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Comment les Yes Men ont passé plus de 15 ans à ridiculiser le capitalisme

Pendant plus de quinze ans, les Yes Men, Igor Vamos et Jacques Servin, ont écumé les colloques et les plateaux de télévision en se faisant passer pour des responsables de l’OMC, de McDonald’s, d’Exxon ou de Dow Chemical… et en délivrant des défenses absurdes de la mondialisation. Leur devise : semer la confusion pour ouvrir les esprits.

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Temps de lecture 12 min
Igor Vamos (« Mike Bonanno ») et Jacques Servin (« Andy Bichlbaum ») en 2014. (Henny Garfunkel/Redux-REA)
Igor Vamos (« Mike Bonanno ») et Jacques Servin (« Andy Bichlbaum ») en 2014. (Henny Garfunkel/Redux-REA)

Lorsque à Tampere (Finlande), sur la scène de la conférence « Les textiles du futur », le très sérieux représentant de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) a arraché son costume, dévoilant une combinaison dorée moulante, et qu’entre ses jambes un énorme phallus s’est mis à gonfler sous les regards ahuris de l’audience, les Yes Men ont atteint le sommet de leur art. Pendant toute la décennie 2000, ces deux compères se sont fait passer pour des dirigeants d’organisations internationales ou de grandes entreprises, se laissant inviter à des colloques ou à des émissions de télévision pour mieux ridiculiser le système capitaliste qu’ils abhorrent. Aujourd’hui, à l’heure des fake news et de la post-vérité, ils ne savent plus trop si l’usurpation satirique d’identité qu’ils pratiquaient a encore du sens : « Depuis Trump, la concurrence est difficile », se désole en riant l’un des deux farceurs, Andy Bichlbaum – Jacques Servin de son vrai nom.

Le coup de Tampere a été préparé soigneusement. Nous sommes en août 2001. Encore jeune, l’OMC, qui a succédé au Gatt, est la cible des altermondialistes du monde entier. « Andy Bichlbaum » et « Mike Bonanno » (Igor Vamos à l’état civil) ont acheté l’adresse web « Gatt.org » afin de créer un faux site officiel de l’organisation. La page d’accueil, si on ne lit pas attentivement les articles, est crédible. Les organisateurs de la conférence sur « Les textiles du futur », tombent dans le piège : ils seraient ravis de recevoir un représentant de l’OMC pour s’exprimer sur ce sujet. Les Yes Men acceptent, font confectionner la fameuse combinaison dorée, mettent au point le système de gonflage, se coupent les cheveux très court, trouvent des costumes et cravates bon marché, cirent leurs chaussures et prennent l’avion.

Au pied de l’amphithéâtre bondé, l’organisateur finlandais présente « Hank Hardy Unruh » (c’est Jacques) : il lit la bio qui lui a été fournie, un peu bizarre mais vraisemblable. Puis le faux représentant de l’OMC se lance dans une abracadabrante démonstration, étayée par des animations 3D kitschissimes : la guerre de Sécession, « la moins profitable qui soit », aurait pu être évitée si l’on avait compris que l’esclavage, finalement assez coûteux, était voué à céder rapidement la place au travail des ouvriers dans leur pays d’origine… Après avoir dévoilé son stupéfiant costume de lumière, Hank Hardy Unruh attire l’attention sur l’écran intégré au sommet de son pénis gonflable : « L’appendice de visualisation des employés. » « Ce costume, jure-t-il sans se départir de son sérieux, permettra de résoudre deux des plus grands problèmes de management : comment rester en contact avec des ouvriers distants et comment maintenir de saines activités de loisir. » L’audience, interloquée, applaudit l’orateur sans se douter de rien. Une participante se dira même offensée que l’outil n’ait été conçu que pour les hommes, écartant ainsi les femmes de la fonction de patron ! (1)

En 2001, en Finlande, Jacques Servin, alais « Hank Hardy Unruh », « représentant de l’OMC », vante les vertus managériales de son pénis gonflable auprès d’un auditoire venu découvrir « les textiles du futur ».
En 2001, en Finlande, Jacques Servin, alais « Hank Hardy Unruh », « représentant de l’OMC », vante les vertus managériales de son pénis gonflable auprès d’un auditoire venu découvrir « les textiles du futur ».

