 35, 50, 175 et 185 grèvent de façon significative les ressources financières du gouvernement du Québec, au profit du déploiement du transport collectif, pourtant priorisé dans la politique québécoise des transports collectifs. Dans ce contexte, d'ici 2013, au moins 11,8 milliards de dollars seront investis en soutien ou en développement du réseau routier québécois alors que quelque 2,2 milliards seront consacrés aux transports collectifs. Selon Équiterre, Québec passe à côté d'une belle occasion de stimuler un moyen efficace de réduire notre dépendance envers l'automobile et le pétrole.

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Source:
Eveline Trudel-Fugère
Équiterre
514-522-2000
514-605-2000



 
 
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