« Soleil vert » mis au goût du jour

A l’époque, l’OMC vient de découvrir l’existence des Yes Men. Depuis Genève, Keith Rockwell, son porte-parole historique, nous raconte qu’il a, en juillet 2001, reçu un coup de fil d’un journaliste de la chaîne américaine CNBC :

« Bonjour, je voudrais parler au porte-parole de l’OMC. – Lui-même. – Non, non, celui qui est à Paris… Il était sur notre chaîne hier. – Nous n’avons pas de porte-parole à Paris. »

La veille, un certain Granwyth Hulatberi (Jacques toujours), est apparu devant les millions de téléspectateurs de la chaîne, plus sérieux que jamais. Derrière lui, on aperçoit à travers une fenêtre l’Arc de Triomphe. Il fait face, en duplex, à Barry Coates, un militant du World Development Movement. Il explique que pour se débarrasser de gens comme Barry Coates, il faut privatiser l’éducation, et apprendre aux enfants à aimer le libre-échange et à honorer de grands penseurs comme Darwin ou Milton Friedman plutôt que Robespierre ou Abbie Hoffman. Du grand n’importe quoi, mais ni le journaliste ni le militant ne soupçonnent une supercherie.

Au sein de l’OMC, après le coup de fil de CNBC, on se renseigne : on découvre que ce Granwyth Hulatberi s’appelle tantôt Dr. Andreas Bichlbauer tantôt Andy Bichlbaum, et qu’il n’en est pas à son coup d’essai. Furieux, les juristes de l’organisation poussent la direction à poursuivre l’imposteur. Rockwell freine des quatre fers : « Vous serez ridicules. Même les juges riront. » Rockwell, qui n’est pas rancunier, invitera plus tard les Yes Men à visiter le siège de l’OMC, ce qu’ils accepteront de bonne grâce. A la fin de notre conversation, il nous dit : « Transmettez-leur mes sympathies. »

L’OMC n’était pas la seule tête de Turc des Yes Men, loin de là. En mars 2002, un certain Mike Bonanno, soi-disant responsable des relations publiques de McDonald’s, vient expliquer aux étudiants de l’université de Plattsburgh, dans le nord de l’Etat de New York, comment, dans un but humanitaire et écologique, sa société entend recycler les « déchets post-consommation » (les crottes) de ses clients afin de reconstituer des hamburgers destinés au tiers monde. Le processus a un nom, le « re-burgering ». Pour le coup, cette fois, le public hue l’orateur (il faut dire que les étudiants viennent de planter leurs dents dans des échantillons de ces fameux « re-burgers »). En décembre 2004 apparaît sur les écrans de la BBC « Jude Finisterra », dirigeant de Dow Chemical, qui annonce que sa firme a enfin accepté d’indemniser correctement les victimes de la terrible catastrophe de Bhopal causée par sa filiale Union Carbide vingt ans plus tôt en Inde. L’action Dow chute jusqu’au démenti du vrai porte-parole de la compagnie. En juin 2007, « Florian Osenberg » et « Shepard Wolff », dirigeants d’ExxonMobil et du National Petroleum Council, expliquent devant 300 cadres du secteur pétrolier canadien que face à la pénurie d’énergie fossile qui se profile, ils entendent recycler les cadavres humains pour en tirer un nouveau carburant, baptisé le « Vivoleum »… C’est « Soleil vert » mis au goût du jour, mais ça passe comme une lettre à la poste.

« J’ai pris conscience alors du pouvoir énorme d’un canular »

Dans le monde entier, les happenings des Yes Men ont été décortiqués et analysés. Ils ont fait l’objet d’articles scientifiques et de thèses de doctorat, dont une est signée par un sénateur français, André Gattolin (2). On les rattache à différents mouvements : Dada et Tristan Tzara, les Yippies d’Abbie Hoffman, l’Internationale situationniste de Guy Debord. On les dit inspirés par des concepts artistiques ou sémiotiques, par le culture jamming des années 1950, par le détournement cher aux situationnistes… Certains auteurs convoquent Nietzsche, sa réflexion sur la vérité et le mensonge, mais aussi son concept de « transvaluation des valeurs » : la force des Yes Men, alliés des ONG pour une planète plus humaine, serait d’inverser les valeurs de mort et les valeurs de vie… Mais quand nous rencontrons en « visio » Igor Vamos, à Santa Fe, et Jacques Servin, à Tucson, leur discours est plus terre à terre. Ils voulaient juste faire rire au détriment des puissants.

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Avant qu’ils ne se trouvent l’un l’autre, leurs chemins offrent des parallèles. Tous deux viennent de familles juives et européennes (hongroise pour Igor, belge pour Jacques) qui, décimées par la Shoah, leur ont transmis « un humour contre le malheur », un « refus de l’autorité », un « rejet des idéologies au service d’un pouvoir ». Adolescent, Igor se barbait dans une petite ville du nord de l’Etat de New York pendant que Jacques comptait les heures à Tucson. Pour tromper l’ennui, le premier faisait des farces dans le mall voisin, tandis que le second, fils d’un prof de français qui lui a fait découvrir Giraudoux et Ionesco, s’essayait à la fiction. Puis ils ont eu l’un après l’autre une révélation.

Un jour de 1993, Igor Vamos, encore étudiant à l’université de San Diego, se lance avec ses amis dans une opération de microchirurgie sur des poupées Barbie et G.I. Joe, permutant leurs bandes-son. Les rudes soldats se mettent à roucouler : « Les maths, c’est trop dur ! » ou « Allons faire du shopping », pendant que les blondes se surprennent à aboyer : « Les cadavres ne mentent pas ! » Les poupées, dont le nombre varie de 12 à 300 selon les sources, sont replacées sur les rayons des magasins. Les médias sont alertés, un « Front de libération des poupées Barbie » revendique l’opération. Et Igor trouve sa vocation. Il se plonge dans l’histoire des grands farceurs de l’histoire, d’Aristophane au mouvement Dada, en passant par le goupil du « Roman de Renart », tous ces prédécesseurs qui ont découvert une loi fondamentale qu’il résume ainsi :

« Semer la confusion dans les esprits permet de les ouvrir à une pensée différente. »

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Trois ans plus tard, c’est au tour de Jacques de vivre son épiphanie farceuse. Comme Igor, son cadet de cinq ans qu’il ne connaît pas encore, il vit un quart d’heure de célébrité qui va l’amener à réfléchir sur la force politique du rire. Ecrivain nouvelliste, il gagne sa vie à San Francisco comme programmeur dans une boîte de jeux vidéo, Maxis. Alors qu’il peuple le décor d’un jeu de simulation d’hélicoptère (« SimCopter »), il s’amuse à y glisser des hommes musclés en maillot de bain, qui s’embrassent. Le jeu est distribué à 78 000 exemplaires. Lorsque les gais bonshommes sont découverts, la presse en fait ses choux gras – jusqu’au prestigieux « Wall Street Journal ». Jacques est viré. Il déclare alors que son intention était de faire avancer la cause LGBT, lui-même étant homosexuel. Pur bobard, nous avoue-t-il aujourd’hui : « En fait, j’ai fait cela juste pour le fun. Mais j’ai pris conscience alors du pouvoir énorme d’un canular, et de l’attraction médiatique qu’il pouvait soulever. » Alors qu’il approche des 35 ans, il crée le site RTMark, une fausse société versée dans le « sabotage culturel », l’arme parfaite du faible au fort. C’est à cette époque qu’il rencontre Igor et commence à faire équipe avec lui. RTMark est la contraction de « Registered Trademark », mais il faut aussi entendre le mot « arty », qui évoque leurs prétentions artistiques d’avant-garde. C’est le point de départ de l’aventure des Yes Men.

« C’était une jungle, tout était possible »

Une aventure qui coïncide avec la préhistoire du web. « C’était une jungle, tout était possible », s’amusent-ils. Il n’y a là aucun hasard : « Tous les grands canulars de l’histoire ont lieu à la faveur de l’émergence d’un nouveau média de masse », note André Gattolin, le sénateur évoqué plus haut. Exemple, la radio : c’est elle qui en 1938 permet au jeune Orson Welles, animateur d’une émission sur CBS, de faire croire à des milliers d’auditeurs que des Martiens ont débarqué sur Terre. Autre exemple plus lointain, l’almanach : au début du XVIIIe siècle, il s’en vend des centaines de milliers d’exemplaires, assurant la puissance de leurs éditeurs. C’est l’un de ces derniers que Jonathan Swift détruit en 1708, avec un canular élaboré : sous le pseudonyme d’Isaac Bickerstaff, il prédit la mort du célèbre patron du Merlinus Almanac, l’astrologue John Partridge, puis confirme qu’elle a eu lieu. L’éditeur s’efforcera de démentir, sans convaincre.

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A la fin des années 1990, Igor Vamos et Jacques Servin comprennent que le web, qui n’a pas dix ans, est un terrain de jeu formidable pour pratiquer à grande échelle ce qu’ils appellent la « correction d’identité », le grand concept qu’ils ont forgé. Gatt.org, le vaisseau amiral de leur entreprise, est peut-être le premier faux site parodique de l’histoire du web, qui en connaîtra par la suite des dizaines de milliers. Servin s’est alors engagé dans la lutte antimondialisation (« Je dévorais ce qu’écrivaient le mouvement Attac ! ou José Bové, et cela me correspondait parfaitement ») mais il tâtonne sur les moyens d’action. Gatt.org, note-t-il, serait d’ailleurs resté invisible, n’eût été un opportun coup de pouce de l’OMC, la vraie. Le 1er décembre 1999, au lendemain des scènes d’émeutes de Seattle, l’organisation publie un communiqué pour dénoncer ce site « illégal ». Bingo : Gatt.org grimpe dans les résultats des moteurs de recherche, se hissant à la deuxième place, juste derrière le site officiel de l’organisation, Wto.org. Les invitations à participer à des conférences, envoyées par des institutions crédules, commencent à affluer. Les dons de militants enthousiastes, aussi. Les Yes Men se financeront par la suite par la production de documentaires sur leurs propres exploits, trois films qui ne sont pas forcément très fidèles à la vérité historique, reconnaissent-ils aujourd’hui (3). « Leurs films, ce sont des fables sur leurs fables. Des méta-fables », résume Gattolin. Le tandem tournera à l’agence de conseil, orientant leurs émules. Et chacun de son côté, ils enseigneront l’activisme créatif dans des universités.

Surprise en 2004 à l’antenne de la BBC : un porte-parole de Dow Chemical reconnaît en direct la responsabilité de son entreprise dans la catastrophe de Bhopal. Le bobard sera démenti par la compagnie.
Surprise en 2004 à l’antenne de la BBC : un porte-parole de Dow Chemical reconnaît en direct la responsabilité de son entreprise dans la catastrophe de Bhopal. Le bobard sera démenti par la compagnie.

Au fil du temps, Igor Vamos et Jacques Servin se sont posé maintes questions sur l’efficacité d’une action et son éthique. Comment tromper sans créer de préjudice ? « Si une blague est vraiment humiliante, elle ne fonctionne pas. Même si la victime est quelqu’un de puissant, les gens compatissent », commente Jacques. Peut-on créer de faux espoirs ? La ligne à ne pas franchir n’est pas toujours simple à poser. Lorsqu’ils ont annoncé l’indemnisation des victimes de Bhopal, ils ont été accusés d’ignorer l’émotion, en Inde, des milliers de victimes et de leurs familles. A leur grand soulagement, les militants, sur place, les ont rassurés : ils se réjouissaient que le dossier, grâce aux Yes Men, fût revenu dans la lumière…

Autre réflexion, celle portant sur le sens même de la satire. Lorsqu’on usurpe une identité, deux voies sont possibles. La première, c’est de caricaturer la « cible » jusqu’à l’extrême et même au-delà. C’est l’exemple de McDonald’s qui recycle les excréments pour le tiers monde ou de l’OMC qui vante l’esclavage moderne… L’autre voie est de faire dire à la cible le contraire de ce qu’elle pense. Le modèle est celui de Charlie Chaplin, dans « le Dictateur » : sosie de ce dernier, il se retrouve à la fin du film derrière un micro, face à des milliers de nazis fanatisés. Et déclame un discours vantant la fraternité humaine. C’est un passage émouvant, mais pas drôle. Les Yes Men ont joué sur cette corde à plusieurs reprises. Lors d’une conférence en Australie en mai 2002, le « Dr Kinnithrung Sprat » a ainsi annoncé, au nom de l’OMC, la dissolution prochaine de l’organisation, afin d’en bâtir une nouvelle, plus juste et respectueuse des droits humains. La nouvelle a commencé à se diffuser – un député canadien l’a même clamée en séance – avant d’être démentie. Mais comme Charlot à la fin du « Dictateur », les Yes Men ont, ce jour-là, renoncé à leur propre vis comica. A la fin de leur premier film, on les voit s’interroger sur l’opportunité de ce choix (« être sincère, c’est moins drôle, non ? »). Sans grain de folie, l’humour militant n’est qu’un gris oxymore.

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(1) Le lecteur en quête d’un fou rire retrouvera facilement l’épisode sur le web.(2) « L’acte canularesque médiatique : dispositifs, procédés et enjeux communicationnels (Europe et Amérique du Nord, 2004-2008) ». Université de la Sorbonne nouvelle - Paris-III, 2011.(3) « The Yes Men » (2003), « Les Yes Men refont le monde » (2009), « The Yes Men Are Revolting » (2014).

Paru dans « L’OBS » du 15 juillet 2021.

QUAND LE RIRE PENSE, UNE SÉRIE EN 6 ÉPISODES
  • Blanche Gardin, par Xavier de La Porte
  • Les Yes Men, par Pascal Riché
  • Julien Prévieux, par Véronique Radier
  • Le collectif La Barbe, par Barbara Krief
  • Alternative Orange, par Rémi Noyon
  • Noël Godin, par Marie Lemonnier

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Commentaires 16 commentaires
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    tazorc

    Amusant mais quel bilan 10 ans après ? Les gaza triomphent le capitalisme chinois est plus fort que jamais...

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    Pouldiguy

    Semer la confusion dans les esprits n'est pas l'apanage des seuls comiques... Regardez tout ce que l'on consomme et utilise, dans les domaines de l'alimentaire, les produits phytosanitaires. Bien des ONG et des associations de consommateurs dénoncent les ingrédients toxiques de ces produits. Arguments scientifiques à l'appui. Sauf que la réponse des industriels s'appuie elle aussi sur la science pour démonter les arguments des dites associations et ONG. Voilà le résultat. Le consommateur entend un discours de prévention et un autre qui le rassure. Il n'est pas nutritionniste, ni chimiste ni scientifique, en général. Bel exemple volontaire, et non à but comique mais a but bel et bien lucratif. La science contre la science. Il fallait y penser. Vous avez dit : "confusion des esprits"?

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      why ?

      Vous avez raison , la majeure partie des gens s'inventent des besoins .

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    R08o7N1k

    Ca fait plaisir de voir qu'il y a encore des gens qui se battent pour l'humanisme au milieu de toutes ces aspirations morbides et fascisantes... Les esclaves eux mêmes redemandent de la trique dans ce monde de fou !

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    romeojuliette

    C'est vrai que depuis le passage de la comète Donald T. le libéralisme à tout crin s'est copieusement ridiculisé lui-même… En tous cas bravo les gars, merci pour la franche rigolade !

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      why ?

      trump était une caricature , mais le pire est qu'il aît encore des supporters !!!

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      R08o7N1k

      Faut dire, c'est un peu le grand modèle lui ! tellement sidérant que je me suis toujours demandé si c'était pas un troll en fait ! :)

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    why ?

    Comme quoi il y a encore des gens qui savent vivre ...

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      tavart

      ..... et certains pays qui savent aussi vivre normalement et pas au crédit avec des gouvts qui ont des coûts exagérés au dessus de leurs moyens.....

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      tavart

      Oui, surtout en Chine.....

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        tavart

        ....avec un président à vie, qui ne vit pas à crédit comme la plupart de nos pays, qui ne pensent qu'au travail (et non au chômage comme chez nous), etc.

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          Pouldiguy

          C'est une plaisanterie ? La Chine est elle aussi lourdement endettée! Au moins 2 ou 3 fois son PIB !!! N'importe quoi ! Quant aux conditions de travail de millions de travailleurs là bas, j'aimerais vous y voir... Merci pour ce gag. Même s'il n'a rien de drôle...

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          jesuismachin

          " Déjà source d'inquiétude pour les experts de l'OCDE notamment, l'endettement de la Chine pèse de plus en plus lourd dans l'économie mondiale. Selon les données que vient de publier l'Institute of International Finance en effet, au premier trimestre de cette année, l'endettement total de la Chine (dette publique, celle des entreprises non financières, des institutions financières et des ménages) a atteint 303 % du PIB du pays, contre 297 % un an plus tôt. " Source : Les Echos.

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        jesuismachin

        " Oui, surtout en Chine... " ????????????????? (en mode martins.)

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          tavart

          C'est marrant de voir comment le monde sursaute quand on veut plaisanter !!! MDRR

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